Okapi a écrit:
Concernant les conséquences, honnêtement, je crois que ça n'est pas en mesure de peser réellement sur une décision quant à l'allaitement. Tant que l'enfant est nourri à sa faim, tendrement, il se développera bien à mon sens. Les subtiles nuances ne me semblent pas avoir un impact significatif. Rappelons nous que le diable est dans les détails ; à trop chercher la petite bête on peut rater ce qui est important. Je ne dis pas ça pour toi particulièrement pimpf, simplement je me suis plusieurs fois fait la remarque que je dois d'abord assurer la base, ce qui coule de source, et non pas essayer de peaufiner au risque d'être préoccupée et moins disponible.
+ 1000
je trouve que l'éducation et le rapport qu'on a avec son ou ses enfants découle d'une relation globale, faite d'erreurs, de réflexions, de remise en questions, mais aussi une acceptation de ce qu'on est en tant que personne.
Notre enfant se construira avec la mère qu'il. Il nous reprochera des choses, cela sera parfois des choses auxquelles on aura pas pensé.
Il sera temps d'entendre ce qu'il dira à ce moment. La surprise viendra qu'on aurait tendance à lui dire "mais j'ai pourtant fait différemment de ceci ou cela qui m'a fait souffrir dans mon enfance", soit, mais lui il n'a pas vécu notre enfance, il ne peut pas savoir ce qui nous a fait souffrir, il a envie de parler de telle ou telle chose qu'on ne voyait pas du tout comme un problème par exemple.
C'est pas si facile d'etre capable à ce moment là d'entendre son ressenti, lui dire qu'on est désolé de l'avoir fait souffrir involontairement (comme beaucoup de parents quand meme). Qu'on a essayé de faire au mieux et qu'on a confiance dans le fait qu'il saura avancer dans sa vie, meme si c'est différemment que nous.
Ma psy pensait aussi que j'avais eu faim enfant, car je ne pouvais pas affronter le ventre vide par exemple. J'ai posé des questions à ma mère, elle m'a dit, c'est pas possible que tu ais eu faim, car tu ne réclamais pas et tu ne finissais pas ton biberon.
J'ai aussi connu une autre psy qui était convaincue que mon père avait abusé de moi et que je m'en souvenais pas. Mon père est mort, je n'ai aucun moyen de le savoir, mais très franchement, je n'y crois pas. Il y a eu assez d'autres problèmes que je "sens" vrai, mais pas celui-là.
Il peut être intéressant pimpf de réfléchir à pourquoi cela revet actuellement une importance pour toi ?
Il est possible que ta mère écoutait ce que disait le pédiatre et que cela n'a pas été volontaire de sa part de te laisser avoir faim. Il y a eu des théories en puériculture qui ont totalement changé depuis ce temps là, donc elle a cru bien faire, très certainement, mais je ne suis pas à sa place.
En as-tu parlé avec elle, de ce carnet de santé, de ce que cela remue en toi ?