gurgle a écrit:oh lala.!!! moi c'est ce que je lis qui me fait peur, sérieux!
les gauchistes parlent tous de partage, de respect, d'aide aux défavorisés... ils diabolisent toute personne qui ose un temps soit peu dire qu'elle est de droite... merde on est en démocratie ou pas? On a le droit d'avoir ses propres convictions et d'en parler ou pas?
Les gens qui pensent pas comme vous sont forcément des "petites gens" (comprenez des gens limités intelectuellement) ou alors des fachos, pire... des riches!!! s'il y avait autant de riches en france, ça se saurait!
C'est pas pour rien que la droite et l'extreme droite obtient ses voix des ouvriers... non pas parce qu'ils sont moins éduqués que les gauchistes, mais parce que ce sont eux qui font le sale boulot pour un salaire de merde, sans se plaindre!
Perso, j'ai rien contre le fait d'aider les gens... mais il y a une différence entre l'aide et l'assistanat à outrance!! le jour ou tous ces ouvriers "limités intelectuellement" baisseront les bras et arrêteront les frais.. qui paiera le RMI? qui paiera toutes ces allocations qui n'ont pas lieu d'être??? quand je vois que plus de la moitié de ce que je gagne part en charges diverses et variées, et qu'à la fin il me reste qu'un smic pour vivre, moi ça me dégoute d'être à mon compte et de faire autant d'heure... pour qui, pour quoi?? pour que mon voisin au RMI puisse faire la grasse mat' tranquillos???
Que les gens se bougent un peu le cul, au lieu d'attendre tout de la part de l'état!
Voila selon moi une autre représentation qui caractérise la droite et à laquelle je suis opposée.
"Toutes les aides sociales qui n'auraient pas lieu d'être", ça suppose une représentation du pauvre qui aurait choisit la paresse et l'oisiveté par confort plutôt que la bonne vieille valeur travail...
On me rétorquera que si on cherche vraiment à travailer, on peut trouver n'importe quel job et j'en conviendrai...sauf que tout le monde n'est pas capable de travailler, de s'adapter au seul modèle que la société cautionne.
Les gens qui bossent 70 heures par semaines ont la chance de pouvoir se glorifier de leur courage, de leur volonté, de leur sacrifice. Ils ont le bénéfice (et c'est un bénéfice) de pouvoir se plaindre légitimement.
Ca leur done aussi le droit de se dire que les "assistés" leurs coutent cher et qu'il faut cesser les aides sociales.
Bref, voilà un des ennemis facilement identifié et contre lequel il faut lutter...l'assistanat.
Mais que savons nous des personnes qui ne vivent (ou survivent) que des aides sociales, outre notre représentation qui est souvent loin de la réalité?
Evidemment, j'ai une autre représentation de ce public, avec lequel je travaille quotidiennement.
Au fils des années, j'ai acquis la conviction qu'une partie de la population a traversé des accidents de vie qui ont comencé très tôt, toujours dans la petite enfance.
Il s'agit de mon point de vue de personnes qui ont été irrémédiablement fracassés et pour lesquels on peut supposer qu'aucune adaptation au modèle "travail famille patrie" ne sera jamais envisageable.
Ils seront probablement toujours incapable de soutenir un rythme de vie ordinaire, avec des relations humaines et professionnelles ordinaires, des objectifs ordinaires...bref une vie normale.
Alors on en fait quoi de ces personnes qui ont commencées par être abimées par leur familles et pour lesquelles la France n'a pas su intervenir?