kafrindomiel a écrit:Patty, j'abonde dans ton sens quand tu dis que l'après chirurgie n'est pas si idyllique qu'on voudrait nous le faire croire! Tu crois vraiment que les personnes ne voient plus que leur perte de poids et pas les côtés négatifs? Serait-ce un GROS MENSONGE? Voudrait-on entraîner délibérément des personnes dans ce genre de vie? Pourquoi n'invente-t-on pas un médicament qui aiderait nos corps à mieux gérer l'assimilation des aliments? Ainsi nous aurions le choix entre la chirurgie et ...
Je n'appellerais pas ça un mensonge ou alors juste par omission. En fait quand on a un vécu difficile à cause de l'obésité, quel qu'il soit, qu'on perd du poids et qu'on se sent mieux, il est certainement plus facile de vivre les "à côté" et de les minimiser sauf s'ils sont trop dérangeants.
Je connais des opérées qui disent que tout va bien mais quand je creuse je vois bien qu'en fait il y a des effets secondaires. Pour autant ça ne ne les gêne pas vraiment (surtout au début)parce qu'elles trouvent cela plus facile à vivre que l'obésité et les kilos.
De là à ce qu'elles disent que "tout va bien" il n'y a pas loin et elles le pensent vraiment. Le souci c'est que parfois une opérée peut être bien supporter un inconvénient qui sera bien plus difficile à vivre par une autre, d'où l'intérêt d'être objectif. Une opérée pourra par exemple ne pas être gênée par une chute de cheveux parce qu'elle avait à la base une chevelure abondante et épaisse et ça ne se verra pas trop; pour une autre opérée avec une chevelure fine, ça sera un drame.
Chaque cas est particulier, il faut donc essayer d'envisager le maximum de choses pour bien se préparer, les bonnes et les moins bonnes. C'est comme cela qu'on prend une vraie décision. ;)
Quant au médicament... Tu vas rire mais je suis persuadée qu'il existe ou du moins qu'il st possible de le créer. Mais un monde sans obèses serait une calamité pour les labos, car l'obésité est un marché bien trop juteux pour y renoncer. :?