60 ans
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Non ma puce, ça ne va pas passer, hélas... :?
Mais par contre, ça dépend comment toi tu le vis. Il y a des personnes qui arrivent à vivre avec ce genre de souvenirs. Ils les ont casés dans un coin de leur tête et ont appris à les relativiser. Le risque c'est que ce souvenir ressorte un jour à l'occasion d'un traumatisme (pas forcément sexuel) et recommence à leur pourrir la vie.
D'autres personnes ne sont vraiment tranquilles que lorsqu'elles ont dénoncé la personne qui les a violées et que celle-ci a été punie par la justice. Là elles prennent enfin conscience du fait qu'elles ont vraiment été des victimes et qu'elles n'ont aucune responsabilité dans ce qui s'est passé.
D'autres encore vivent perpétuellement avec ce traumatisme qui leur gâche la vie, les empêche d'avoir des relations normales avec les hommes. La peur et la honte les hantent au quotidien. Ces personnes là ressentent souvent une culpabilité : celle d'avoir subi, celle de n'avoir rien dit ou rien fait, celle d'avoir peut-être eu une attitude consentante... Il leur faut un travail long sur elles-mêmes pour en sortir.
A mon sens une chose est certaine : ce garçon majeur a abusé d'une petite fille de 12 ans sexuellement et moralement. Il n'avait pas le droit de faire ce qu'il t'a fait. Tu n'as rien à te reprocher, il a profité de l'ascendance qu'il pouvait avoir sur toi et t'a fait du chantage. Tu es la victime dans cette affaire et tu n'as à avoir honte de rien du tout. En plus tu as eu le courage de le repousser quand il est allé trop loin et tout le monde ne l'aurait pas fait.
Je trouve un peu curieux le conseil de ta psy qui est de ne rien faire... Avec des conseils pareils on pourrait laisser plein de gens nuire à leur aise...
Comme ladylunatique, je te conseille d'en parler à quelqu'un de neutre, pas forcément un psy, mais une personne en qui tu as confiance. C'est déjà important d'arriver à en parler, c'est très courageux de ta part.
Il faut continuer ta démarche, à ton rythme. Parce que si tu ne dis rien, tu risques de le laisser gagner. Il t'a déjà pris une partie de ton enfance, il n'a pas le droit de continuer à te pourrir la vie, même s'il n'est plus là physiquement.
Bon courage et continue à nous parler. Comme je le dis souvent, nous ne remplacerons jamais des personnes en chair et en os, mais parfois, se confier sur le net peut aider à passer à la démarche suivante.
Bisous !
Mais par contre, ça dépend comment toi tu le vis. Il y a des personnes qui arrivent à vivre avec ce genre de souvenirs. Ils les ont casés dans un coin de leur tête et ont appris à les relativiser. Le risque c'est que ce souvenir ressorte un jour à l'occasion d'un traumatisme (pas forcément sexuel) et recommence à leur pourrir la vie.
D'autres personnes ne sont vraiment tranquilles que lorsqu'elles ont dénoncé la personne qui les a violées et que celle-ci a été punie par la justice. Là elles prennent enfin conscience du fait qu'elles ont vraiment été des victimes et qu'elles n'ont aucune responsabilité dans ce qui s'est passé.
D'autres encore vivent perpétuellement avec ce traumatisme qui leur gâche la vie, les empêche d'avoir des relations normales avec les hommes. La peur et la honte les hantent au quotidien. Ces personnes là ressentent souvent une culpabilité : celle d'avoir subi, celle de n'avoir rien dit ou rien fait, celle d'avoir peut-être eu une attitude consentante... Il leur faut un travail long sur elles-mêmes pour en sortir.
A mon sens une chose est certaine : ce garçon majeur a abusé d'une petite fille de 12 ans sexuellement et moralement. Il n'avait pas le droit de faire ce qu'il t'a fait. Tu n'as rien à te reprocher, il a profité de l'ascendance qu'il pouvait avoir sur toi et t'a fait du chantage. Tu es la victime dans cette affaire et tu n'as à avoir honte de rien du tout. En plus tu as eu le courage de le repousser quand il est allé trop loin et tout le monde ne l'aurait pas fait.
Je trouve un peu curieux le conseil de ta psy qui est de ne rien faire... Avec des conseils pareils on pourrait laisser plein de gens nuire à leur aise...
Comme ladylunatique, je te conseille d'en parler à quelqu'un de neutre, pas forcément un psy, mais une personne en qui tu as confiance. C'est déjà important d'arriver à en parler, c'est très courageux de ta part.
Il faut continuer ta démarche, à ton rythme. Parce que si tu ne dis rien, tu risques de le laisser gagner. Il t'a déjà pris une partie de ton enfance, il n'a pas le droit de continuer à te pourrir la vie, même s'il n'est plus là physiquement.
Bon courage et continue à nous parler. Comme je le dis souvent, nous ne remplacerons jamais des personnes en chair et en os, mais parfois, se confier sur le net peut aider à passer à la démarche suivante.
Bisous !