NON les filles. Arrêtez. On ne plaisante pas avec ce genre de choses.
La SNCF c'est le MAL.
Je sais pas trop quoi dire pour aider vu que je pense être encore dedans malgré ma petite victoire.
De plus chaque phobie nous appartient.
Tout ce que je peux dire c'est que lundi, sur l'autoroute, j'ai pris conscience que j'avais du pouvoir sur mon angoisse.
Pas que je pouvais "contrôler" et tout, mais que c'était de moi que ça venait, et pas de l'extérieur.
Que ma peur ne venait pas du dehors, ne m'agressait pas. Qu'elle venait de moi toute seule, qu'elle me servait à me protéger de quelque chose, et que cette protection était en train de devenir obsolète.
Mais ça fait plus de 2 ans que je travaille dessus et là ce sont les premiers vrais résultats, donc le chemin peut être long...
Par contre vous avez pensé à prendre un cours hors forfait dans une auto-école en expliquant votre souci?
Je l'ai fait et ça n'a pas été la guérison soudaine, pas de miracle, mais ça m'a aidé à me sécuriser en repérant des comportements inadaptés de ma part.
Ce que m'a surtout dit le moniteur, c'est que j'étais prudente donc bien, mais que je restais focalisée trop longtemps sur le danger éventuel auquel je venais d'échapper (genre une voiture qui a failli griller le stop, moi je ralentis au cas où, donc prudente, mais après je reste stressée pendant 5 minutes parce que "elle aurait pu griller le stop". En fait je me fais des films.)
En gros il m'a dit de me détendre.
Là j'ai compris que le fait d'être tendue en permanence comme une ficelle de string ne faisait qu'accentuer ma panique en lui laissant la porte grande ouverte.
Je sais que c'est facile à dire et presque impossible à faire, mais je crois qu'il est important dans notre situation de capter notre part de responsabilité là-dedans.
Dans le sens où toute notre attitude est une invitation à la panique.
Comme si nous voulions qu'elle vienne, pour nous empêcher de conduire, et donc de mourir, ou de faire du mal aux autres.
En tous cas c'est comme ça que je le ressens en ce moment...