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le CPE pour ou contre?

45 ans 64 552
Tu sais, tu me reproches de généraliser mais penses-tu sincérement que tu sois un échantillon représentatif de TOUS les chômeurs ???
Je suis bien consciente que le chômage n'est pas  
une situaton facile, je vois suffisamment de clients en galère à mon boulot. Mais quand je lis que même si t'as pas de taf', tu préfères rester au chômage qu'accepter un CPE :shock: :shock: :shock: C'est vrai que c'est encore mieux le chômage pour trouver un appart, faire un crédit...
Pour moi, rien n'empêche d'accepter un CPE et de continuer à chercher du taf' en parallèle. Et je pense que sur un CV, un CPE interrompu sera plus valorisé qu'une période de chômage.
42 ans Erstein 1317
je suis pas representatif de tout les chomeurs, mais j'en fait partie, ce qui prouve bien qu'il ya plusieurs sortes de chomeurs, donc faut pas generaliser c tout
j'ai pas dit que je voulais rester au chomage, j'ai dit que jme bouge le cul pour trouver du boulot, cdd, interim ou cdi! mais effectivement le cpe j'en voudrais pas et c mon choix!
maintenant si effectivement il baisse la periode d'essai a un an et que le renvoi doit etre justifié , la daccord! sinon jpense que j'y reflechirai lgtps!
38 ans 947
mumu64240 a écrit:
Tu sais, tu me reproches de généraliser mais penses-tu sincérement que tu sois un échantillon représentatif de TOUS les chômeurs ???
Je suis bien consciente que le chômage n'est pas une situaton facile, je vois suffisamment de clients en galère à mon boulot. Mais quand je lis que même si t'as pas de taf', tu préfères rester au chômage qu'accepter un CPE :shock: :shock: :shock: C'est vrai que c'est encore mieux le chômage pour trouver un appart, faire un crédit...
Pour moi, rien n'empêche d'accepter un CPE et de continuer à chercher du taf' en parallèle. Et je pense que sur un CV, un CPE interrompu sera plus valorisé qu'une période de chômage.



je suis entièrement d'accord
38 ans 92 / 69 5897
Pour vous donner une idée, et pourquoi j'en peux plus... (lettre du secrétaure général de nanterre, je rappelle que l'université est totallment fermée, on entame la cinquième seaine sans cours..)

Cher(e)s collègues,

Après trois semaines de fortes perturbations sur le campus de Nanterre je vous propose de faire le point sur la situation en commençant par un rappel des évènements.

Le mouvement de contestation provoqué au niveau national par le « contrat première embauche » (CPE) s'est traduit, sur le campus de l'Université Paris X - Nanterre, par des troubles à l'ordre public, dès le 17 février dernier. Dans la semaine du 27 février au 3 mars, des étudiants grévistes ont mis en place des barrages alternativement bloquants ou filtrants au niveau des bâtiments de la barre A à E. Durant cette semaine, les agents de sécurité de l'Université ont comptabilisé 11 interventions en raison de bagarres entre étudiants. Dans la semaine du 6 au 10 mars, l'ensemble des bâtiments du campus ouverts aux usagers a fait l'objet de barrages bloquants. Durant cette semaine, les agents de sécurité ont procédé à 65 interventions pour des affrontements, 5 étudiants ont été blessés et un autre a été victime de propos à caractère antisémite.

Le lundi 13 mars, en réponse aux derniers évènements de violence en date, les agents de sécurité ont donné la consigne aux étudiants présents de rentrer chez eux dans la mesure où les enseignements étaient empêchés par le blocage des bâtiments par des étudiants opposés au CPE. En outre, il s'agissait d'éviter que les groupes antagonistes (étudiants partisans et étudiants opposants au blocage) se trouvent à nouveau face à face. Ce même jour, le président a pris un arrêté sur le fondement notamment des dispositions de l'article 5 du décret n° 85-827 du 31 juillet 1985 qui l'autorise à prendre « toute mesure utile pour assurer le maintien de l'ordre ». Cet arrêté prévoit la fermeture du campus de l'Université Paris X avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre. Il prévoit que le fonctionnement des services administratifs doit continuer et que les tests de langues du 18 mars sont maintenus.

A la suite d’informations convergentes données par les services des Renseignements Généraux de la Préfecture de Paris et des Hauts-de-Seine, la consultation électorale de l'ensemble des étudiants de l'université prévue le 14 mars n’a pu se tenir. A cet égard, il est opportun de souligner que le même jour, des bandes d'individus ont été repérées sur le campus en possession d'armes de 6ème catégorie.

Pendant cette période j'ai choisi de rester au plus près de l'équipe de sécurité de Jean-Luc GUINOT qui effectue un travail particulièrement difficile et qui s'interroge parfois sur le rôle qu'elle doit jouer. L'objectif premier a été d'assurer la sécurité des personnes et particulièrement celle des personnels administratifs. Sur tous les fronts, à l'extérieur des bâtiments pour éviter les affrontements entre étudiants grévistes et non grévistes, à l'intérieur des bâtiments pour débloquer les issues de secours ou les circulations, ce qui a amené parfois des heurts violents avec les étudiants. Je rends une nouvelle fois hommage à leur sang froid, à leur efficacité et à leur disponibilité et les remercie vivement.

Presque quotidiennement, en fonction des informations recueillies par l'équipe de Jean-Luc GUINOT et des décisions de l'équipe de Direction souvent élargies aux Directeurs d'UFR, j'ai donné les instructions aux chefs de service pour que la sécurité des personnels soit assurée en leur demandant de veiller à leur diffusion auprès de leur personnel. C'est ainsi que j'ai autorisé très rapidement les personnels de la barre A à E à retarder leur prise de service de façon à éviter les affrontements de début de matinée. Attentif aux problèmes de sécurité et alerté par des agents qui se sentaient humiliés d'avoir à justifier leur identité pour rejoindre leur lieu de travail, j'ai rappelé l'existence du droit de retrait reconnu aux fonctionnaires et diffusé une note du SAJIX en précisant le dispositif. Le 15 mars, compte tenu des fortes tensions, j'ai demandé aux vigiles de ne pas laisser les personnels entrer dans les bâtiments C, D et E et les ai autorisés à rentrer chez eux.

Aujourd'hui lundi 20 mars, le campus de Nanterre est toujours fermé. Un amphi est laissé ouvert au bâtiment A pour permettre le débat. En cas d’incident, je demanderai aux vigiles de faire évacuer les personnels des services situés dans ce bâtiment. Cet après-midi un conseil d'Administration extraordinaire fera le point et débattra sur la situation du campus de Nanterre.

Outre les informations et instructions que je donnerai par mèl aux chefs de service ou directement à chacun d'entre vous, je vous propose cette semaine de faire le point avec vous, service par service. Cela vous permettra de vous exprimer sur ce qui s’est passé au cours des dernières semaines et sur les conséquences de ce mouvement pour votre travail dans les semaines à venir. Je pourrai ainsi transmettre les informations nécessaires aux différentes instances de l'université qui devront prendre les mesures adéquates pour la suite de l'année universitaire.

Conscient des difficultés rencontrées par tous, je vous assure de mon soutien et de ma disponibilité autant que de besoin.

Gilles GAY

Secrétaire Général
S
37 ans Expat 1410
Hallucinant :shock:
38 ans 92 / 69 5897
L'assemblé eextraordinaire qui devait se dérouler aujorud'hui a été annulé pour violence...


même ça ! même une réunion entre profs...
56 ans Boulogne Billancourt 629
Comme souvent, on entend tout et n'importe quoi dans la presse, dans les discussions, etc.

Un truc à faire est d'essayer d'avoir des informations de première main. Comme par exemple d'avoir accés au texte de la loi.

http://ameli.senat.fr/publication_pl/2005-2006/242.html
Dans ce texte, il faut recherche Emploi et formation

Je ne suis pas juriste, donc j'ai pu me tromper, mais il est inscrit

PROJET DE LOI

pour l’égalité des chances.

(Texte définitif)

Donc ça semble être le bon.

Ce texte respire un peu la skizophrénie. D'un coté il y a des dispositions qui semblent aller dans le bon sens comme par exemple le fait que

Citation:
La durée des contrats de travail, précédemment conclus par le salarié avec l'entreprise, ainsi que la durée des missions de travail temporaire effectuées par le salarié au sein de l'entreprise dans les deux années précédant la signature du contrat première embauche, de même que la durée des stages réalisés au sein de l'entreprise sont prises en compte dans le calcul de la période prévue à l'alinéa précédent.


L'alinéa précedent :

Citation:
Ce contrat est soumis aux dispositions du code du travail, à l'exception, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, de celles des articles L. 122‑4 à L. 122-11, L. 122-13 à L. 122-14-14 et L. 321-1 à L. 321-17 du même code.


(ils n'ont pas encore compris l'utilité des liens hypertextes au parlement...)

J'imagine qu'il s'agit de ce que l'on appelle la période d'essai de 2 ans.

En revanche, ce qui suit est moins bon :

Citation:
En cas de rupture du contrat, à l'initiative de l'employeur, au cours des deux premières années, il ne peut être conclu de nouveau contrat première embauche entre le même employeur et le même salarié avant que ne soit écoulé un délai de trois mois à compter du jour de la rupture du précédent contrat.


Donc, en refléchissant un peu et en tirant partie du texte.

Citation:
Lorsque l'employeur est à l'initiative de la rupture et sauf faute grave ou force majeure, la présentation de la lettre recommandée fait courir, dès lors que le salarié est présent depuis au moins un mois dans l'entreprise, un préavis. La durée de celui-ci est fixée à deux semaines, dans le cas d'un contrat conclu depuis moins de six mois à la date de la présentation de la lettre recommandée, et à un mois dans le cas d'un contrat conclu depuis au moins six mois ;


Citation:
Les travailleurs involontairement privés d'emploi, aptes au travail et recherchant un emploi au sens de l'article L. 351-1 du code du travail, ayant été titulaires du contrat mentionné au I pendant une durée minimale de quatre mois d'activité ont droit, dès lors qu'ils ne justifient pas de références de travail suffisantes pour être indemnisés en application de l'article L. 351-3 du même code, à une allocation forfaitaire versée pendant deux mois.


On peut faire un calcul simple :

Soient 24 mois de période d'essai.
    Au 21 ème mois, on vire le sujet
    Le sujet ayant plus de 6 mois d'ancienneté, il a droit à 1 mois de préavis
    Les 2 mois suivants, il touche le chomage
    Les 3 mois passés, on lui signe un nouveau cpe
    On remet les compteurs à 0
    On recommence


Pour un étudiant qui sort de l'école à 24 ans, on dira que la précarité dure 2 ans. En revanche pour un jeune qui sort de BEP/CAP c'est au moins 4 ans de galère.

Est-ce que des juristes pourraient confirmer ou infirmer cette analyse ?

Et n'oublions pas une chose, même si l'employeur qui utilise un CPE est aidé par l'état, un CPE reste tout de même plus couteux qu'un stage. Même si ce stage fait l'objet d'une gratification.

Donc, alors, le CPE, ben non merci. Même si j'ai passé l'age.
56 ans Boulogne Billancourt 629
Comme souvent, on entend tout et n'importe quoi dans la presse, dans les discussions, etc.

Un truc à faire est d'essayer d'avoir des informations de première main. Comme par exemple d'avoir accés au texte de la loi.

http://ameli.senat.fr/publication_pl/2005-2006/242.html
Dans ce texte, il faut recherche Emploi et formation

Je ne suis pas juriste, donc j'ai pu me tromper, mais il est inscrit

PROJET DE LOI

pour l’égalité des chances.

(Texte définitif)

Donc ça semble être le bon.

Ce texte respire un peu la skizophrénie. D'un coté il y a des dispositions qui semblent aller dans le bon sens comme par exemple le fait que

Citation:
La durée des contrats de travail, précédemment conclus par le salarié avec l'entreprise, ainsi que la durée des missions de travail temporaire effectuées par le salarié au sein de l'entreprise dans les deux années précédant la signature du contrat première embauche, de même que la durée des stages réalisés au sein de l'entreprise sont prises en compte dans le calcul de la période prévue à l'alinéa précédent.


L'alinéa précedent :

Citation:
Ce contrat est soumis aux dispositions du code du travail, à l'exception, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, de celles des articles L. 122‑4 à L. 122-11, L. 122-13 à L. 122-14-14 et L. 321-1 à L. 321-17 du même code.


(ils n'ont pas encore compris l'utilité des liens hypertextes au parlement...)

J'imagine qu'il s'agit de ce que l'on appelle la période d'essai de 2 ans.

En revanche, ce qui suit est moins bon :

Citation:
En cas de rupture du contrat, à l'initiative de l'employeur, au cours des deux premières années, il ne peut être conclu de nouveau contrat première embauche entre le même employeur et le même salarié avant que ne soit écoulé un délai de trois mois à compter du jour de la rupture du précédent contrat.


Donc, en refléchissant un peu et en tirant partie du texte.

Citation:
Lorsque l'employeur est à l'initiative de la rupture et sauf faute grave ou force majeure, la présentation de la lettre recommandée fait courir, dès lors que le salarié est présent depuis au moins un mois dans l'entreprise, un préavis. La durée de celui-ci est fixée à deux semaines, dans le cas d'un contrat conclu depuis moins de six mois à la date de la présentation de la lettre recommandée, et à un mois dans le cas d'un contrat conclu depuis au moins six mois ;


Citation:
Les travailleurs involontairement privés d'emploi, aptes au travail et recherchant un emploi au sens de l'article L. 351-1 du code du travail, ayant été titulaires du contrat mentionné au I pendant une durée minimale de quatre mois d'activité ont droit, dès lors qu'ils ne justifient pas de références de travail suffisantes pour être indemnisés en application de l'article L. 351-3 du même code, à une allocation forfaitaire versée pendant deux mois.


On peut faire un calcul simple :

Soient 24 mois de période d'essai.
    Au 21 ème mois, on vire le sujet
    Le sujet ayant plus de 6 mois d'ancienneté, il a droit à 1 mois de préavis
    Les 2 mois suivants, il touche le chomage
    Les 3 mois passés, on lui signe un nouveau cpe
    On remet les compteurs à 0
    On recommence


Pour un étudiant qui sort de l'école à 24 ans, on dira que la précarité dure 2 ans. En revanche pour un jeune qui sort de BEP/CAP c'est au moins 4 ans de galère.

Est-ce que des juristes pourraient confirmer ou infirmer cette analyse ?

Et n'oublions pas une chose, même si l'employeur qui utilise un CPE est aidé par l'état, un CPE reste tout de même plus couteux qu'un stage. Même si ce stage fait l'objet d'une gratification.

Donc, alors, le CPE, ben non merci. Même si j'ai passé l'age.
56 ans Boulogne Billancourt 629
Comme souvent, on entend tout et n'importe quoi dans la presse, dans les discussions, etc.

Un truc à faire est d'essayer d'avoir des informations de première main. Comme par exemple d'avoir accés au texte de la loi.

http://ameli.senat.fr/publication_pl/2005-2006/242.html
Dans ce texte, il faut recherche Emploi et formation

Je ne suis pas juriste, donc j'ai pu me tromper, mais il est inscrit

PROJET DE LOI

pour l’égalité des chances.

(Texte définitif)

Donc ça semble être le bon.

Ce texte respire un peu la skizophrénie. D'un coté il y a des dispositions qui semblent aller dans le bon sens comme par exemple le fait que

Citation:
La durée des contrats de travail, précédemment conclus par le salarié avec l'entreprise, ainsi que la durée des missions de travail temporaire effectuées par le salarié au sein de l'entreprise dans les deux années précédant la signature du contrat première embauche, de même que la durée des stages réalisés au sein de l'entreprise sont prises en compte dans le calcul de la période prévue à l'alinéa précédent.


L'alinéa précedent :

Citation:
Ce contrat est soumis aux dispositions du code du travail, à l'exception, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, de celles des articles L. 122‑4 à L. 122-11, L. 122-13 à L. 122-14-14 et L. 321-1 à L. 321-17 du même code.


(ils n'ont pas encore compris l'utilité des liens hypertextes au parlement...)

J'imagine qu'il s'agit de ce que l'on appelle la période d'essai de 2 ans.

En revanche, ce qui suit est moins bon :

Citation:
En cas de rupture du contrat, à l'initiative de l'employeur, au cours des deux premières années, il ne peut être conclu de nouveau contrat première embauche entre le même employeur et le même salarié avant que ne soit écoulé un délai de trois mois à compter du jour de la rupture du précédent contrat.


Donc, en refléchissant un peu et en tirant partie du texte.

Citation:
Lorsque l'employeur est à l'initiative de la rupture et sauf faute grave ou force majeure, la présentation de la lettre recommandée fait courir, dès lors que le salarié est présent depuis au moins un mois dans l'entreprise, un préavis. La durée de celui-ci est fixée à deux semaines, dans le cas d'un contrat conclu depuis moins de six mois à la date de la présentation de la lettre recommandée, et à un mois dans le cas d'un contrat conclu depuis au moins six mois ;


Citation:
Les travailleurs involontairement privés d'emploi, aptes au travail et recherchant un emploi au sens de l'article L. 351-1 du code du travail, ayant été titulaires du contrat mentionné au I pendant une durée minimale de quatre mois d'activité ont droit, dès lors qu'ils ne justifient pas de références de travail suffisantes pour être indemnisés en application de l'article L. 351-3 du même code, à une allocation forfaitaire versée pendant deux mois.


On peut faire un calcul simple :

Soient 24 mois de période d'essai.
    Au 21 ème mois, on vire le sujet
    Le sujet ayant plus de 6 mois d'ancienneté, il a droit à 1 mois de préavis
    Les 2 mois suivants, il touche le chomage
    Les 3 mois passés, on lui signe un nouveau cpe
    On remet les compteurs à 0
    On recommence


Pour un étudiant qui sort de l'école à 24 ans, on dira que la précarité dure 2 ans. En revanche pour un jeune qui sort de BEP/CAP c'est au moins 4 ans de galère.

Est-ce que des juristes pourraient confirmer ou infirmer cette analyse ?

Et n'oublions pas une chose, même si l'employeur qui utilise un CPE est aidé par l'état, un CPE reste tout de même plus couteux qu'un stage. Même si ce stage fait l'objet d'une gratification.

Donc, alors, le CPE, ben non merci. Même si j'ai passé l'age.
37 ans Bordeaux 739
En meme temps, je ne crois pas que ca soit l'interet du patron de virer un jeune en CPE et de le reprendre 3mois apres... D'une part car lui va se retrouver sans employé pendnat ces 3mois, d'autre part car je doute que le jeune employé se laisse réembaucher facilement (en tout cas moi je me casserais vite fait...)


Je crois simplement qu'il faut trouver un dispositif permettant de limiter les abus : baisser la périiode d'essai à 1an permettrait deja d'etre quasiment sure que former un nouvel epmloyé tous les ans serait plus coiteux que de se mettre a payer les charges sur un employé deja formé...
De meme, une obligation de founrir un papier signé donnant le motif du licenciement permettra a l'employé de contester plus facilement s'il y a necessité, mais également d'apporter une "preuve" au futur employeur que son CPE n'avait pas été rompu pour incompetence par exemple...
56 ans Boulogne Billancourt 629
Etoile64 a écrit:
En meme temps, je ne crois pas que ca soit l'interet du patron de virer un jeune en CPE et de le reprendre 3mois apres... D'une part car lui va se retrouver sans employé pendnat ces 3mois, d'autre part car je doute que le jeune employé se laisse réembaucher facilement (en tout cas moi je me casserais vite fait...)


Renseigne toi sur les pratiques de l'industrie par exemple. C'est chose courante. Interim, CDD, etc.
Les gens sont formés et ne vont pas tout oublier en 3 mois.
Quand à refuser d'être ré-embauché, si l'usine est le seul employeur d'une région, penses-tu vraiment que les gens vont refuser ?
46 ans brest 3644
ben le CPE c'est un peu comme un CDD alors ou de l'interim...

Et puis tout le pense qu'un CDI mes les gens à l'abri, mais c'est faux, si ton patron veux te virer il te vire, l'entreprise peux faire faillite du jour au lendemain, donc pour moi le CDI est là pour rassurer les banques, c'est tout.
52 ans Puteaux 569
Pour ma part, je dit qu'il faut l'essayer avant de le jeter. Qui ne tente rien n'a rien.

Il y a des choses qu'il ne faut pas oublier : les emplois jeunes, c'était un CDD de 5 ans, et de nombreuses personnes se retrouvent actuellement en fin de contrat avec un risque de ne pas retrouver un boulot après car les boulots venaitent de l'administration et l'Etat n'a plus d'argent pour embaucher. Et les emplois jeunes étaient une idée de gauche.

Maintenant revenons un peu sur terre : généralement, on a son bac entre 17-et 19 ans (je compte large), ensuite, certains font des études qui durent au minimum 2 ans (mais vu le marché du travail, faut maintenant compter 4 à 5 ans, cela veut dire qu'on est pas sur le marché du travail avant au moins 23 ans, donc comme le CPE s'adresse aux moins de 26 ans, allez y'a 3 ans à "subir" le CPE. Et vous connaissez beaucoup de jeunes de 23 ans, qui décident de faire un prêt immobilier pour acheter leur résidence principale (franchement) ?

Il est rare aujourd'hui que l'on reste dans la même entreprise plus de 10 ans (vous en connaissez à part vos parents ?) De nos jours c'est impossible, c'est le marché et l'économie qui veulent ça. Et puis, je tiens à rappeler que souvent plus on reste dans sa boîte, plus on stagne (surtout dans les PME), résultat, la plupart des gens bougent au bout de 2 ans (CDI ou non) pour augmenter leur salaire et monter dans la hierarchie.

Le CPE est destiné à une certaine catégorie d'entreprises, les PME et il s'adresse aussi en priorité aux personnes n'ayant pas de formation, c'est un peu comme un super contrat d'apprentissage sauf qu'au bout de 5 mois, on a des droits au chômage. Je rappelle que dans le cadre d'un CDI, on n'a pas de droits au chômage avant 1 an et que on peut aussi se faire virer du jour au lendemain (les employeurs ne manquent pas d'imagination s'ils veulent virer quelqu'un). Je ne parle même pas des contrats d'apprentissage, des CDD, de l'interim qui n'ouvrent aucun droit.

On sait tous qu'il y aura des abus, mais enfin, une entreprise qui embauche quelqu'un, c'est pas pour le mettre à la porte au bout de deux ans, c'est ridicule, ce serait du suicide (les clients détestent le turn-over, pour rassurer un client, il faut être un boîte stable). Si on est bon, motivé, performant et productif, un patron n'a aucune raison de virer un bon élément ou alors au tant se tirer une balle dans le pied.

Maintenant, quand j'avais 19 ans, je n'avait aucune idée de ce qu'était une entreprise, son fonctionnement, ses contraintes. Je ne connaissais rien au monde du travail, ce que c'est de vendre ses compétences, de la concurrence interne, des grilles des salaires. Je ne connaissais rien du marché de l'immobilier, des tarifs d'une location, je ne savais même pas si j'achèterai ma résidence principale un jour. A 19 ans, je savais seulement quel boulot je voulais faire et quel était le parcours à suivre (ce qui est déjà pas mal, parce que mes potes ne savaient pas ce qu'ils voulaient faire plus tard).

J'ai manifesté, contre la loi Devaquet, contre le CIP qui étaient de vraies injustices. Mais je n'ai jamais bloqué mon lycée ou ma fac et empêcher ceux qui veulent bosser d'assister au cours.

Le gouvernement ne va pas le retirer, il va par contre le modifier (période de 1 an et motif de licenciement), c'est évident.

Et puis arrêtons de taper sur les patrons, s'il n'y avait pas de patrons, il n'y aurait pas d'entreprises et encore moins de boulot. Arrêtons aussi de se braquer dès qu'on essaye de faire quelque chose. Il va bien falloir réformer le pays si on veut pas se casser la figure et c'est ce qui nous pend au nez, parce qu'en attendant, l'Asie gagne du blé et eux ont su se bouger.

Quant à la phrase lue plus bas du genre "je préfère rester au chômage que d'accepter un CPE", c'est avec des réflexions comme celles-ci que le pays est au plus mal. Je rappelle que le chômage ou le RMI ou toutes autres revenus sociaux, sont des versés de l'Etat mais prélevés sur ceux qui travaillent.
Alors comme dit Coluche, "quand j'entends ce que j'entends, que je vois ce que je vois, je suis content de penser ce que je pense".
42 ans Erstein 1317
Malalasoa a écrit:
Pour ma part, je dit qu'il faut l'essayer avant de le jeter. Qui ne tente rien n'a rien.

Il y a des choses qu'il ne faut pas oublier : les emplois jeunes, c'était un CDD de 5 ans, et de nombreuses personnes se retrouvent actuellement en fin de contrat avec un risque de ne pas retrouver un boulot après car les boulots venaitent de l'administration et l'Etat n'a plus d'argent pour embaucher. Et les emplois jeunes étaient une idée de gauche.

Maintenant revenons un peu sur terre : généralement, on a son bac entre 17-et 19 ans (je compte large), ensuite, certains font des études qui durent au minimum 2 ans (mais vu le marché du travail, faut maintenant compter 4 à 5 ans, cela veut dire qu'on est pas sur le marché du travail avant au moins 23 ans, donc comme le CPE s'adresse aux moins de 26 ans, allez y'a 3 ans à "subir" le CPE. Et vous connaissez beaucoup de jeunes de 23 ans, qui décident de faire un prêt immobilier pour acheter leur résidence principale (franchement) ? il faudrait attendre d'avoir 50ans avant d'acheter un appart????

Il est rare aujourd'hui que l'on reste dans la même entreprise plus de 10 ans (vous en connaissez à part vos parents ?) oui j'en connais pas mal! y'a souvent des possibilité d'evoluer dans les boites!De nos jours c'est impossible, c'est le marché et l'économie qui veulent ça. Et puis, je tiens à rappeler que souvent plus on reste dans sa boîte, plus on stagne (surtout dans les PME), résultat, la plupart des gens bougent au bout de 2 ans (CDI ou non) pour augmenter leur salaire et monter dans la hierarchie.

Le CPE est destiné à une certaine catégorie d'entreprises, les PME et il s'adresse aussi en priorité aux personnes n'ayant pas de formation, c'est un peu comme un super contrat d'apprentissage sauf qu'au bout de 5 mois, on a des droits au chômage. Je rappelle que dans le cadre d'un CDI, on n'a pas de droits au chômage avant 1 an et que on peut aussi se faire virer du jour au lendemain (les employeurs ne manquent pas d'imagination s'ils veulent virer quelqu'un). Je ne parle même pas des contrats d'apprentissage, des CDD, de l'interim qui n'ouvrent aucun droit.
alors la t'as tout faux parce que les cdd et les contrats d'apprentissage ouvrent des droits aux assedics, l'interim je sais pas.et a mon avis si tu te fais jeter d'un CDI t'y as le droit aussiOn sait tous qu'il y aura des abus, mais enfin, une entreprise qui embauche quelqu'un, c'est pas pour le mettre à la porte au bout de deux ans, c'est ridicule, ce serait du suicide (les clients détestent le turn-over, pour rassurer un client, il faut être un boîte stable). Si on est bon, motivé, performant et productif, un patron n'a aucune raison de virer un bon élément ou alors au tant se tirer une balle dans le pied.ils vont surement pas se gener pour avoir de la main d'oeuvre gratuite et changer tout les 2 ans!
Maintenant, quand j'avais 19 ans, je n'avait aucune idée de ce qu'était une entreprise, son fonctionnement, ses contraintes. Je ne connaissais rien au monde du travail, ce que c'est de vendre ses compétences, de la concurrence interne, des grilles des salaires. Je ne connaissais rien du marché de l'immobilier, des tarifs d'une location, je ne savais même pas si j'achèterai ma résidence principale un jour. A 19 ans, je savais seulement quel boulot je voulais faire et quel était le parcours à suivre (ce qui est déjà pas mal, parce que mes potes ne savaient pas ce qu'ils voulaient faire plus tard).

J'ai manifesté, contre la loi Devaquet, contre le CIP qui étaient de vraies injustices. Mais je n'ai jamais bloqué mon lycée ou ma fac et empêcher ceux qui veulent bosser d'assister au cours.le probleme c que si rien est bloqué, c comme si personne faisait rien! la vie continue et le gouvernement s'en fout!Le gouvernement ne va pas le retirer, il va par contre le modifier (période de 1 an et motif de licenciement), c'est évident.

Et puis arrêtons de taper sur les patrons, s'il n'y avait pas de patrons, il n'y aurait pas d'entreprises et encore moins de boulot. Arrêtons aussi de se braquer dès qu'on essaye de faire quelque chose. Il va bien falloir réformer le pays si on veut pas se casser la figure et c'est ce qui nous pend au nez, parce qu'en attendant, l'Asie gagne du blé et eux ont su se bouger.

Quant à la phrase lue plus bas du genre "je préfère rester au chômage que d'accepter un CPE", c'est avec des réflexions comme celles-ci que le pays est au plus mal. Je rappelle que le chômage ou le RMI ou toutes autres revenus sociaux, sont des versés de l'Etat mais prélevés sur ceux qui travaillent. t'essaye de dire quoi la? que tu paye les pauvres cons qui veulent pas bosser c ca? mais dit toi qu'un jour si ta la malchance d'etre au chomage on payera pour toi aussi! ca me tue ca! les assedics que je touche en ce moment jme les suis payé toute seule quand je bossais! et oui c vrai que moi aussi j'ai dit que j'y reflechirai plusieurs fois avant d'accepter un CPE parce que c un contrat de merde! faut bien lire les lois et tout ca avant d'en parler jcrois! parce que la ce debat devient nimporte koi!Alors comme dit Coluche, "quand j'entends ce que j'entends, que je vois ce que je vois, je suis content de penser ce que je pense".et coluche n'aurait surement pas eté pour ce genre de contrat précaire, bien au contraire!
42 ans Erstein 1317
j'ai oublié un ptit détail
c'est tres tres facile de dire tout ca quand on sait qu'on est pas concerné!
ben oui ce contrat c pour les jeunes, les moins de 26 ans! alors on se dit , ils ont qu'a accepter ce contrat et arreter de faire chier le monde!
c facile de dire ca quand on sait qu'on sera pas confronté a ce probleme!
B I U