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Avez-vous pensé à la chirurgie pour vous ? Comment ?

104 ans Sur une comète 1981
Nenufar a écrit:
RythmIsADancer a écrit:
MaudK a écrit:
Ca ne règle pas la nourriture émotionnelle.

Cela dit, si on en arrive au stade où ce genre  
de nourriture s'appelle hyperphagie, l'opération est plus que déconseillée. Personnellement, j'avais traité le problème avant avec la RA.


Alors j'aimerai bien avoir un avis éclairé là dessus... me battant moi même contre l'hyperphagie (en sale période) ou plus souvent le craving depuis... toujours.
Je me dis que le jour ou j'arrive à résoudre ce problème je vais forcément redescendre à un poids normal puisque c'est très clairement ça qui fait que je grossis... Du coup quel intérêt d'avoir recours à la chirurgie si on a réussis à résoudre ses TCA et à ne plus compulser? Voilà, petite question au passage ;)

Ben, parce que j'étais quand même toujours obèse. :) Faut pas croire que c'est si simple que résoudre l'hyperphagie et "bien" manger (je suis végé, il y a des années que je sais faire une cuisine correcte ^^). On peut avoir traité ces points et être en surpoids quand même. Je pense même honnêtement qu'il vaut mieux les traiter avant de faire de la chirurgie.
38 ans 4879
A psychobunny et RythmIsADancer : en fait je suis végétarienne aussi, ne mange ni viande, ni poissons, et quasiment plus de laitages... en gros je mange féculents, légumineuses et légumes et sucres rapides... Au delà de ça je n'en mange pas en grande quantités... je n'ai jamais été une grosse mangeuse du plus loin que je me souvienne... en revanche j'ai toujours grignoté et qui plus est du sucré (mes phases d'hyperphagie je les dois à des régimes ultra restrictifs mais elles se sont toujours calmées avec le temps). Bref, avec ce que je mange je ne vois pas comment je pourrais continuer à grossir si j'arrêtais mon craving journalier en fait. Parce qu'à part ça j'ai un petit appétit et que je mange beaucoup de légumes et cie... Mais bon mon corps est tellement détraqué que même une pomme me ferait grossir à la fois ^^
F
36 ans 404
Bonjour!

une question me taraude l'esprit!

Pensez-vous que c'est le régime alimentaire drastique qui fait perdre du poids, ou le bypass a un effet vraiment physique?

En gros, je me demande si une personne qui n'a pas de bypass mais suit le même régime alimentaire, pourrait perdre autant de poids.

Qu'en pensez-vous?

:-)
110 ans 774
bypass = malabsorption, n'importe quel régime n'induira jamais cet effet-là ;)

enfin, le régime alimentaire "drastique", franchement, je ne trouve pas, étant donné que le corps tourne différemment (tuyauterie modifiée), il demande différemment aussi son énergie. Alors oui, pour quelqu'un de non opéré les quantités doivent paraître affolantes, mais pour quelqu'un de bypassé, c'est assez normal. Mais pas drastique, oh ça non, ou alors dans un autre sens (par exemple j'ai énormément de mal à avoir ma dose quotidienne de protéines...)

mais bon, en dehors de ça, y'a pas de raison de ne pas perdre du poids, même beaucoup, en faisant un régime... Mais QUI tient un régime sur les années, qui ? :?
F
36 ans 404
Merci pour ta réponse.

Par le terme drastique, j'entends l'aspect des aliments les 1er mois. Mais je constate qu'après plusieurs semaines les gens mangent les aliments dans leurs aspects d'origine.

Tu parles de malabsorption, mais au final, c'est cette "gêne physique" qui empêche la personne de manger plus et lui fait réduire les quantité ainsi que la prise lente des repas.

Donc avec un moral d'acier et une volonté de fer, une personne pourrait suivre le programme d'un bypassé sans l'être.

Je me trompe?
S
53 ans suisse 993
Il n'y a pas que l'aspect "alimentaire" qui rentre en ligne de compte. La diminution de la taille de l'estomac diminue nettement la grhéline (pas sure de l'ortho) qui fait que l'on se sent rassasié de très peu. Et le court circuitage dans le by pass fait aussi que toute la partie d'intestin courcircuitée modifie l'équilibre hormonal, lâbsorption de nutriments mais aussi tou un tas de trucs métaboliques au niveau de l transformation des aliments en nutriments.

Si un régime strict marchait à la volonté ca se saurait..........

Tous les régimes se soldent par une reprise dan 97% des cas.

Pour la compréhesion des mécanismes de la chirugie les dernières conférences du G.R.O.S étaient bien je trouve.
F
36 ans 404
Ok je vois,

merci beaucoup sirelle pour la clarté de tes explications.
C
37 ans 734
Oui et non...

J'avoue que je garde ce qu'il se fait, je lis des témoignages ( pas du genre c'est que du bonheur hein)... Mais je reste sur l'idée que je ne veux pas ça pour moi...

Au niveau de l'IMC, je pourrais me faire opérer cela dit... Mais je crois que du moment qu'on est/se sent encore jeune dans son corps, qu'il n'y ait rien de très grave à côté de l'obésité... Même si ça choque certaines qui ont fait un choix différent du mien : je pense que l'opération est une folie... Ce qui me choque le plus ce sont les jeunes/très jeune fille, car elles ont toutes la vie devant elles... :oops:
Et même si c'est nié, j'ai du mal à croire qu'à 20 ans, sans comorbidités, ce soit juste le facteur santé qui inquiète :roll:

Avec mon obésité, je sais où je vais, où je pourrais aller en y mettant du mien pour garder la forme ( je ne parle pas de régime loin de là)... Avec une opération, c'est juste une page blanche... Me faire opérer à mon age, je ne suis même pas sure que ça me garantisse une meilleure espérance de vie, connaissant tout les problèmes qu'une opération peut engendrer... Donc pour moi c'est niet de se torturer pour rien...

Après si dans 10 ans, le rapport bénéfice/risque s'inverse, je ne dis pas, mais ça sera avec regret certainement...

Puis il y a aussi la question esthétique, l'idée d'avoir la peau qui flotte, de devoir faire de la chir reconstructrice, esthétique... Pour un résultat parfois aléatoire... Pour moi c'est un prix trop cher à payer pour être "mince"...

En plus hier j'étais malade, migraine + une nausée terrible... Je pensais pas vomir, je vomis rarement, j'ai eu des douleurs pendant plus de 6 heures, et j'ai quand même fini pour vomir... Pour moi c'est un état terrible... Et je me suis dit, t'imagines si avec une opé ça te fais ça tout les jours :(
115 ans 2413
MonaVegas a écrit:

Et même si c'est nié, j'ai du mal à croire qu'à 20 ans, sans comorbidités, ce soit juste le facteur santé qui inquiète :roll:


Dans cette tranche d'âge, c'était clairement mon apparence que je vivais mal. ET aussi le fait d'avoir les pires difficultés à me fringuer. Et le fait que les mecs m'ignoraient copieusement, ou encore que je risquais d'être discriminée dans la recherche de taf.
Je crois que la question de la santé me passait au dessus.
Toutefois j'avais des difficultés de souffle et courir juste pour le bus c'était pas le bonheur. Sans parler du fait que dès qu'il y avait un rayon de soleil et plus de 20° j'étais liquéfiée.

Par contre je sais aussi à la fois par mon vécu et par celui de proches, que mes genoux maintenant me font bien payer le poids qu'ils ont dû (sup)porter avant...
C
37 ans 734
grrrrrognonne a écrit:
MonaVegas a écrit:

Et même si c'est nié, j'ai du mal à croire qu'à 20 ans, sans comorbidités, ce soit juste le facteur santé qui inquiète :roll:


Dans cette tranche d'âge, c'était clairement mon apparence que je vivais mal. ET aussi le fait d'avoir les pires difficultés à me fringuer. Et le fait que les mecs m'ignoraient copieusement, ou encore que je risquais d'être discriminée dans la recherche de taf.
Je crois que la question de la santé me passait au dessus.
Toutefois j'avais des difficultés de souffle et courir juste pour le bus c'était pas le bonheur. Sans parler du fait que dès qu'il y avait un rayon de soleil et plus de 20° j'étais liquéfiée.

Par contre je sais aussi à la fois par mon vécu et par celui de proches, que mes genoux maintenant me font bien payer le poids qu'ils ont dû (sup)porter avant...


J'étais déjà obèse à 20 ans ;)
J'avoue que j'ai toujours du mal avec les personnes qui dressent un portrait apocalyptique de leur obésité, sans comorbidités, je me reconnais souvent peu là-dedans... Des fois je me demande si c'est moi qui ne veut pas voir... Et puis en fait non...
J'ai toujours connu des personnes minces, "normales", fragiles, qui avaient un soucis de santé qui me paraissait plus important que le mien, qui les empêchait de faire certaines activités ou quoi, je pense que ça fait relativiser ;)
Puis je crois que je m'adapte par rapport aux petits désagréments, genre l'été je mets des vêtements aérés :lol:
Puis bon j'ai appris à aimer mon corps sans grande difficulté, j'apprécie ses courbes... J'ai l'impression que c'est assez rare finalement... Parfois même en lisant des trucs ici, j'ai l'impression d'être un ovni :lol:
115 ans 2413
MonaVegas a écrit:

Puis bon j'ai appris à aimer mon corps sans grande difficulté, j'apprécie ses courbes... J'ai l'impression que c'est assez rare finalement... Parfois même en lisant des trucs ici, j'ai l'impression d'être un ovni :lol:

Quand j'étais en obésité morbide, c'est pas la vision de courbes appréciables que me renvoyait mon image... :roll:
D'ailleurs y'avait pas de courbes à bien y réfléchir.
38 ans 1547
Merci pour vos témoignages respectifs !

Soleane_28 a écrit:
Je suis arrivee il y a un an a un satde ou plus rien n'avançait dans ma vie. Ma vésicule a fait des siennes, et miracle, j'ai rencontrer une chirurgienne merveilleuse, qui m'a laissé entrevoir de l'aide avec les parcours médicaux et chriurgicaux. Juste ça : quelqu'un va m'aider ! Et plus me juger. Depuis notre 1er rencontre, avant l'opération de ma vesicule, je parcours tous les blog et forum que je trouve, et finalement, cette opération, même si je me dirige dessus, restera une mutilation d'un organe sain, mais je vais avoir un parcours pré-op sérieux pour être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Je ne me concentre pas sur une échéance, mais bien sur l'avant.


En te lisant, je me demandais ce que tu imaginais en parlant d'autres solutions, quelles étapes de ton parcours pourrait permettre de le révéler et d'identifier une autre démarche plutôt que la chirurgie ?
J'avais plutôt l'impression que le parcours pré-opératoire classique consistait à dire qu'il s'agissait bien d'une chose possible, à confirmer la pertinence supposée plutôt à chercher autre chose. (je ne sais pas si je suis claire dans la nuance)

Nenufar a écrit:
RythmIsADancer a écrit:
MaudK a écrit:
Ca ne règle pas la nourriture émotionnelle.

Cela dit, si on en arrive au stade où ce genre de nourriture s'appelle hyperphagie, l'opération est plus que déconseillée. Personnellement, j'avais traité le problème avant avec la RA.


Alors j'aimerai bien avoir un avis éclairé là dessus... me battant moi même contre l'hyperphagie (en sale période) ou plus souvent le craving depuis... toujours.
Je me dis que le jour ou j'arrive à résoudre ce problème je vais forcément redescendre à un poids normal puisque c'est très clairement ça qui fait que je grossis... Du coup quel intérêt d'avoir recours à la chirurgie si on a réussis à résoudre ses TCA et à ne plus compulser? Voilà, petite question au passage ;)


Alors je n'aurais pas d'avis éclairé à proposer, mais je me dis que ça dépend probablement du poids auquel on est. Je pense que traiter les TCA permet d'ajuster les quantités aux besoins, que ça doit peut être favoriser une perte, mais personnellement je doute que cela soit si important qu'il réduise mon poids de 145/150kg à moins d'une centaine. Je pense aussi à des personnes qui ont pu sans TCA, en RA, ne pas perdre ou prendre du poids.

Je rejoins aussi le questionnement de psychobunny dans le sens où manger selon ses besoins me paraît être synonyme de stabilité plus que de perte, surtout si le poids pris est pris depuis des années.

En tout cas j'ai l'impression que régulièrement dans les témoignages l'effet d'un proche/une connaissance ayant eu cette expérience (et qu'elle fut positive a priori) a eu un effet sur la position par rapport à la chirurgie pour soi.

Zouzou, tu peux t'exprimer librement sur le forum par rapport à tout cela et je n'attends pas de solution, au contraire, je trouve très intéressante ta participation. Je me retrouve dans certaines choses comme la peur d'être confrontée à des professionnels médicaux qui me fassent me sentir mal.

Pour l'après, de mon côté, je m'imagine plutôt physiquement (extérieurement) dégradée, notamment par rapport aux effets sur ma peau qui a déjà souffert des pertes des régimes; alors que j'en espérerais plutôt une amélioration dans le confort de la mobilité.

Monavegas, je comprends bien ce que tu décris entre ce que tu peux imaginer avec ton obésité et ce que tu ne peux plus imaginer avec l'opération. (enfin je le dis peut être mal). Personnellement c'est le fantôme d'une époque de douleurs physiques vives liées à l'obésité et au manque de musculature, la perte de mobilité, et l'effet psychologique que ça a eu qui me hante quant à l'après, d'autant que je continue à grossir.
Et je me questionne aussi sur le fait de prendre des risques aujourd'hui à cause de risques éventuels pour demain.
D'un côté je pense en terme de prévention, de l'autre je trouve que ça a un côté lutte anxieuse (mais c'est un peu toute la subtilité de la notion de prévention que l'on peut taxer de nourrir une forme de prédiction abusive).
115 ans 2413
ZouZou-X3Again a écrit:

Pourquoi je ne passe pas à l'action ?
- ça prend des mois et des mois de consultations, d'analyses avant l'opération ( je comprends parfaitement les raisons, je suis juste impatiente )


Je n'ai pas connu le parcours de chir bariatrique, mais celui de chir reconstructrice avec l'attente de stabilisation notamment.
ET je suis ne nature peu patiente voire très impatiente.
Mais à l'époque je bossais et pas qu'un peu, et toutes les démarches, je les attendais avec tant d'impatience que ça a passé à une vitesse folle. Le jour de ma 1ere opé, j'avais l'impression que c'était la veille que j'avais commencé à prendre mes RV et pourtant il s'était passé 9 ou 10 mois...

ZouZou-X3Again a écrit:
je n'ai jamais eu à subir d'opérations sous anesthésie générale, en bloc ... Je ne suis vraiment pas à l'aise dans les hôpitaux, j'ai peur des aiguilles, de la douleur, une vraie peureuse !


Suis pas peureuse (pas assez dirons même certains) donc je n'ai pas eu ce ressenti. Et pourtant pendant mon parcours il y a eu dans ma famille des événements qui en auraient fait reculer plus d'un.

ZouZou-X3Again a écrit:
( je me connais assez pour savoir que je serais en colère qu'on me considère mieux parce que j'ai du poids en moins alors qu'avec ou sans je suis la même personne et je vais me renfermer sur moi ) Et si je m'habitue à ma vie de " pas grosse " et que je reprends le poids, comment gérer ça ? Ce serait encore pire à gérer que maintenant ...


Parmi ces questions existentielles certaines ne verront jamais de réponse. On vit juste avec, en continuant à s'interroger. Ces 2 questions, pas un jour ne passe sans que je ne me les pose....

ZouZou-X3Again a écrit:
j'ai aussi peur de tomber sur un corps médical désagréable. J'ai connu, j'en peux plus.


Tu tombes sur un médecin désagréable, ben tu zappes, tu en vois un autre.
Faut quasiment le coup de foudre avec le médecin. Après au milieu d'une équipe, tu peux toujours tomber sur une personne désagréable. Ca m'est arrivé, elle a compris que j'avais de la répartie.

Pour le sport, j'en raffole pas non plus. Mon passé de grosse-obèse et les zéro pointés de c*nnards de profs (pas tous hein, mais "trop") en cours de gym alors que j'avais quand même quelques aptitudes n'ont pas aidé à ma confiance.
Mais tu peux trouver des activités que tu pourrais apprécier et qui seront importantes en préalable d'envisager une inter.
C'est quand même une nécessité pour les muscles, pour la tonicité.
Perso je marche parce que j'ai la chance de vivre dans un secteur sympa pour la rando.
35 ans La Ville Rose 2324
Merci de vos réponses papille et grrrrrognonne !

Bon je ne sais toujours pas si j'y aurais recours, pour l'instant mes " réserves de courage " concernant mon poids sont épuisées mais j'y réfléchis encore. Là je compte m'acheter des chaussures pour aller courir un peu, j'en ressens l'envie ( même si je vais cracher mes poumons 500m après ).

Tu as bien de la chance grrrrrognonne de pouvoir faire de la rando, je marche beaucoup en ville mais dans la nature ça me plairait énormément, malheureusement, je ne peux pas.

En tous ça merci pour vos réponses, je me sens moins seule avec mes interrogations et ça me permet de dédramatiser un peu.
46 ans 28 86
Bonsoir papille.

En fait, j'ai fait plusieurs regimes, vu les degats de certains, notament une amie qui a sombré dans une sorte de fanatisme pro WW et qui a dû voir un psychiatre pour en sortir. Ma mère est une encyclopedie du régime. Je crois que la chirurgienne sait quelque part que j'en suis arrivée là parce que je n'ai plus d'autre solutions, on a parlé de mes habitudes, sauf la quantité rien ne cloche a prime abord. Je vais voir une nutritionniste en mai, on vz faire le tour de la question, voir mon historique de poids, le pourquoi, j'aurais des choses a mettre en place, et un nombre obligatoire de rdv psy et diet. Ensuite seulement la nutri donnera son accord. Ou pas.
B I U


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