Tout d’abord, je me demande s’il ne faut pas faire une distinction entre l’intelligence « pure » et l’intelligence sociale. Je m’explique par un petit exemple cinématographique.
Vous connaissez tous Hermione l’apprentie sorcière amie d’Harry Potter. Elle est mignonne comme un cœur, bourrée de talent et très intelligente.
En revanche, à trop vouloir la ramener pour prouver au monde qu’elle sait, elle finit par fatiguer (doux euphémisme) son entourage.
Bon ça, c’est dans le premier épisode, au fil du temps, elle se calme et devient vraiment sympathique.
Je crois que quelqu’un comme Hermione, première période, ferait fuir n’importe qui. Homme ou femme.
Ensuite, je me demande si l’intelligence « pure » est une et indivisible.
Il y a, bien sûr le QI, méthode, fort décriée, de détermination de la puissance de calcul du cerveau.
Que l’on devrait toujours adosser au QE (quotient émotionnel) qui indique la capacité d’un individu à gérer ses émotions.
A propos du QI, je ne connais pas le protocole du test, mais je pense que si la même personne fait plusieurs fois le test, elle devrait théoriquement voir son QI augmenter à chaque fois.
Le cerveau étant un système fonctionnant à partir l’apprentissage.
Il y a aussi la culture, mais personnellement, je ne pense que le fait de régurgiter des connaissances apprises soit une preuve d’intelligence.
Quoique, comme on a vu plus haut le cerveau apprend, on ne va pas se plaindre si « on » utilise ce qu’il apprend. C’est un signe qu’il fonctionne bien.
Petite aparté, je dis « on » mais en fait « on » c’est le cerveau. Dualité paradoxale.
Alors peut-être que c’est le fait d’utiliser sa culture à bon escient et avec le bon dosage qui est une preuve d’intelligence ?
Là on repart sur la notion d’intelligence sociale.
Qui elle-même est le fruit de l’apprentissage des bonnes manières de se conduire en société, entres autres choses.
Brêfle, en conclusion, je pense que l’intelligence est liée à la faculté d’apprendre d’une part et la capacité d’utilisation des connaissances en fonction d’un contexte d’autre part.
Là où ça se gâte, c’est que le contexte est sujet à énormément de contraintes. Qu’elles soient culturelles, psychologiques, religieuses, j’en passe et des meilleures.
Ce qui permet à un des mes amis d’énoncer la vérité fondamentale suivante :
On est tous le con de quelqu’un.