Les Pyramides, les Tarterêts, la Grande Borne, ça vous dit quelque chose ? Et bien c'est mon quotidien.
Et les jeunes on les écoute, on leur met plein de choses à disposition, on claque un fric fou là dedans. Des jeunes de milieux difficiles, tant géographiques que familiaux, quelque soit leur origine et qui s'en sortent bien il y en a plein.
Le problème c'est qu'il y a une poignée de jeunes (ou de moins jeunes) qui fichent la pagaille et qu'on ne voit plus que ceux-là, pas ceux qui y arrivent, pas ceux qui se battent pour s'en sortir, pas ceux qui créent des entreprises, qui s'occupent d'associations, qui ont des projets ou tout simplement qui vivent sans emm**** les autres.
Et pourquoi on ne voit que ceux-là ? Parce que c'est ceux qu'on nous montre surtout en cette période pré-électorale.
Jouer sur la peur de "l'autre" pour faire voter, c'est vieux, mais vieux ! Et ça marche toujours aussi bien ! :roll:
Le juste équilibre, à mon sens, ce n'est pas tabler que sur la répression. Ca passe d'abord par l'éducation et la prévention. Et si malgré tout ça, il y en a encore qui se conduisent comme de la "racaille" (faut pas avoir peur des mots !) alors là oui, on peut songer à la répression.
Non tous les jeunes n'ont pas des excuses, je suis désolée. Parce qu'à situation égale, il y en a qui s'en sortent sans emm**** les autres et d'autres qui en font un mode de vie.
Je me souviens d'entretiens de recrutement que j'ai faits il y a deux ou trois ans pour recruter des jeunes dans le cadre de jobs été... Ca donnait ça :
- "quoi faut commencer à 8 heures ? Ah mais c'est trop tôt !"
- "je voudrais travailler pendant les vacances mais pas pendant juillet ni août" (ah oui ? Ben quand alors ?)
- "j'ai pas été payé pour le mois que j'ai travaillé" "normal tu n'as travaillé que 3 jours..." "ben oui mais c'était dur, fallait se lever le matin..."
- 'mais c'est un travail d'employé ça... vous n'avez pas autre chose ?" "Quoi ?" "ben je sais pas, animateur sportif ! "Tu as un diplôme pour faire ça ?" "Ah bon il faut un diplôme ?"
Désolée, je veux bien écouter, entendre, compatir, aider... Mais à un moment, si ces jeunes ne se sortent pas les doigts du cul tout seuls, je ne le ferai pas à leur place.
Et cramer des voitures en accusant la société parce qu'on n'est pas capable de bouger son cul et qu'on attend que tout tombe du ciel sinon on fait un caca nerveux, c'est un peu facile à mon goût.
Cela étant je le répète, ces personnes sont une minorité mais quand on vous la montre bien au quotidien, facile de croire que tout le monde est dans le même sac...