poupoule a écrit:Yuutsu a écrit:Je n'interviendrai plus dans ce débat parce qu'il tourne en rond
Sympa! tu devrais nous éclairer pour que nous tournions plus droit.
C'est si gentiment demandé.
En gros, tout le monde est d'accord sur une chose:
Il y a des prostitué(e)s qui ont tout a fait choisi leur "voie" et sont satisfait(e)s de leur condition. Pour ce qui est à mon sens une minorité, l'abolition serait une belle restriction des libertés.
De l'autre côté, il y a des prostitué(e)s qui le sont par décision de leur mac, sous contrainte, et qui sont violé(e)s chaque jour, voire chaque heure. A mon avis, la grande majorité, maintenant.
Bon, alors d'un côté il y a ceux qui essaient plutôt de se mettre du point de vue des premiers, en voyant la prostitution sous son "bon" côté, puis de l'autre ceux qui essaient plutôt de se mettre du point de vue des seconds, et qui voient du coup surtout les travers et les horreurs de cette pratique.
Soit.
En gros, là, on se chicane pour savoir qui a raison sur la réalité de la prostitution, quelque part.
Sans apporter de solutions ni pour les uns, ni pour les autres.
Personnellement, si je suis pour l'abolition pure et simple, c'est que je n'arrive pas à trouver de moyen pour faire en sorte de protéger assez tous ceux qui ont besoin de l'être.
La morale, c'est pas mon truc, chacun fait bien ce qu'il veut, mais c'est justement ce qui me gêne, c'est que pour la majorité la volonté de se prostituer n'est pas là.
Bref, voilà pourquoi à mon avis le débat tourne en rond. Au lieu de chercher des solutions (alternatives à l'abolition ou à la pénalisation du client, j'entends), on s'engueule sur des "détails" sur quand est-ce qu'il y a consentement, etc... Alors qu'au final je pense qu'on est tous d'accord pour dire que dans le milieu, il y a des consentants (qui n'ont pas vraiment besoin de l'aide de quiconque, du coup), et des non consentants.
J'espère m'être assez clairement exprimée. Sur ce, je retourne chez l'odieux connard, ça me détend un peu plus... ;)