C
ce sujet me retournes. ET me renvoie des années en arrière. Ben oui toutes le même parcours de culpabilisation.
J'étais maigre à faire peur petite. Ma famille me gavait, on m'obligeait à finir les assiettes. " Allez mange vaut mieux faire envie que pitié "
J'ai mis un an d'analyse avant de laisser un bout de pain dans l'assiette.
Au cm2 j'étais formée et réglée avant tout le monde. Comme je faisais de la danse, c'était l'humiliation en collant. Bouboule, the Big. "Rentre le ventre, serre les fesses !" Les photos du gala de danse sont là pour me montrer l'évolution de ma silhouette jusqu'en 3eme où on m'a fait comprendre que j'étais trop grosse pour danser, de toute façon on me donnait que des rôles de garçons parce que j'avais la puissance.
Ben j'étais pas grosse, j'ai vérifié je faisais un 42 pour 1m60. En regardant bien j'étais disgracieuse parce que j'avais des attributs de femmes greffés sur un corps d'enfant, mais pas grosse. Pourtant les médecins tenaient absolument à me mettre au régime. Et j'ai obéi comme une idiote. Mais tous leurs régimes me faisaient grossir: même pas après le régime mais pendant le régime. C'est à ce moment que mon entourage s'est mis à critiquer mon alimentation: si ça marchait pas les régimes c'était forcément de ma faute, mon incapacité à suivre les règles, mon manque de sérieux, ma nullité en sport, mes cheveux. Chacun avait un conseil à donner, maintenant ils font pareil avec le boulot parce que je suis au chomage.
Je me suis détestée jusqu'à 23 ans. J'ai fait des tentatives de suicides, j'ai été punk, gothique, percée avec les cheveux rouges ou rasés.
A 98 kg mon frère m'a traitée de monstre, "tu n'a plus visage humain ". Pourtant à table en famille c'était toujours "tiens, finis le plat ma chérie" alors que je n'en voulais pas. Je me suis sentie comme une poubelle de table !
Je suis partie loin, trés loin. Et là toute ma vie a changée, personne pour me critiquer ou me donner des leçons, j'ai juste vécu et retrouvé mon équilibre mental. Et comme j'étais épanouie ben j'ai trouvé un prince en route moi aussi.
J'ai toujours pensé que C'est le poids des autres qui est le plus lourd à porter.
J'étais maigre à faire peur petite. Ma famille me gavait, on m'obligeait à finir les assiettes. " Allez mange vaut mieux faire envie que pitié "
J'ai mis un an d'analyse avant de laisser un bout de pain dans l'assiette.
Au cm2 j'étais formée et réglée avant tout le monde. Comme je faisais de la danse, c'était l'humiliation en collant. Bouboule, the Big. "Rentre le ventre, serre les fesses !" Les photos du gala de danse sont là pour me montrer l'évolution de ma silhouette jusqu'en 3eme où on m'a fait comprendre que j'étais trop grosse pour danser, de toute façon on me donnait que des rôles de garçons parce que j'avais la puissance.
Ben j'étais pas grosse, j'ai vérifié je faisais un 42 pour 1m60. En regardant bien j'étais disgracieuse parce que j'avais des attributs de femmes greffés sur un corps d'enfant, mais pas grosse. Pourtant les médecins tenaient absolument à me mettre au régime. Et j'ai obéi comme une idiote. Mais tous leurs régimes me faisaient grossir: même pas après le régime mais pendant le régime. C'est à ce moment que mon entourage s'est mis à critiquer mon alimentation: si ça marchait pas les régimes c'était forcément de ma faute, mon incapacité à suivre les règles, mon manque de sérieux, ma nullité en sport, mes cheveux. Chacun avait un conseil à donner, maintenant ils font pareil avec le boulot parce que je suis au chomage.
Je me suis détestée jusqu'à 23 ans. J'ai fait des tentatives de suicides, j'ai été punk, gothique, percée avec les cheveux rouges ou rasés.
A 98 kg mon frère m'a traitée de monstre, "tu n'a plus visage humain ". Pourtant à table en famille c'était toujours "tiens, finis le plat ma chérie" alors que je n'en voulais pas. Je me suis sentie comme une poubelle de table !
Je suis partie loin, trés loin. Et là toute ma vie a changée, personne pour me critiquer ou me donner des leçons, j'ai juste vécu et retrouvé mon équilibre mental. Et comme j'étais épanouie ben j'ai trouvé un prince en route moi aussi.
J'ai toujours pensé que C'est le poids des autres qui est le plus lourd à porter.