40 ans
5932
Sincèrement, maintenant, quand quelqu'un me dit qu'il n'a personne pour l'écouter, pour le soutenir, etc, j'y réfléchis à deux fois avant de le gober tout rond. Pourquoi ? Parce que je suis l'amie d'une personne qui dit ça.
Je suis là pour l'écouter, la soutenir, si je peux faire des recherches pour lui trouver une solution je les fais, je peux même y passer des heures, même si je vis loin d'elle. Sauf que, dans les moments où ça ne va pas parce que, parmi tous ses gros problèmes, un petit grain de sable vient encore plus coincer le rouage, il faut que tout le monde lui réponde tout de suite. Sinon elle en vient à dire que personne n'est là pour elle, que personne ne la soutient, voire pire.
Elle a du mal à comprendre que tout le monde a ses soucis, même s'ils lui paraissent dérisoires, et donc qu'on n'a pas forcément la possibilité de répondre au moindre claquement de doigt ou qu'on n'a pas nécessairement envie de rajouter ses problèmes à elles sur nos épaules sachant comment ça peut finir.
Alors je l'adore, c'est une femme géniale (qui flirte parfois avec les limites de ce qui est acceptable pour ses amies à cause de tous les problèmes qui lui tombent dessus), je la considère comme mon amie (et pourtant je ne donne pas ce statut à beaucoup de monde), mais maintenant que j'ai compris comment ça fonctionne, je l'ouvre un peu plus et je soutiens un peu moins. Et, surtout, j'évite de gober tout de suite la fameuse complainte du "personne n'est là pour moi", même si c'est vraiment dommage pour les personnes qui disent vrai.
Je suis là pour l'écouter, la soutenir, si je peux faire des recherches pour lui trouver une solution je les fais, je peux même y passer des heures, même si je vis loin d'elle. Sauf que, dans les moments où ça ne va pas parce que, parmi tous ses gros problèmes, un petit grain de sable vient encore plus coincer le rouage, il faut que tout le monde lui réponde tout de suite. Sinon elle en vient à dire que personne n'est là pour elle, que personne ne la soutient, voire pire.
Elle a du mal à comprendre que tout le monde a ses soucis, même s'ils lui paraissent dérisoires, et donc qu'on n'a pas forcément la possibilité de répondre au moindre claquement de doigt ou qu'on n'a pas nécessairement envie de rajouter ses problèmes à elles sur nos épaules sachant comment ça peut finir.
Alors je l'adore, c'est une femme géniale (qui flirte parfois avec les limites de ce qui est acceptable pour ses amies à cause de tous les problèmes qui lui tombent dessus), je la considère comme mon amie (et pourtant je ne donne pas ce statut à beaucoup de monde), mais maintenant que j'ai compris comment ça fonctionne, je l'ouvre un peu plus et je soutiens un peu moins. Et, surtout, j'évite de gober tout de suite la fameuse complainte du "personne n'est là pour moi", même si c'est vraiment dommage pour les personnes qui disent vrai.