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nicolas bedos insulte une jeune fille de "pute"

38 ans Dijon 47
Nenufar a écrit:
Alors le coup des insultes comme marque d'amour et de respect ouah oO, limite sexuellement comme vecteur d'excitation pour des nanas soumises qui aiment se faire  
insulter et encore...
Et puis si traiter une fille de pute et de connasse c'est faire preuve d'esprit je crois que je n'ai plus rien à dire, on est juste définitivement pas du même avis.


en même temps c'est une gamine qui a rapidement vu qu'elle pouvait faire le buzz en sortant avec un beau gosse plein qui gagne très bien sa vie. Faut pas oublié qu'elle est étudiante en audiovisuelle donc bon... Moi je trouve que les insultes c'est franchement limite il aurait eu beaucoup plus d'esprit en disant la même chose sur le fond mais en employant d'autres forme. Moi perso j’adhère pas du tout... et ça a beau faire "années 80" ils ne s'insultaient pas...
45 ans 04 5576
Ce topic me fait penser que je vieillis et mal. Je ne comprends pas comment ça peut être un jeu de séduction. Après, j'ai très vaguement vu la video c'est vrai. Mais bon tout de même, je ne capte pas.

C'est "djeuns", "in", "hype", de se faire traiter de p*te ?

Y a pas si longtemps, en plen -bip- avec mon copain (bon c'est vrai qu'on était au -bip - dans le -bip- avec une position -bip- et que la vache j'avais envie de -bip-), il a laissé échapper "Ce que tu fais sal*pe quand tu est comme ça". Je connais mon amour, c'était un "compliment" pour lui, une façon de me dire qu'il adorait, qu'il était excité mais j'ai quand même eu une milliseconde de "boudage".

Alors, je veillis mal ?
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Ca dépend des personnes, il y en a qui vont mal le prendre et d'autres bien. Quand on dit ce genre de chose, ça peut froisser (le mot est léger) ou pas. Ce n'est pas un compliment non plus mais ça peut aussi ne pas être une vraie insulte. Vu qu'il y avait le mot "érection" gravé sur son front quand il lui parlait et qu'elle avait l'air de bien k'avoir remarqué ... Bon en tout cas tout ce caca boudin (oui c'est mon mot à moi pour buzz) pour qu'ils finissent ensemble, finalement ceux qui n'étaient pas trop choqués ne s'étaient pas trompés.
49 ans Paris 9874
Toad a écrit:
Alors, je veillis mal ?


Pour moi ça n'a strictement aucun rapport avec l'âge. Il y a des femmes qui n'apprécieront pas d'entendre des grossièretés à leur encontre, ni au pieu, ni dans la cuisine, ni à 15 ans, ni à 55 ans... simplement parce que le mot employé est un "gros mot" et que ça bloque, quel que soit le contexte, quelle que soit l'intention, quel que soit le geste ou le regard qui accompagne ce mot.
Personnellement j'ai un attachement sans limite au langage et aux infinies variations qu'il permet. J'apprécie vraiment qu'un mot soit employé exactement dans le sens qui convient, je me sens devant les fautes de langue comme devant des aisselles puantes et j'ai envie d'expliquer à la personne que, non, ça ne demanderait pas tant d'efforts de faire un peu attention. En même temps, ce goût pour la précision dans l'usage de la langue va de pair avec la sensibilité à tout détournement de la langue (sachant que pour se permettre de détourner, il faut déjà bien savoir de quoi on parle au sens premier). Comme tout le monde j'ai étudié (au moins) pour le bac de français Baudelaire, et j'ai appris que "charogne" était un mot qui pouvait désigner bien autre chose que le cadavre d'une bête pourrissant au bord d'une route. Certes Bedos n'est pas Baudelaire, mais il n'est pas bien difficile de comprendre qu'on puisse tous appeler pute autre chose qu'une prostituée, voire même son contraire. C'est bien déprimant de voir tant d'insensibilité à la tendresse, ou d'imaginer que le seul contexte où "pute" est un mot tendre c'est en levrette... Mais bon, souvent les fleurs bleues sont bien incapables de vraie tendresse, et souvent les salauds sont des morceaux de tendre brioche. Note pour les paranos: mon discours est général et je ne vise aucune personne qui s'est exprimée ici en particulier.

Mais il y a quand même encore plus triste: les mots qu'on reprend, sans les comprendre, pour éviter de penser. Le dernier à la mode, et employé jusqu'à la nausée, c'est "le buzz". Quand on n'a rien, mais alors rien, à dire sur un sujet, la phrase qui clôt toute tentative de discussion et d'analyse c'est "tfasson tou sa c pour fère le buzz lol". Sur ce, je vais me pendre.
38 ans Dijon 47
je ne nie pas l'attirance sexuelle qu'il a pu y avoir entre eux elle était flagrante mais bon comme la dit bedos dans une autre émission (ardisson salut les terriens) s'il y avait une vrai actualité et pas le désert télévisuel que nous traversons en ce moment il n'y aurait pas eu de "buzz".

Ce que je n'aime pas c'est la manière, pourquoi l'insulté? pour voir si elle allait être offusquée et jouer les petites filles prudes en rougissant et tout et tout ou bien si elle allait avoir de la répartie? mouai même si l'émission passe à 1h du mat je trouve ça limite quand même!
V
74 ans 5070
si j'ai bien appris quelque chose dans ma tendre jeunesse, c'est qu'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui...
49 ans Paris 9874
nature a écrit:
si j'ai bien appris quelque chose dans ma tendre jeunesse, c'est qu'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui...


Et tu la comprends comment, cette phrase?
V
74 ans 5070
poupoule a écrit:
nature a écrit:
si j'ai bien appris quelque chose dans ma tendre jeunesse, c'est qu'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui...


Et tu la comprends comment, cette phrase?


Qu'on a chacun notre "sensibilité" sur l'humour, ce sur quoi je vais plaisanter pourrais passer pour insultant pour d'autres.

Là en l’occurrence, moi ça ne m'a pas choqué, parce qu'elle n'avait pas l'air choqué, et je crois qu'il l'a senti en conversant avec elle, et donc c'est permis ce genre d'humour que d'autres n'auraient pas trouvé drôle.

L'humour c'est aussi parfois une question de moment, de personne de contexte ...
35 ans Dans le sud ;) 5608
Citation:
Pour moi ça n'a strictement aucun rapport avec l'âge. Il y a des femmes qui n'apprécieront pas d'entendre des grossièretés à leur encontre, ni au pieu, ni dans la cuisine, ni à 15 ans, ni à 55 ans... simplement parce que le mot employé est un "gros mot" et que ça bloque, quel que soit le contexte, quelle que soit l'intention, quel que soit le geste ou le regard qui accompagne ce mot.
Personnellement j'ai un attachement sans limite au langage et aux infinies variations qu'il permet. J'apprécie vraiment qu'un mot soit employé exactement dans le sens qui convient, je me sens devant les fautes de langue comme devant des aisselles puantes et j'ai envie d'expliquer à la personne que, non, ça ne demanderait pas tant d'efforts de faire un peu attention. En même temps, ce goût pour la précision dans l'usage de la langue va de pair avec la sensibilité à tout détournement de la langue (sachant que pour se permettre de détourner, il faut déjà bien savoir de quoi on parle au sens premier). Comme tout le monde j'ai étudié (au moins) pour le bac de français Baudelaire, et j'ai appris que "charogne" était un mot qui pouvait désigner bien autre chose que le cadavre d'une bête pourrissant au bord d'une route. Certes Bedos n'est pas Baudelaire, mais il n'est pas bien difficile de comprendre qu'on puisse tous appeler pute autre chose qu'une prostituée, voire même son contraire. C'est bien déprimant de voir tant d'insensibilité à la tendresse, ou d'imaginer que le seul contexte où "pute" est un mot tendre c'est en levrette... Mais bon, souvent les fleurs bleues sont bien incapables de vraie tendresse, et souvent les salauds sont des morceaux de tendre brioche. Note pour les paranos: mon discours est général et je ne vise aucune personne qui s'est exprimée ici en particulier.

Mais il y a quand même encore plus triste: les mots qu'on reprend, sans les comprendre, pour éviter de penser. Le dernier à la mode, et employé jusqu'à la nausée, c'est "le buzz". Quand on n'a rien, mais alors rien, à dire sur un sujet, la phrase qui clôt toute tentative de discussion et d'analyse c'est "tfasson tou sa c pour fère le buzz lol". Sur ce, je vais me pendre.


Poupoule, si j'étais un mec je t'aurais épousée juste pour cette réponse
49 ans Paris 9874
MademoiselleK a écrit:
Poupoule, si j'étais un mec je t'aurais épousée juste pour cette réponse


Y'a moyen de moyenner ;)
45 ans 04 5576
Poupoule (je ne ne quote pas mais),

tu as raison et je le reconnais bien : pour mon copain, c'était un mot tendre. Pour moi non. Mais bon, je suis faite comme ça ! Il le comprend. Et il est fait comme ça ! et je le comprends !

Ce qui me parait plus étrange c'est qu'à la première rencontre, on puisse jouer à cela. Cela dit comme je le disais je n'ai pas vraiment regardé la vidéo. Peut être qu'effectivement, les regards ont fait que...
Mais à froid, là comme ça, non pour moi "p*te" restera toujours une insulte.
Ce qui m'a étonné c'était ton qualificatif de "charmant", je crois. Mais encore une fois, je n'ai peut être pas le contexte pour le saisir.
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
En fait ça aurait pu être grave s'il avait mal estimé le caractère de la personne en face et qu'elle l'avait très mal pris. Il aurait aussi pu vraiment se vautrer.
46 ans 2032
Et si au lieu de Nicolas Bedos, ça avait été DSK, ou un autre vieillard pervers, qui avait dit à cette jeune fille qu'elle était "comme toutes les putes", vous croyez que ça serait passé aussi bien ?
Le gamin est jeune, relativement attirant (chacun ses goûts, hein, il a quand même hérité de la tête de son père ;) ), tout de suite c'est plus facile de faire passer ça pour de la séduction un peu trash.

Moi, comme Toad, j'aime pas. J'aime pas non plus qu'on me traite de salope au pieu, et ça me viendrait pas à l'idée, même sous le coup de l'excitation, de dire à mon gars "ah oui t'aimes ça vieux vicelard" :lol:
49 ans Paris 9874
Toad a écrit:
Ce qui me parait plus étrange c'est qu'à la première rencontre, on puisse jouer à cela.


Au contraire, je trouve que la première rencontre est particulièrement propice à ce type de jeu. On "teste" l'autre, on voit qui on a en face de soi, on interroge sa nature... au fond c'est moins drôle avec quelqu'un qu'on connaît bien et dont on sait dajà s'il le prendra bien ou mal. Et le risque de se vautrer augmente justement le plaisir. Je préfère mille fois un mec qui m'aborde dans un bar en me disant "ça va pute?" que "et vous faites quoi sinon dans la vie?". Le premier a une chance d'être un con, le deuxième c'est juste une certitude.
49 ans Paris 9874
DDounette a écrit:
En fait ça aurait pu être grave s'il avait mal estimé le caractère de la personne en face et qu'elle l'avait très mal pris. Il aurait aussi pu vraiment se vautrer.


Non, ça n'aurait pas été "grave", ça aurait été drôle. IL était gagnant de tous points de vue. C'est son métier la répartie, je le rappelle quand même hein. C'est pas M. Vendetta le type.
B I U