Mais tiens! J'ai oublié de parler de mes erreurs de beauté, au fait?
* à 8 ans: Je me baignais dans la petite piscine de notre jardin. Au bout d'un moment, je sors, m'essuie, et va à la salle de bains. Ma soeur et moi étions en vacances, seules à la maison.La grosse erreur que j'ai faite est de ne pas m'être attachée les cheveux. J'avais un énorme noeud sur le sommet du crâne, limite j'en aurais pleuré d'avance à l'idée de démêler un truc pareil, alors dans la panique, j'ai saisi une paire de ciseaux et j'ai coupé le noeud......je me suis retrouvée avec un gros trou de cheveux courts (j'avais les cheveux longs jusqu'au milieu du dos, je vous laisse imaginer....). Tout ce que j'ai trouvé a faire, c'est de mettre une casquette et de sortir jouer, histoire de ne pas être là quand ma mère rentrera. Evidemment, elle l'a vu.....elle a piqué une de ces colères! Alors, jusqu'a ce que ça repousse, elle me coiffait de sorte à ce que mes cheveux recouvrent le trou....ça a bien du mettre 1 ou 2 ans cette histoire.
* vers 13/14 ans: Un dimanche, on approchait de l'été, j'ai la riche idée de piquer l'auto-bronzant de ma mère et de m'en mettre sur les jambes. Résultat: Des jambes léopard pendant plus d'une semaine, j'ai bien fait marrer mes copines au collège quand je leur ai montré le désastre.
*Au lycée: Les essais de maquillage sur les yeux. J'avais essayé le fond de teint, ça m'a pas convaincue, j'ai arrêté net, je n'en ai plus jamais remis. Je n'aimais pas du tout porter du rouge à lèvres. Soit. Ma mère me laissait me maquiller, je ne me maquille que les yeux. Autant que ça soit sympa. Y'a eu des essais heureux (le violet me va plutôt bien), et d'autres beaucoup moins: le jaune-eeeeh oui!- et surtout les paillettes! Oui oui, j'osais les paillettes sur les paupières hors réveillon de nouvel an! J'avais peur de rien XD
* Après, j'avais envie d'éclaircir mes cheveux, alors, sans conviction, j'ai utilisé à l'insu de ma mère (qui elle est une vraie blonde) son shampooing à la camomille pour les cheveux blonds. J'étais persuadée que ça ne marcherait pas, mais je voulais tenter. Sauf qu'un jour, j'étais sous le soleil avec ma mère, elle regarde mes cheveux et me dit "Ah ben, maintenant, je comprends pourquoi ma bouteille de shampooing se vidait aussi vite". J'avais des reflets jaune pisse immondes! Ma mère a été magnanime. Quelques jours après, elle m'achetait une coloration brune.
* Vers l'âge de 16/17 ans, je voulais des reflets rouge dans mes cheveux. J'avais un peu d'argent chez moi, j'achète une coloration "Rouge cuivré" de chez Schwartztruc (quel nom à coucher dehors, sérieux). Sur la boîte, la fille affichait de vrais cheveux rouges, je me doutais que mes cheveux ne ressembleraient pas vraiment à ça (je suis quand même brune....), mais j'attendais naïvement un résultat approchant. Sauf qu'en fait, dans "Rouge cuivré", 'y'avait surtout "cuivré".....et je me suis retrouvée avec les cheveux carrément orange! Le pire, c'est que le lendemain, je suis arrivée en cours en retard, donc je suis rentrée dans la salle de classe après tout le monde pour m'installer. J'entendais les chuchotements et les regards tandis que je m'asseyais. Et une copine m'a longtemps appelée Larusso......en rajoutant que ça ne m'allait pas si mal! En fait, le résultat n'était pas si affreux....mais pour une fois, j'étais bien ravie que les colorations ne tiennent pas sur mes cheveux, 2/3 semaines après, on n'en reparlerait plus!
* La coloration noir violine à 19 ans: j'ai toujours fait des reflets plutôt roux et auburn sur mes cheveux, j'avais déjà des reflets roux au soleil. Au début, la coloration n'est pas trop mal. Quand elle a commencé à virer au bout de quelques semaines, j'avais des reflets couleur vomi au soleil.
* Ma grosse bêtise que je fais toujours: M'épiler les sourcils moi-même. Je suis nulle, ça ressemble à rien, ils sont trop courts, pas réguliers, trop épais à la base et trop fins au bout, je fais hurler les esthéticiennes. A chaque fois, je me dis "bon, je laisse pousser, je me contente juste de faire l'entre-deux pour ne pas virer Frieda Kahlo, et je cours me les faire épiler". Sauf que la psychopathe du poil qui vit en moi ne l'entend pas ainsi. Dès que j'aperçois des poils qui repoussent, c'est plus fort que moi, j’attrape la pince à épiler....c'est pô gagné.