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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
Je crée un post spécifique sur mes interrogations concernant la chir.
J'ai commencé à évoquer la question autour de moi (famille, amis et médecins) et je suis un peu sur le  
cul devant les réactions: ah oui c'est bien, bravo, c'est le bon moment, bonne idée, pourquoi pas, en effet la question se pose, etc.
Personne n'est dans l'enthousiasme délirant, mais tous ont l'air de dire "ah oui tu y penses enfin" (je fais un peu ma parano!). En tout cas aucune réaction du type: oh mais voyons c'est pas du tout pour toi.
Je ne sais pas si ça me déçoit, ça m'étonne. J'ai l'impression que les gens n'osaient pas me dire à quel point ils me trouvaient grosse, ou qch comme ça... :?
45 ans 821
les gens ne se rendent peut-être tout simplement pas compte de la réalité de l'opération. Pour eux, c'est peut-être un régime aidé de 2 ans et avec 100% de chance de gagner.
On restera toujours seule face à ce choix.


Poupoule, je voulais te poser une question : est-ce que tu envisages cette opération pour faire du "préventif" ? C'est-à-dire pour éviter un trop gros poids à la cinquantaine, un diabète, l'aggravation de la sciatique etc.?
Je n'arrive pas à déterminer quelle est la part de l'acte préventif dans ta réflexion.

Pour moi, ça peut être important car il y aurait une part à trouver entre le moment où faire cet acte préventif et les possibles avancées qui se font au niveau des chirurgies peu à peu.

Imagine que tu te fasses opérer dans un an car tu ne veux pas que dans 10 ans ton poids soit ingérable alors que dans 5 ans, la sleeve plicature donne de super résultat tout en étant moins lourde et réversible en cas de non acceptation du protocole ou de maladie grave ?
Ou bien qu'ils inventent enfin un système d'anneau non dangereux (réversibilité, possibilité de desserrage) etc. etc.
49 ans Paris 9874
Justement je me posais la question en lisant un article sur une autre "méthode d'avenir": le by pass mini invasif, sans incision, uniquement par voie naturelle.
Je vous recopie le passage: "Première étape: le chirurgien commence par introduire dans l’œsophage un endoscope, tube très fin dans lequel sont glissées une mini-pince et une minuscule prothèse métallique repliée comme un parapluie. Deuxième étape: l'endoscope pénètre dans l'estomac et traverse sa partie basse. Troisième étape: la pince de l'endoscope "attrape" une anse de l'intestin grêle (en court-circuitant le duodénum) et la fixe directement à l'estomac au moyen de la prothèse métallique qui se déploie dès son positionnement."

La problématique de l'avancée de la médecine, c'est par définition sans fin, il y aura toujours mieux dans 2 ans. Pour moi, ça n'est pas une raison d'attendre une détérioration de l'état de santé. Je me pose plutôt la question en ces termes: l'état de l'art actuel me permettrait-il, selon mes critères, de vivre confortablement après une chir?

Pour ce qui est de mon état de santé actuel, bien sûr je peux continuer à vivre comme ça, il n'y a aucune urgence vitale. Mais je vis de manière inconfortable... et au fil de ma ra je me suis rendue compte que l'inconfort était de plus en plus organique et de moins en moins esthétique. Certes je ne kiffe toujours pas mon poids, mais je n'ai plus cette haine de mes kilos, je les accepte esthétiquement (un peu) mieux. En revanche, je fatigue, ai moins envie de bouger, plus de douleurs, etc. Et non, l'envie de faire du sport quand déjà 10 marches m'essoufflent ne vient pas. L'inconfort est donc déjà là, et bien là, mais je suppute seulement qu'il sera encore plus grand en vieillissant.

Si je résume mon sentiment du moment: je ne suis pas un monstre, je ne suis pas en danger, mais je ne suis pas pour autant obligée de continuer comme ça.
51 ans à la maison ! 10072
poupoule a écrit:
En revanche, je fatigue, ai moins envie de bouger, plus de douleurs, etc. Et non, l'envie de faire du sport quand déjà 10 marches m'essoufflent ne vient pas. L'inconfort est donc déjà là, et bien là, mais je suppute


Y a pas à chercher bien loin, je connais le même syndrome chez mes copines minces mais sédentaires : tu vieillis, ma chère, simplement ! Alors possible que maigrir t'aidera un peu, mais si tu ne fais pas d'exercice, tu ne monteras pas forcément mieux les escaliers, et ça ne changera sans doute rien à ta sciatique.
Aujourd'hui, je monte 5 étages à pieds sans être essoufflée. Ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans avec 20kg de moins !
38 ans 1547
Moi aussi, moins lourde et plus jeune, les mouvements et l'endurance étaient plus difficiles qu'aujourd'hui.

La perte de poids globale a eu moins de bénéfices sur ma mobilité et mon plaisir à celle ci que développer mon endurance et ma musculature.

J'ai aussi connu la fatigue, les douleurs, le cercle vicieux "dès que je bouge un peu, moins j'ai envie de bouger" puisque j'ai mal et que je me sens en difficulté.

L'envie de bouger n'était pas là, au contraire, ça me faisait peur, je ne voulais pas avoir mal, les douleurs me faisaient vivre des choses très pénibles et m'angoissaient beaucoup pour plus tard.

Si l'envie de bouger était absente, le besoin de retrouver la capacité à bouger s'est fait sentir de façon urgente.

As-tu envisagé la possibilité que de modifier ton activité physique pourrait avoir une influence sur ta qualité de vie dès maintenant ?

Si tu décides de ne pas te faire opérer, qu'est-ce que tu dis qu'il va se passer ?
Garder la possibilité de l'opération dans ta tête te rassure ? Te donne le sentiment d'une liberté ? (tu as souligné "obligée", comme si ça semblait particulièrement important).

Penses-tu que quelle que soit sa forme, tu ne peux pas prendre de plaisir à te mouvoir ?

A quelle échelle placerais-tu la contrainte de bouger sans envie par rapport à un régime, et par rapport à un suivi pré-op + chirurgie + adaptations post-op et suivi ?

Tu n'es pas obligée de subir l'inconfort, mais tu n'es pas non plus obligée d'attendre une décision en faveur de l'opération et l'opération en elle même pour vivre mieux.

Bon, là ce sont plus mes questionnements que les tiens (sujet du post), donc je me tais un peu. :-)

Sinon, je trouve le questionnement sur la prévention très juste.

Pour la réaction de ton entourage, ça ne m'étonne pas. Ça m'étonne un peu que cela t'étonne par contre.

Je crois que cela n'est pas lié à la façon dont ils te voient grosse ou non, ou à quel point.

Est-ce que ce soutien relatif mais général a modifié ta façon d'y penser ?
49 ans Paris 9874
trashrap a écrit:
poupoule a écrit:
En revanche, je fatigue, ai moins envie de bouger, plus de douleurs, etc. Et non, l'envie de faire du sport quand déjà 10 marches m'essoufflent ne vient pas. L'inconfort est donc déjà là, et bien là, mais je suppute


Y a pas à chercher bien loin, je connais le même syndrome chez mes copines minces mais sédentaires : tu vieillis, ma chère, simplement ! Alors possible que maigrir t'aidera un peu, mais si tu ne fais pas d'exercice, tu ne monteras pas forcément mieux les escaliers, et ça ne changera sans doute rien à ta sciatique.
Aujourd'hui, je monte 5 étages à pieds sans être essoufflée. Ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans avec 20kg de moins !


Je veux juste avoir à nouveau envie de marcher 5h dans Paris comme je le faisais encore en 2005-2006. Avec mon poids actuel je peux, mais je peux en souffrant, donc pas envie.
Je suis bien consciente que perdre du poids ne suffit pas et n'est qu'un début, mais je pense quand même avoir à gagner à quelques dizaines de moins.
49 ans Paris 9874
papille a écrit:
Moi aussi, moins lourde et plus jeune, les mouvements et l'endurance étaient plus difficiles qu'aujourd'hui.

La perte de poids globale a eu moins de bénéfices sur ma mobilité et mon plaisir à celle ci que développer mon endurance et ma musculature.

J'ai aussi connu la fatigue, les douleurs, le cercle vicieux "dès que je bouge un peu, moins j'ai envie de bouger" puisque j'ai mal et que je me sens en difficulté.

L'envie de bouger n'était pas là, au contraire, ça me faisait peur, je ne voulais pas avoir mal, les douleurs me faisaient vivre des choses très pénibles et m'angoissaient beaucoup pour plus tard.

Si l'envie de bouger était absente, le besoin de retrouver la capacité à bouger s'est fait sentir de façon urgente.

As-tu envisagé la possibilité que de modifier ton activité physique pourrait avoir une influence sur ta qualité de vie dès maintenant ?

--> oui, mais je n'ai pas de plaisir à faire quoi que ce soit à ce poids (cercle vicieux que tu décris très bien plus haut).

Si tu décides de ne pas te faire opérer, qu'est-ce que tu dis qu'il va se passer ?

--> rien, continuer à vivre au mieux: travail sur la faim et l'estime de soi.

Garder la possibilité de l'opération dans ta tête te rassure ? Te donne le sentiment d'une liberté ? (tu as souligné "obligée", comme si ça semblait particulièrement important).


La possibilité de l'opération ne m'a jamais beaucoup intéressée. Là c'est une espèce d'éclair qui m'a traversée ces derniers temps, sur le mode de l'injonction: "renseigne-toi!" L'obligation dont je parle serait: on peut vivre bien à ton imc donc tu ne dois pas te faire opérer.

Penses-tu que quelle que soit sa forme, tu ne peux pas prendre de plaisir à te mouvoir ?

J'ai toujours du plaisir! il est bien moindre depuis les 30 derniers kilos, c'est tout.

A quelle échelle placerais-tu la contrainte de bouger sans envie par rapport à un régime, et par rapport à un suivi pré-op + chirurgie + adaptations post-op et suivi ?

Le régime c'est no way.
Le sport c'est une obligation extérieure qui me saoule.
La chir ça ne coûte rien de se renseigner.
Subir la chir, ça dépend des personnes: de presque pas d'inconvénient à la mort sur la table pour quelques cas! ;)

Tu n'es pas obligée de subir l'inconfort, mais tu n'es pas non plus obligée d'attendre une décision en faveur de l'opération et l'opération en elle même pour vivre mieux.

Je n'ai pas rien fait pour vivre mieux. Je crois même que c'est le fait d'avoir réalisé que j'avais fait un bon bout de chemin en ra qui m'a permis d'envisager raisonnablement la chir. Dans l'état où j'étais en rencontrant Z, la chir aurait été une immense erreur! Je suis apaisée, réconciliée, avec plein de choses et plein de gens, j'accepte mon statut de petit appétit (disons petites portions de grosses calories), je me connais mieux, je suis plus forte qu'au début de ce parcours, en fait je vis mieux depuis un moment, j'ai fait plein d'efforts autres que chir pour vivre mieux... et ça n'est pas un échec. Sauf pour le poids. Et je ne sais pas pourquoi. Contrairement à plein de ra qui ont permis de perdre des kg, les miens stagnent voire montent. Ce n'est pas la faute de la ra, mais croire à la ra ne m'empêche pas non plus d'envisager des bienfaits à la chir.

Bon, là ce sont plus mes questionnements que les tiens (sujet du post), donc je me tais un peu. :-)

Sinon, je trouve le questionnement sur la prévention très juste.

Pour la réaction de ton entourage, ça ne m'étonne pas. Ça m'étonne un peu que cela t'étonne par contre.

Je crois que cela n'est pas lié à la façon dont ils te voient grosse ou non, ou à quel point.

Est-ce que ce soutien relatif mais général a modifié ta façon d'y penser ?

Non, pas modifié. Cela me rappelle que le critère n°1 pour la plupart des gens est le poids, sans considération de ton état ou comportement. Ma ra n'a pas intéressé grand monde, mais si chir il y a tout le monde aura un avis. :roll:

39 ans Paradise 559
Rooooh j'ai eu le même raisonnement que toi dis donc !!!

Quand j'avais évoqué la chirurgie y'a deux ans et pdt ma grossesse j'avais eu des réactions négatives...

Aujourd'hui, 20 kilos plus tard, je finis la préparation et tout le monde me soutient comme si je sortais enfin d'une longue maladie, que j'avais enfin pigé que je devais me soigner...
Je ne sais pas vraiment comment le prendre non plus. D'un coté je suis soulagée d'être soutenue et encouragée, mais d'un autre je me dis que voilà, ça y est, personne ne se dit en me voyant que je chipote, je suis réellement trop "grosse" pour revenir en arrière par moi-même.

En même temps rien ni personne n'aurait réussi à me faire changer d'avis concernant la chir mais bon... Un pti compliment, même faux cul, de temps en temps, ça fait pas de mal lol.
38 ans 1547
Merci pour tes réponses Poupoule.

Je tiens juste à une précision, ma phrase n'impliquait pas du tout que je pensais que tu n'avais rien fait pour aller mieux jusque là. Au contraire.

Je voulais dire qu'en attendant un soulagement à venir éventuel (perte de poids par chirurgie) il y avait peut-être moyen d'améliorer encore un peu ta qualité de vie, sans tomber dans l'idéalisation.

La RA et les autres choses que tu as faites ont sûrement un immense intérêt sur pleins d'aspects du quotidien, mais peut-être ont-elles leurs limites sur le plaisir à la mobilité qui passe notamment par une réalité physique. A mon sens, plus musculaire et comportementale que la réalité d'un imc ou d'un âge, ce qui n'exclue pas l'impact du poids global, juste ne le rend pas omnipotent sur cette question là.
Voilà, j'espère juste que tu n'as pas cru que j'avais un discours "mais tu as rien fait, essaie d'abord autre chose", parce que telle n'était pas mon idée.

Souhaites-tu davantage être plus mobile ou être moins lourde ? Saurais-tu le différencier et l'estimer ?

Drôle d'injonction en tout cas ("renseigne toi"). En as-tu parlé avec ton thérapeute ?

Personnellement, la règle que je pourrais entendre dans le discours autour de la chirurgie c'est: "à ton IMC, sans problème médical avéré, il n'est pas pertinent médicalement de prendre le risque d'une chirurgie" plus que "tu n'as pas le droit d'avoir envie de maigrir parce que tu as un IMC trop bas".
Mais je comprends mieux pourquoi tu avais souligné "obligé".
48 ans Paradise island 524
Je pense que quelles que soient les réactions des gens,on aura toujours à le prendre dans le mauvais sens.
J'ai fait le choix de très peu en parler,pas envie de me justifier,de me sentir épiée par la suite sur ce que je mangeais (ou que je ne mangeais pas!)...Le peu de personnes à qui j'en ai parlé ont plutôt essayé de me décourager.Quelque part pour moi ça signifiait "il faut bien un gros et autant que ce soit toi" d'ailleurs pas mal de réactions suite à la perte sont allées dans ce sens,ça déstabilise certains plus que soi-même.Enfin l'éventail des réactions (ou non réactions) a été...intéressant 8)
Pour le sport je te comprends,j'étais active avant l'opération mais alors au prix de grosses douleurs (dans les genoux et pieds) et inconfort (transpiration excessive),il n'y a que la perte qui a pu rendre l'exercice plus confortable.
Tu vois encore Z.?Tu vois cette éventuelle opération comme un échec de ta RA?
49 ans Paris 9874
papille a écrit:
Merci pour tes réponses Poupoule.

Je tiens juste à une précision, ma phrase n'impliquait pas du tout que je pensais que tu n'avais rien fait pour aller mieux jusque là. Au contraire.

Je voulais dire qu'en attendant un soulagement à venir éventuel (perte de poids par chirurgie) il y avait peut-être moyen d'améliorer encore un peu ta qualité de vie, sans tomber dans l'idéalisation.

La RA et les autres choses que tu as faites ont sûrement un immense intérêt sur pleins d'aspects du quotidien, mais peut-être ont-elles leurs limites sur le plaisir à la mobilité qui passe notamment par une réalité physique. A mon sens, plus musculaire et comportementale que la réalité d'un imc ou d'un âge, ce qui n'exclue pas l'impact du poids global, juste ne le rend pas omnipotent sur cette question là.
Voilà, j'espère juste que tu n'as pas cru que j'avais un discours "mais tu as rien fait, essaie d'abord autre chose", parce que telle n'était pas mon idée.

Souhaites-tu davantage être plus mobile ou être moins lourde ? Saurais-tu le différencier et l'estimer ?

Drôle d'injonction en tout cas ("renseigne toi"). En as-tu parlé avec ton thérapeute ?

Personnellement, la règle que je pourrais entendre dans le discours autour de la chirurgie c'est: "à ton IMC, sans problème médical avéré, il n'est pas pertinent médicalement de prendre le risque d'une chirurgie" plus que "tu n'as pas le droit d'avoir envie de maigrir parce que tu as un IMC trop bas".
Mais je comprends mieux pourquoi tu avais souligné "obligé".


Pas de souci, je n'ai pas mal pris tes remarques!
C'est intéressant la distinction entre plus de mobilité et être moins lourde... je crois que c'est plus la question de la lourdeur. Et aussi des mouvements qui me deviennent impossibles: croiser les jambes, voir mon pubis (glamour nous voilà!)...
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
Je pense que quelles que soient les réactions des gens,on aura toujours à le prendre dans le mauvais sens.
J'ai fait le choix de très peu en parler,pas envie de me justifier,de me sentir épiée par la suite sur ce que je mangeais (ou que je ne mangeais pas!)...Le peu de personnes à qui j'en ai parlé ont plutôt essayé de me décourager.Quelque part pour moi ça signifiait "il faut bien un gros et autant que ce soit toi" d'ailleurs pas mal de réactions suite à la perte sont allées dans ce sens,ça déstabilise certains plus que soi-même.Enfin l'éventail des réactions (ou non réactions) a été...intéressant 8)
Pour le sport je te comprends,j'étais active avant l'opération mais alors au prix de grosses douleurs (dans les genoux et pieds) et inconfort (transpiration excessive),il n'y a que la perte qui a pu rendre l'exercice plus confortable.
Tu vois encore Z.?Tu vois cette éventuelle opération comme un échec de ta RA?


Je ne vois plus Z mais A... je vais lui en parler.
Échec de la ra? il y a quelque temps j'aurais peut-être dit ça oui... mais là plus du tout. C'est plutôt comme si je m'autorisais à parler de chir parce que justement j'avais le sentiment de n'avoir pas rien fait en ra. Je me sens comme apaisée, pas du tout dans l'énergie du désespoir ;)
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Je pense que quelles que soient les réactions des gens,on aura toujours à le prendre dans le mauvais sens.
J'ai fait le choix de très peu en parler,pas envie de me justifier,de me sentir épiée par la suite sur ce que je mangeais (ou que je ne mangeais pas!)...Le peu de personnes à qui j'en ai parlé ont plutôt essayé de me décourager.Quelque part pour moi ça signifiait "il faut bien un gros et autant que ce soit toi" d'ailleurs pas mal de réactions suite à la perte sont allées dans ce sens,ça déstabilise certains plus que soi-même.Enfin l'éventail des réactions (ou non réactions) a été...intéressant 8)
Pour le sport je te comprends,j'étais active avant l'opération mais alors au prix de grosses douleurs (dans les genoux et pieds) et inconfort (transpiration excessive),il n'y a que la perte qui a pu rendre l'exercice plus confortable.
Tu vois encore Z.?Tu vois cette éventuelle opération comme un échec de ta RA?


Je ne vois plus Z mais A... je vais lui en parler.
Échec de la ra? il y a quelque temps j'aurais peut-être dit ça oui... mais là plus du tout. C'est plutôt comme si je m'autorisais à parler de chir parce que justement j'avais le sentiment de n'avoir pas rien fait en ra. Je me sens comme apaisée, pas du tout dans l'énergie du désespoir ;)



Oui c'est intéressant d'en parler dans le cadre de ton suivi.
Tant mieux si tu ne vis pas cette éventualité comme un échec de tout ce travail en RA,ça n'en est pas un selon moi non plus.Déjà parce que tout ce travail n'a pas servi à rien,que tu te fasses opérée ou non.Ensuite parce que même si je ne suis pas pro-chirurgie et que je comprends qu'on puisse s'accepter en surpoids,je pense aussi qu'on n'est pas obligé non plus de subir quelque chose qui ne nous convient pas (et pas uniquement pour des raisons médicales d'ailleurs,qui ne sont pas les seules recevables).
49 ans Paris 9874
Coucou les copines!

Soyons francs, j'étais plus avancée dans ma réflexion et dans le parcours chir que je n'ai souhaité le dire.
Je démarre aujourd'hui le régime yaourt des 3 jours pré-op.
Mercredi 8h je suis au bloc.
Je n'ai aucun doute, presque pas de crainte, c'est sidérant.
Le calme olympien.
Je pensais que je serais partagée, torturée de questions, eh ben étonnamment pas du tout.
Autre sujet d'étonnement: j'y vais avec zéro détestation de moi, je veux un mieux, mais pas sortir d'un état horrrrrible.
J'avais toujours pensé qu'il me faudrait une immense détestation de mon obésité pour sauter le pas, là encore pas du tout, en fait c'est au moment où je vais le mieux que je me lance.
Apfel (les autres médecins aussi) est très optimiste, j'ai trouvé ça gentil.

Je ne souhaite répondre à aucune question sur l'hosto ou le nom du chir, en revanche je pense partager le reste.

Gros bisous!

(fingers crossed comme même hein!)

;)
45 ans France 5623
je n'ai pas suivi ton cheminement ( je le découvre ce jour via ton blog ) mais je te souhaite du courage pour les temps à venir.
j'espère que cette "solution" te permettra d'atteindre les objectifs que tu vises et que tout se passera bien .
prends bien soin de toi ! t'as intérêt de revenir en forme hein !!!! on t'attend de pied ferme :onfire:

des bises!

et "bons yaourts" alors !
B I U


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