391
Bon, je viens après la bataille ( :lol: ce n'en est pas une en réalité).
Je pense qu'en fait, du moins, de mon point de vue un peu externe du fait que je vous lis avec le recul, vous n'êtes pas en désaccord, mais simplement, vous n'avez pas posé les mêmes limites au sujet.
1) Je pense que pour l'obésité morbide, HORMIS les cas culturels, et mettons, une marge de 10% liée uniquement à l'alimentation (comprenant un contexte d'éducation, de finances, d'alimentation de proximité), les causes sous-jacentes sont liées à un dysfonctionnement médical ou psychologique.
2) Je pense que pour le surpoids, à l'obésité ("légère" si on peut dire), cette marge est plus élevée. Quand je dis que je connais de bons vivants pour lesquels c'est lié à l'alimentation, je parle pas de rondouillards en surpoids, mais bien de personnes obèses.
Je peux citer un ami de ma mère, qui a beaucoup voyagé, notamment en Turquie, où il mangeait beaucoup trop richement par rapport à son activité physique. Sédentaire, mais consommant plus qu'il ne lui en fallait parce qu'il ADORE vraiment goûter les mets, les plats turcs (qui peuvent être très lourds). Je sais que je ne le connais pas de manière intime comme une personne de ma famille, et qu'au final, on ne connait réellement jamais personne, mais je n'ai jamais décelé chez lui de soucis psychologique (ni avec la nourriture, ni avec son image d'ailleurs).
Ou encore mon oncle, qui vit de manière sédentaire, a horreur de cuisiner et déjeune / dîne H24 au restaurant. D'ailleurs, il est raisonnable dans ses plats, et il varie beaucoup. Mais mine de rien, le restaurant c'est peut être bon, mais c'est trop riche. Pas de psychologique non plus, mais un dysfonctionnement plutôt social / culturel (à savoir que mettre les pieds dans une cuisine c'est pas son truc :lol: ).
Par contre, ma grand mère était une mangeuse compulsive parce qu'elle était malheureuse dans sa vie. Elle est devenue obèse parce qu'elle mangeait trop, mais elle mangeait trop parce qu'elle n'allait pas bien. Bien que pendant des années, on l'ait taxé (le corps médical) de gourmande excessive, elle avait en réalité, de l'hyperphagie. C'est dramatique parce que ça lui a ruiné sa vie (à une époque où ce n'était pas encore perçu).
Bien sur, ces exemples valent ce qu'ils valent, à savoir que ce ne sont que quelques personnes sur l'ensemble de l'humanité :lol:.
Mais là où je pense que le curseur pose problème, c'est que l'auteur du sujet parle d'une généralité sur la prise de poids, et que certaines des réponses visent l'obésité morbide qui est un pan je dirai, spécifique.
Je crois qu'effectivement, pour atteindre ce stade de poids, il faut en plus de l'alimentation, d'autres facteurs psychologiques ou médicaux.
Mais pour des prises de poids conséquentes en général, je crois que l'alimentation peut être un facteur seul.
Gniah, j'espère être claire. De ce que je lis, vos discours ne se contrarient pas réellement, puisque vous ne parlez pas exactement de la même chose.
Parenthèses:
• Quant à la RA, je suis tout à fait d'accord avec au dessus, c'est pour se réconcilier avec la nourriture, avec l'acte de manger pour manger après des régimes et / ou des TCA. Du coup, on s'éloigne du thème initial.
• Sinon, oui, le set point évolue dans la vie (notamment après les grossesses) encore que cela, de nouveau, dépende des individus (certaines femmes gardent une partie du poids grossesse, d'autres le perdent radicalement, voir plus encore). Je crois que le set point est intimement lié aussi au métabolisme, et le métabolisme est inique: certains peuvent s'avaler le pot de nutella et brûler les calories, certaines peuvent s'avaler le pot de nutella et ça finit droit dans les hanches ><".
Et la RA est dans ce sens une méthode non pas infaillible (mais la faille est bien liée à l'humain; pas au processus de RA) qui permet de se retrouver un set point et une forme de stabilité.
Je pense qu'en fait, du moins, de mon point de vue un peu externe du fait que je vous lis avec le recul, vous n'êtes pas en désaccord, mais simplement, vous n'avez pas posé les mêmes limites au sujet.
1) Je pense que pour l'obésité morbide, HORMIS les cas culturels, et mettons, une marge de 10% liée uniquement à l'alimentation (comprenant un contexte d'éducation, de finances, d'alimentation de proximité), les causes sous-jacentes sont liées à un dysfonctionnement médical ou psychologique.
2) Je pense que pour le surpoids, à l'obésité ("légère" si on peut dire), cette marge est plus élevée. Quand je dis que je connais de bons vivants pour lesquels c'est lié à l'alimentation, je parle pas de rondouillards en surpoids, mais bien de personnes obèses.
Je peux citer un ami de ma mère, qui a beaucoup voyagé, notamment en Turquie, où il mangeait beaucoup trop richement par rapport à son activité physique. Sédentaire, mais consommant plus qu'il ne lui en fallait parce qu'il ADORE vraiment goûter les mets, les plats turcs (qui peuvent être très lourds). Je sais que je ne le connais pas de manière intime comme une personne de ma famille, et qu'au final, on ne connait réellement jamais personne, mais je n'ai jamais décelé chez lui de soucis psychologique (ni avec la nourriture, ni avec son image d'ailleurs).
Ou encore mon oncle, qui vit de manière sédentaire, a horreur de cuisiner et déjeune / dîne H24 au restaurant. D'ailleurs, il est raisonnable dans ses plats, et il varie beaucoup. Mais mine de rien, le restaurant c'est peut être bon, mais c'est trop riche. Pas de psychologique non plus, mais un dysfonctionnement plutôt social / culturel (à savoir que mettre les pieds dans une cuisine c'est pas son truc :lol: ).
Par contre, ma grand mère était une mangeuse compulsive parce qu'elle était malheureuse dans sa vie. Elle est devenue obèse parce qu'elle mangeait trop, mais elle mangeait trop parce qu'elle n'allait pas bien. Bien que pendant des années, on l'ait taxé (le corps médical) de gourmande excessive, elle avait en réalité, de l'hyperphagie. C'est dramatique parce que ça lui a ruiné sa vie (à une époque où ce n'était pas encore perçu).
Bien sur, ces exemples valent ce qu'ils valent, à savoir que ce ne sont que quelques personnes sur l'ensemble de l'humanité :lol:.
Mais là où je pense que le curseur pose problème, c'est que l'auteur du sujet parle d'une généralité sur la prise de poids, et que certaines des réponses visent l'obésité morbide qui est un pan je dirai, spécifique.
Je crois qu'effectivement, pour atteindre ce stade de poids, il faut en plus de l'alimentation, d'autres facteurs psychologiques ou médicaux.
Mais pour des prises de poids conséquentes en général, je crois que l'alimentation peut être un facteur seul.
Gniah, j'espère être claire. De ce que je lis, vos discours ne se contrarient pas réellement, puisque vous ne parlez pas exactement de la même chose.
Parenthèses:
• Quant à la RA, je suis tout à fait d'accord avec au dessus, c'est pour se réconcilier avec la nourriture, avec l'acte de manger pour manger après des régimes et / ou des TCA. Du coup, on s'éloigne du thème initial.
• Sinon, oui, le set point évolue dans la vie (notamment après les grossesses) encore que cela, de nouveau, dépende des individus (certaines femmes gardent une partie du poids grossesse, d'autres le perdent radicalement, voir plus encore). Je crois que le set point est intimement lié aussi au métabolisme, et le métabolisme est inique: certains peuvent s'avaler le pot de nutella et brûler les calories, certaines peuvent s'avaler le pot de nutella et ça finit droit dans les hanches ><".
Et la RA est dans ce sens une méthode non pas infaillible (mais la faille est bien liée à l'humain; pas au processus de RA) qui permet de se retrouver un set point et une forme de stabilité.