Que faire ? Peut-être rien,
dans un premier temps.
Je ne sais pas si c'est ton cas, mais quand on a passé un certain temps à lutter et à tenter mille régimes/stratégies pour contrôler son corps ou son alimentation, c'est peut-être ce qu'on n'a jamais vraiment pu découvrir. (La notion de restriction cognitive est très intéressante à ce sujet. Même quand on perd le contrôle, il est toujours là.)
Et si on est incapable de s'arrêter sur ce premier temps, se demander pourquoi. Quelles sont ces angoisses qui nous assaillent, de quoi parlent-elles au fond ?
C'est naturel je pense que ça te fasse du mal de lire qu'il n'existe aucune solution "absolue".
Je ne sais pas vraiment c'est sûr, mais j'imagine qu'on est nombreuses à avoir cherché et avoir souffert de cela.
J'imagine que tu ne veux pas perdre du poids pour "perdre du poids". Que ce n'est pas une fin mais un moyen. Que tu recherches autre chose à travers cette perte de poids.
J'imagine que ce n'est pas juste le chiffre sur la balance qui dérange, parce qu'à moins de vivre sur une balance, on n'a pas affaire à lui si souvent.
Donc peut-être que ça peut t'aider de penser à/parler de ce que tu cherches et pour lequel tu imagines que "la perte de poids" serait le moyen.
Le moyen vers quoi ?
Tu l'as peut-être déjà évoqué, j'ai lu plusieurs messages de toi mais j'ai peut-être oublié depuis.
Et là, peut-être que tu percevras différemment les choses, ou tu peux faire le point ici si tu veux en parler. Ou peut-être, te risquer à être entendue différemment, par un psy.
Après, sur le forum il y a pas mal de messages qui expriment ce que ces moyens que tu cites permettent et leurs limites.
Est-ce que tu as pu ressentir de l'intérêt, de l'espoir, par rapport à la RA, à une thérapie, à une activité physique ? Parce que même si tout ça a des limites naturelles, leurs apports ne sont pas à négliger et s'inscrivent de façon très cohérente vers une amélioration de la qualité de vie, avec ou sans chirurgie au final.