Merci pour vos témoignages respectifs !
Soleane_28 a écrit:Je suis arrivee il y a un an a un satde ou plus rien n'avançait dans ma vie. Ma vésicule a fait des siennes, et miracle, j'ai rencontrer une chirurgienne merveilleuse, qui m'a laissé entrevoir de l'aide avec les parcours médicaux et chriurgicaux. Juste ça : quelqu'un va m'aider ! Et plus me juger. Depuis notre 1er rencontre, avant l'opération de ma vesicule, je parcours tous les blog et forum que je trouve, et finalement, cette opération, même si je me dirige dessus, restera une mutilation d'un organe sain, mais je vais avoir un parcours pré-op sérieux pour être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Je ne me concentre pas sur une échéance, mais bien sur l'avant.
En te lisant, je me demandais ce que tu imaginais en parlant d'autres solutions, quelles étapes de ton parcours pourrait permettre de le révéler et d'identifier une autre démarche plutôt que la chirurgie ?
J'avais plutôt l'impression que le parcours pré-opératoire classique consistait à dire qu'il s'agissait bien d'une chose possible, à confirmer la pertinence supposée plutôt à chercher autre chose. (je ne sais pas si je suis claire dans la nuance)
Nenufar a écrit:RythmIsADancer a écrit:MaudK a écrit:Ca ne règle pas la nourriture émotionnelle.
Cela dit, si on en arrive au stade où ce genre de nourriture s'appelle hyperphagie, l'opération est plus que déconseillée. Personnellement, j'avais traité le problème avant avec la RA.
Alors j'aimerai bien avoir un avis éclairé là dessus... me battant moi même contre l'hyperphagie (en sale période) ou plus souvent le craving depuis... toujours.
Je me dis que le jour ou j'arrive à résoudre ce problème je vais forcément redescendre à un poids normal puisque c'est très clairement ça qui fait que je grossis... Du coup quel intérêt d'avoir recours à la chirurgie si on a réussis à résoudre ses TCA et à ne plus compulser? Voilà, petite question au passage ;)
Alors je n'aurais pas d'avis éclairé à proposer, mais je me dis que ça dépend probablement du poids auquel on est. Je pense que traiter les TCA permet d'ajuster les quantités aux besoins, que ça doit peut être favoriser une perte, mais personnellement je doute que cela soit si important qu'il réduise mon poids de 145/150kg à moins d'une centaine. Je pense aussi à des personnes qui ont pu sans TCA, en RA, ne pas perdre ou prendre du poids.
Je rejoins aussi le questionnement de psychobunny dans le sens où manger selon ses besoins me paraît être synonyme de stabilité plus que de perte, surtout si le poids pris est pris depuis des années.
En tout cas j'ai l'impression que régulièrement dans les témoignages l'effet d'un proche/une connaissance ayant eu cette expérience (et qu'elle fut positive a priori) a eu un effet sur la position par rapport à la chirurgie pour soi.
Zouzou, tu peux t'exprimer librement sur le forum par rapport à tout cela et je n'attends pas de solution, au contraire, je trouve très intéressante ta participation. Je me retrouve dans certaines choses comme la peur d'être confrontée à des professionnels médicaux qui me fassent me sentir mal.
Pour l'après, de mon côté, je m'imagine plutôt physiquement (extérieurement) dégradée, notamment par rapport aux effets sur ma peau qui a déjà souffert des pertes des régimes; alors que j'en espérerais plutôt une amélioration dans le confort de la mobilité.
Monavegas, je comprends bien ce que tu décris entre ce que tu peux imaginer avec ton obésité et ce que tu ne peux plus imaginer avec l'opération. (enfin je le dis peut être mal). Personnellement c'est le fantôme d'une époque de douleurs physiques vives liées à l'obésité et au manque de musculature, la perte de mobilité, et l'effet psychologique que ça a eu qui me hante quant à l'après, d'autant que je continue à grossir.
Et je me questionne aussi sur le fait de prendre des risques aujourd'hui à cause de risques éventuels pour demain.
D'un côté je pense en terme de prévention, de l'autre je trouve que ça a un côté lutte anxieuse (mais c'est un peu toute la subtilité de la notion de prévention que l'on peut taxer de nourrir une forme de prédiction abusive).