Poupee_Russe a écrit:Si maintenant la victime est contrainte financièrement, c'est pour moi la même chose. C'est une relation sexuelle sur la base d'un non-consentement.
Même si cette personne est contrainte financièrement. En faisant le choix de se prostituer plutôt qu'autre chose et d'accepter un client, la relation sexuelle devient de facto basée sur un consentement mutuel entre le client et le(la) prostitué(e).
Poupee_Russe a écrit:On peut considérer que certains (voir tous) font ce choix de manière non contrainte et malgré tout considérer que leur choix n'est pas compatible avec la société qu'on souhaite et qu'il est légitime moralement de l'interdire. Notre vie entière est contrainte par la loi, nos libertés réduites au nom de la vie en société.
Ce que tu souhaites ne regarde que toi. Tu ne dois pas l'imposer aux autres. Pour la morale c'est la même chose.
Un jour un gars a décidé que le choix sexuel des homosexuels n'était pas compatible avec la société qu'on souhaite et qu'il était moralement légitime de l'interdire. Il s'appelait Adolf.
LovelyLexy a écrit:Si tu choisis de le faire pour mettre du beurre dans les épinards, c'est que tu manques d'argent, donc que tu es contraint.
Quand tu mets du beurre dans les épinards, c'est que tu as déjà les épinards, tu n'es donc pas contraint.
LovelyLexy a écrit:Ce que tu dis de la prostitution, on l'a dit de l'esclavage aussi, et il a été aboli.
L'esclavage n'était pas un choix (la discussion était sur la prostitution volontaire). Il convient de ne pas mélanger les carottes et les navets.
Ce sur quoi il faut lutter c'est contre la précarité et la traite des êtres humains. S'emballer sur de l’esbroufe politicienne sans aucune portée sociale, c'est de la naïveté ou de la bêtise.