60 ans
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L'autre problème de ce procès, c'est que juridiquement, le mari n'est pas (enfin plus) coupable de coups et blessures envers son épouse. Pourquoi ?
Parce que les faits se sont déroulés il y a plus de trois ans, et que pour ce genre de choses, le délai de prescription est de trois ans. Donc comme le délai est passé, c'est comme si le monsieur n'avait rien fait... et en tout cas on ne peut pas retenir que les enfants étaient en danger en 2007 pour des faits survenus en 2003...
C'est vrai que c'est mal foutu cette prescription... Mais imaginez un autre cas. Un homme a effectivement eu un comportement violent envers son épouse. 10 ans se sont écoulés, il n'a jamais recommencé. Son épouse veut divorcer pour faute, le faire déchoir de ses droits parentaux et conserver le domicile conjugal parce qu'elle a rencontré un autre homme et qu'elle a envie de refaire sa vie. Il lui suffirait donc d'invoquer des faits qui se sont produits il y a 10 ans pour obtenir tout ce qu'elle veut.
Est ce que ça serait juste aussi ?
C'est à ça aussi que la prescription sert, à ne pas "marquer à vie" quelqu'un pour des faits qu'il a commis.
Dans le cas présent, si cette femme peut argumenter sur le fait qu'elle a soustrait ses enfants parce qu'ils étaient en danger, elle sera acquittée en appel et son mari sera condamné. Mais elle doit se baser sur des faits récents ou du moins, ayant moins de 3 ans.
Et puis le fait que cet homme ait laissé sa femme sur le carreau et se soit enfui pile poil pendant 3 ans, soit le temps de la prescription, ne se soit jamais préoccupé de ses enfants, puis soit revenu ensuite, ça devrait jouer en sa défaveur...
Parce que les faits se sont déroulés il y a plus de trois ans, et que pour ce genre de choses, le délai de prescription est de trois ans. Donc comme le délai est passé, c'est comme si le monsieur n'avait rien fait... et en tout cas on ne peut pas retenir que les enfants étaient en danger en 2007 pour des faits survenus en 2003...
C'est vrai que c'est mal foutu cette prescription... Mais imaginez un autre cas. Un homme a effectivement eu un comportement violent envers son épouse. 10 ans se sont écoulés, il n'a jamais recommencé. Son épouse veut divorcer pour faute, le faire déchoir de ses droits parentaux et conserver le domicile conjugal parce qu'elle a rencontré un autre homme et qu'elle a envie de refaire sa vie. Il lui suffirait donc d'invoquer des faits qui se sont produits il y a 10 ans pour obtenir tout ce qu'elle veut.
Est ce que ça serait juste aussi ?
C'est à ça aussi que la prescription sert, à ne pas "marquer à vie" quelqu'un pour des faits qu'il a commis.
Dans le cas présent, si cette femme peut argumenter sur le fait qu'elle a soustrait ses enfants parce qu'ils étaient en danger, elle sera acquittée en appel et son mari sera condamné. Mais elle doit se baser sur des faits récents ou du moins, ayant moins de 3 ans.
Et puis le fait que cet homme ait laissé sa femme sur le carreau et se soit enfui pile poil pendant 3 ans, soit le temps de la prescription, ne se soit jamais préoccupé de ses enfants, puis soit revenu ensuite, ça devrait jouer en sa défaveur...