Imc 44 régime hors de question mais santé en jeu...Que faire

Panique à bord ! Le mois prochain on va passer la journée dans un parc d'attractions, j'angoisse déjà. :roll: :( :(

Pourquoi angoisses tu ?

La journee en parc d'attraction?? Oh bin c'est simple, la ou tu sais/que tu penses que ca passera pas, donc en général les trucs a sensations, tu fais genre tu n'aime pas ca. Si par dessus le marché il n'y a pas d'enfants dans le groupe, tu passeras ta journée seule à attendre devant les attractions à sensation que tu "n'aimes pas". Voila voila, c'est du vécu bien évidemment.
Sauf que maintenant je ne vais tout de suite pas avec.

J'angoisse: déjà par le fait de ne pas pouvoir faire tenir mon arrière-train dans les attractions, et par le fait d'être essoufflée/mal aux jambes/mal au dos. Je sais que je vais me sentir comme un boulet... :(

C'est toi l'IMC de 44 ? Tu vas où ? Si c'est Dieney il n'y à que très peu de choses que tu ne pourras pas faire, mon IMC est de 43 et mon postérieur est asseé large, je vais là bas plusieurs fois par an et pour le moment, même si je l'avoue j'ai eu les mêmes peurs que toi, je ne me suis jamais encore tapé la honte :D

Disney je voulais dire.

Hydromel a écrit:


Non, c'est Bouquet de Violettes. Je ne sais même pas mon IMC. On va dans un parc d'attraction en Belgique (Bellewaerde).

Peut pas te dire alors, dsl :/

Bonjour

Bouquet de violettes et Kwikie, si j'ai bien compris vous avez aussi des TCA?
Un chir sérieux et bien encadré (équipe pluridisciplinaire, psy, diet, cardio, pneumo, endocrino) ne prendrait pas la solution de la chirurgie bariatrique pour vous car cela est contre-indiqué, vous le savez sans doute.

La chir bariatrique est possible mais comme m'a dit ma nutri la semaine dernière, avec des TCA, c'est quand mm assez incomfortable... (euphémisme) et ça limite bcp les chances de réussite de la chirurgie en elle mm.
Faire un dumping syndrome parce que j'ai fait une crise de sucré... parce que mon boss, le chéri ou les enfants m'ont gavé... non merci.


donc pour moi c pas comme si ct une solution envisageable.... Qd on a des TCA, la seule solution c'est de les régler. après qd c'est stabilisé, on voit ce qu'on peut faire.

J'ai un imc de 48 (je suis montée à 51 il y a 8 mois), j'ai eu un anneau il y a 2 ans et je sais que la seule solution que j'ai c'est la RA et augmenter ma ration de sport... on m'a proposé la sleeve... mais à condition que les TCA disparaissent. Donc je bosse sur les tca.

Y'a des jours où c grave déprimant car à IMC élevé, faut pas se le nier, la vie est moins confortable qu'à imc = 25.... entre les essoufflements, le dos, les hanches, les genoux, les chevilles qui trinquent, le cholestérol, la tension, les apnées du sommeil et autres... c'est qq chose que j'arrive à gérer la plupart du temps... mais pas tout le temps.

Pour moi, l'alimentation intuitive (ou RA comme vous l'appelez ici) c'est premièrement faire la paix avec ses émotions et ses sensations... après si ça peut découler éventuellement sur un "faire la paix avec la nourriture" et puis enfin peut être si on a de la chance sur une "perte de poids", c'est bonus. Je garde ça à l'esprit car si ça m'arrivait de régler mes TCA et ne pas perdre de poids, je serais qd mm sacrément déçue.

Après j'ai tout tenté, régimes débiles, régimes équilibrés, psychotérapie, sport intensif, chirurgie bariatrique.... j'ai donc fait tout ce qui était conseillé de faire (et on voit le résultat.... passer d'un imc de 26 à 51 en 15 ans...), je ne peux pas vraiment me rater en prenant la mauvaise décision.

depuis 6 mois, je suis en thérapie intensive et j'apprends l'alimentation intuitive. je suis passé de 51 à 48 en imc pour diverses raisons (alim intuitive, réduction de la fréquences des crises, arrêt de médicaments, augmentation progressive du sport).

c'est long.... mm très long.... des fois j'ai envie d'envoyer tout baldinguer... de tout arrêter. parce que j'ai des freins, un peu comme si j'avais pas envie de guérir, car guérir.... c'est pas confortable du tout. accepter de ressentir, la frustration, la déception, la honte, la peur... toutes ces émotions négatives... j'ai pas envie de les ressentir, c'est tellement plus confortable de tout anesthésier par 3000 kcal de nourriture....

mais bon je pense que c'est la seule voie qui se propose à moi. donc je m'accroche. Puis tout ce travail d'acceptation d'ouverture d'esprit et de tolérance envers la différence que j'ai fait ces 10 dernières années, je le considère comme une vraie plus-value. ce que je n'aurai sans doute pas eu si j'avais personnellement pas bougé d'une taille 40.

Courage.

Merci beaucoup Fila pour ta réponse.

Je suis tout à fait consciente (je ne pense quasiment qu'à ça, faut dire les insultes fusent au boulot avec les tenues plus "légères" et je suis épuisée du moindre effort, enfin vous connaissez...) que je dois résoudre mes problèmes psys avant tout.

J'y travaille et j'avance, vraiment.

Maintenant, il ne faut pas se leurrer, toute opération entraîne un changement complet d'alimentation, de régime de vie tout simplement. Une autre forme de régime à vie en somme.

Enfin, je le vois comme ça. Pour le moment je ne suis pas prête, malgré les souffrances, le bilan cardio & endocrino que m'a fait faire mon médecin.

Un régime "classique", du sport adapté et la résolution de mes problèmes psys me semblent aujourd'hui la seule issue pour sortir de la zone "morbide" et espérer pouvoir respirer (dans tous les sens du terme) à nouveau.

La chirurgie, ses sequelles, ses contraintes à vie (niveau nourriture, ça reste un régime à vie aussi)...Le seul point positif que j'y verrai dans l'absolu c'est le côté irréversible.

Toujours pas clair tout ça en tout cas et c'est pas dans mon trou que je vais trouver des spécialistes.

Sur ce, je vais essayer de trouver le sommeil avant d'affronter encore une journée de m***** avec son lot de "joyeusetés".

Surtout que mm si on remplis tous les critères, la chirurgie ce n'est pas miracle.... tu peux aussi ne pas perdre "autant" que ce tu espérais .... et avoir à adapter beaucoup de choses au niveau de l'alimentation.

Lors d'un groupe de parole sur l'obésité auquel je participe, j'ai étais assise à coté d'une personne en double échec face à la chirurgie... après une anneau et un by pass...-20 kilos et "c'est tout" donc elle n'est pas sortie de l'obésité. Une autre avait des troubles alimentaires qui avaient augmenté après l'opération... et une autre a recommencé à grossir après s’être mise à la retraite (changement de vie)

Donc l'opération doit être murement réfléchie et la décision ne doit pas être prise en moment de "crise". L'urgence est mauvaise conseillère (je parle en connaissance de cause).

au boulot, t'as le droit de demander de l'aide pour ces insultes... (tu te ballades avec ton téléphone et tu actives le mode dictaphone pour enregistrer les insultes en temps réels, tu notes chaque jour les insultes, les personnes concernées et tu vas voir ta médecine du W, tes syndicats, ta hiérarchie...). je sais c'est facile à dire mais tu n'as pas à subir ça.

Courage, il y a des solutions, ce ne sont pas forcément celles auxquelles tu as pensé mais il y en a.

Bonjour,

J'ai lu toute la conversation... je suis anciennement Bree pour celles qui se rappellent, avec un passé de TCA (hyperphagie et grignotages) et un anneau gastrique au compteur.

Malgré un travail sur moi-même au niveau des TCA, un suivi psy, un suivi d'un an pré sleeve et maintenant une sleeve, je ne pense pas qu'un TCA puisse disparaitre définitivement. Il y a des causes qui ne se règlent pas, malgré avoir retourné le problème dans tous les sens. Je grignote quasiment plus (avant c'était à longueur de journée) et l'hyperphagie c'est fini : je travaillais là dessus avant ma sleeve et maintenant j'ai de bons signaux de satiété et vu la taille du tube digestif, aucun moyen de dépasser la dose.

Donc même avec une opération de chirurgie bariatrique, il faudra continuer à se battre (peut être pas au début) contre ses vieux démons car ils finissent par revenir (notamment les envies... donc je compose, au repas j'essaye de mettre un peu de ce dont j'ai envie, sans excès bien sur). On ne remange jamais comme avant, ce qui est un bon point.

Il faut également supporter psychologiquement de se faire retirer 75 % de son estomac (pour la sleeve bien sur) et assumer le regard des autres pendant la perte de poids. C'est actuellement une période difficile pour moi. J'avais déjà à supporter le regard quand j'étais ado voire jeune adulte... mais ce n'est plus le même. C'est plutôt de la stupéfaction, de l'admiration, du "oh la grosse elle perd alors que je pensais qu'elle resterait grosse toute sa vie", de la curiosité... des regards positifs et négatifs à la fois. Mais après il faut bien se remémorer les raisons pour lesquelles on passe sur le billard... sa santé, sa mobilité physique... et quand on creuse parfois on se rend compte que ce n'est pas que pour soi : face aux critiques du corps médical par exemple, ou encore à cause du poids du regard des autres...

Je ne veux pas vraiment être mince (je me suis faite à mon image, c'est encore un autre travail de se faire à sa nouvelle image...), mais être en bien meilleure santé et pouvoir espérer procréer un jour. J'ai tout essayé avant et je stagnais.

Mon chirurgien m'a proposé l'alternative de la sleeve après plus d'un an de suivi et de réflexion.
Car oui il faut vraiment réfléchir et jamais se dire "je suis pas bien, vite une opération". Pour mon anneau gastrique, j'étais loin d'être prête mais il y a toujours un boucher-charcutier ( ;) ) prêt à se faire du fric sur la détresse d'une grosse. Et des cas d'échecs avec bypass ou sleeve ça existe (et malheureusement beaucoup de ces échecs sont liés à une non préparation sur le long terme ou un déni de TCA, ou plus rarement par une intervention mal réalisée).

La sleeve c'était mon dernier recours. J'ai depuis mon anneau changé radicalement de manière de manger, tenté la RA, une alimentation bien équilibrée, un autre régime... j'ai perdu du poids toute seule (passée d'un IMC 48 à un IMC 43) puis plus moyen de perdre quoi que ce soit malgré l'alimentation équilibrée et le sport. J'ai stagné trois longues années. Il faut résoudre certaines choses (beaucoup se passent dans la tête, mon suivi psy m'aide beaucoup à comprendre toutes ces choses qui bloquent, et pourquoi j'ai choisi le refuge de la nourriture quand j'étais petite).

Je pense qu'il faut pas non plus voir les chirurgies bariatriques comme des régimes à vie. C'est plutôt manger équilibré mais en plus petite quantité (bien qu'à long terme le tube digestif puisse s'élargir dans la sleeve et la poche s'élargir + disparition de la malabsorption dans le bypass). Les régimes sont d'ailleurs proscrits après opération.

Après de là à conseiller ou non : je dirais que c'est à soi de savoir ce qu'on est prêt à faire ou non. Mais je ne conseillerai personne en positif ou négatif sur de la chirurgie bariatrique. On peut témoigner, raconter mais pas vous dire "c'est magique, allez toutes vous faire opérer". Ce n'est vraiment pas magique et ça demande une grande implication de soi. Et il y a des risques, qu'il faut prendre en compte.

Bouquet_de_Violette et les autres non opérées, courage, il faut vraiment creuser (encore) le côté psy et ce rapport émotionnel avec la nourriture. Ce que je continue et continuerai à faire longtemps car rien ne se règle à 100 % malheureusement.

Fila ça fait X temps que je lis ce que tu entreprends (car un a eu un parcours un petit peu similaire), tout ce travail que tu réalises avec ton équipe... je te souhaite de tout coeur que cela porte ses fruits. En plus tu es super réaliste... tu as bien conscience des enjeux... bravo pour tout ce travail et bonne continuation pour la suite.

Merci Vernissime

Merci beaucoup Vernissime Bree.
Je suis sur le site depuis un bail et c'est vrai que le nombre de sujets sur la chirurgie augmente considérablement, ça fiche la trouille...L'effet "mode" j'en parlais avec mon psy ce soir justement.

J'avance, mais vers la chirurgie a priori.