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Parfois le hasard fait bien les choses

43 ans Belgique 411
ça tête devais valoir de l'or lol

pour ne pas l'avoir choisi je comprend ton choix car si ce gars fait ce genre de remarque a une personne qu'il ne connait  
pas dans un magasin cela pourais très bien arriver qu'il fasse une remarque désagréable à un client de la société , une relation importante pour le boulot
ou bien à l'extérieur qui ne donnerais pas une bonne image de la boite
cela pourrais aussi causer du tord à la bonne entente d'une équipe

enfin moi c'est comme ça que je vois la chose
44 ans Ici 141
Lalwende a écrit:
"Sûrement" qu'il aurait agit autrement au travail, le monsieur ? Moi je n'en suis pas si sûre. On oublie facilement qu'il n'y a pas que les supérieurs hiérarchiques indélicats qui peuvent pourrir la vie des employés, il y a aussi les autres collègues. Alors quand on sait par expérience que le candidat est parfaitement capable de faire des réflexions blessantes et insultantes juste par plaisir, je crois qu'il est judicieux de ne pas faire entrer le loup dans la bergerie, ne serait-ce que pour préserver les collègues déjà en place.

De plus, on sait bien que la première impression est toujours primordiale, que ce soit quand on rencontre un futur employeur ou bien quand on rencontre de futurs clients par exemple. Et le premier "contact", ça peut être n'importe quand : dans l'ascenseur, dans la rue, au supermarché...
Alors bon, on croise une première fois la personne en vieux jogging fatigué, pas forcément très présentable quoi, ce n'est pas bien grave si elle se pointe à l'entretien habillée correctement. On voit bien que cette personne différencie la tenue "décontractée" de celle qui convient pour le travail. C'est parfait. Mais comment on sait qu'une personne irrespectueuse et méchante à l'extérieur est une personne respectueuse au travail ? C'est facile de changer de tenue, ça l'est moins de changer de caractère et de comportement. D'ailleurs, s'il en était capable (de changer de comportement), il aurait reconnu la femme qu'il a insulté et se serait excusé de son comportement déplacé avant d'expliquer en quoi il n'est pas le même au travail. Ça aurait été la moindre des choses. Il ne l'a pas fait, n'a pas montré sa capacité à se remettre en question et son adaptabilité, tant pis pour lui : entretien raté. D'autant qu'il a eu par deux fois l'occasion de montrer qu'il avait retenu la leçon puisque, quand elle lui a répondu au supermarché, il ne s'est pas excusé non plus, il a haussé les épaules et s'est tiré. Ça aussi, tiens, ça laisse présager l'attitude de l'employé à qui on explique où il a fait une bourde : il hausse les épaules, n'en tient pas compte et recommencera une autre fois. Ça n'annonce pas vraiment l'employé de qualité, tout ça.

Et puis, si on pousse un peu plus la réflexion, mettons alors que, bien gentille, elle lui donne une chance. Selon son poste, il est aussi "l'image de l'entreprise" auprès des clients/futurs clients/collaborateurs/futurs collaborateurs. Alors qu'est-ce qu'il se passe si le monsieur a déjà insulté, dans d'autres circonstances, les gens qu'on lui présente ? Voilà l'image que ça donne de la boîte... et le nombre de gens qui refuseront de lui faire confiance :?


+ 1 =D>
793
Lalwende
Et les gens qui t'entourent, notamment tes collègues, sais-tu vraiment ce qu'ils ont dans la tête, ne jouent-ils pas un rôle un pied dans l'entreprise et un autre une fois dehors ? Il arrive qu'on tombe de très haut ; j'en ai fait les frais une fois et je ne dois pas être le seul.

Maintenant, suppose que cet homme ait fait la même réflexion à une collègue en dehors du lieu de travail, et que par conséquent, il est déjà employé. Que fait-on : on le licencie ? :roll:

C'est à croire que personne ne s'est jamais énervé, que personne n'a jamais manqué de respect à quelqu'un...
40 ans 5932
Ok alors mettons que tu saches que quelqu'un a l'habitude d'escroquer ses "amis", est-ce que tu lui donnes la procuration sur tes comptes bancaires sous prétexte que tu ne sais pas si les autres personnes que tu fréquentes n'en sont pas capables également ou bien tu t'abstiens parce que tu sais que cette personne-là pourrait te faire le coup et tant pis si en fait elle n'en a pas l'intention ?
Et bien là c'est pareil : si on ne sait pas que les autres collègues sont capables d'agir comme lui, c'est qu'ils ne l'ont pas encore fait ou bien qu'ils ont eu beaucoup de chance. Si la personne qui les a recrutés avait constaté la même attitude de leur part avant l'entretien, elle ne les aurait peut-être pas embauchés si eux aussi avaient raté l'entretien. C'est logique. Ce qui est valable pour lui peut l'être pour d'autres.

Manquer de respect à quelqu'un, ça peut arriver. S'énerver et dire une grosse ânerie, aussi. Mais savoir s'excuser quand on dérape, et devoir regagner la confiance des gens ensuite, c'est quelque chose qui se fait aussi quand on est une personne un minimum honnête.

Maintenant le coup de "c'est à croire que..." on peut aussi te le retourner (ainsi que les smileys qui lèvent les yeux au ciel qui donnent l'impression que tu prends vraiment les gens pour des gros crétins quand tu leur causes). Parce que "c'est à croire que" toi tu ne t'es jamais réjoui que la roue tourne en faveur de quelqu'un à qui on a fait des vacheries ou bien en défaveur de quelqu'un qui croyait pouvoir faire des vacheries et toujours sans sortir impunément.
40 ans 5932
Lalwende a écrit:
s'en sortir impunément.

Évidemment.
793
Lalwende
Ce smiley indique soit mon étonnement, soit mon incompréhension. Si chacun se met à les interpréter à sa façon, on ne va pas s'en sortir.

D'accord pour ton exemple. Seulement il s'agit de quelqu'un que tu connais bien. Or, dans ce sujet, une personne est jugée et condamnée pour une bévue - qui plus est, qui s'est déroulée sur un théâtre extérieur - et ça je ne peux pas applaudir. Si dans une entreprise on se faisait foutre à la porte à la moindre incartade, au premier retard, bref, à la première chute d'intégrité, tu serais la première à venir le condamner sur ce forum et je te soutiendrais. Mais là... :roll:

D'accord. Rien ne prouve que ça n'était pas uniquement un coup de gueule parce qu'il en avait marre de faire la queue. Mais rien ne prouve non plus le contraire...

Les excuses. C'est facile de faire des excuses, tout le monde peut en faire, ou tout au moins en présenter. Mais sont-elles sincères ? Moi il n'y a que ça qui m'intéresse et comme je n'ai pas le pouvoir de lire dans l'esprit d'autrui, les excuses me laissent pantois...
111 ans 3096
Loris a écrit:
Les excuses. C'est facile de faire des excuses, tout le monde peut en faire, ou tout au moins en présenter. Mais sont-elles sincères ? Moi il n'y a que ça qui m'intéresse et comme je n'ai pas le pouvoir de lire dans l'esprit d'autrui, les excuses me laissent pantois...


La question de la sincérité des excuses ne sert à rien ici puisqu'il ne s'est PAS excusé. :roll:
44 ans Ici 141
Loris a écrit:
Lalwende
Maintenant, suppose que cet homme ait fait la même réflexion à une collègue en dehors du lieu de travail, et que par conséquent, il est déjà employé. Que fait-on : on le licencie ? :roll:


Non, bien sûr, mais là, elle a eu l'occasion d'éviter de faire rentrer dans l'entreprise un homme qui bafoue certaines valeurs.
Certes, il était peut-être énervé mais depuis quand cela donne-t-il le droit d'insulter des gens en toute impunité ?

Je ne comprends pas ton ardeur à défendre ce genre d'attitude car ce n'est pas la personne qui est sanctionnée mais son comportement. Tu vas sans doute crier à l'injustice parce qu'il a été sanctionneé sur un instant T et qu'on ne lui a pas laissé sa chance mais c'est le principe de tout entretient d'embauche, concours, oral professionnel ; il ne faut pas louper le coche. Et comme l'a expliqué Lalwende, il l'a loupé deux fois : premièrement, en ayant une attitude déplorable et choquante et deuxièmement, en ne reconnaissant pas la personne qu'il a insulté la journée même, ce qui montre son grand intérêt pour les gens qui l'entourent.
Un homme qui peut s'emporter ainsi sans raison apparente,tu aurais vraiment envie de l'embaucher ? :shock:
Certes cela ne s'est pas passé sur le lieu de travail mais cela en dit long sur sur sa personne.
S
89 ans 4951
Malgré tes arguments loris, je reste persuadée que la réaction de bailabianca était la meilleure, la leçon ne peut rentrer que comme cela avec ce genre d'individu.

Le côté de tu passes peut-être à côté d'un gars extrêment compétent, bof, je ne crois pas à cela et je partage l'avis des gens en ce qui concerne le fait qu'il pourrait tout à fait se permettre une remarque blessante dans le cadre du travail ou avec un client, donc c'est évident que cela va influencer la décision de bailabianca.

S'il elle l'avait engagé, je ne pense pas que cela aurait servi de leçon. Alors c'est évident qu'on ne va pas licencier un employé qui fait une remarque pas sympa et humiliante une fois, mais je pense que si ces remarques se répétaient souvent, cela pourrait s'envisager.

De plus je pense que tes arguments ne tiennent pas la route, car il est évident que dans un premier entretien l'impression de la personne qui t'engage doit être bonne, sinon même si tu es très compétent tu n'es pas engagé et c'est normal, c'est d'ailleurs pour cela qu'on tous un peu la boule au ventre quand on va se présenter pour une place de travail, car on sait que malgré nos compétences, on peut très bien déplaire de manière partiale à la personne en face de nous, c'est comme cela pour tout le monde.

Il le savait très bien lui-même puisqu'il a dit lui même qu'il pensait qu'après ce qu'il avait dit il n'avait plus de chance d'avoir le poste.

Et autrement j'avoue que je n'ai pas trop de compassion, car s'il m'arrive effectivement parfois de m'énerver, je ne fais jamais une remarque comme celle qu'à fait ce jeune homme. Quand je m'énerve je ne dis pas de mots ou de phrases humiliantes et malgré le fait que je fasse preuve d'empathie en général dans ma vie, là j'ai plus de peine et je ne ressens pas cela comme de l'irrespect.

De la même manière que tu nous dit, m'enfin vous n'avez jamais dépassé les limites, nous te répondons : n'as-tu jamais ressenti une once de satisfaction dans une situation comme cela ?

La leçon est : Ce que tu fais au gens peut se retourner contre toi, pour moi c'est une leçon de vie. Je n'ai pas l'illusion de penser que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, donc je pense que ce genre de leçon ne lui fera pas penser que la prochaine grosse qu'il rencontrera n'est pas une baleine, mais par contre il se retiendra en se disant je ne vais rien dire des fois que je puisse avoir besoin de cette personne dans ma vie. Ce n'est pas "beau" mais au moins, ces réflexions il les gardera pour lui même s'il n'en pense pas moins.

De plus je vais me permettre de rajouter que ta réaction donne le sentiment d'être "au-dessus" et pour moi cela peut être un peu perçu comme un donneur de leçon, ce qui ne me dérange pas plus que cela, mais je ne sais si tu en es conscient et je voulais attirer ton attention sur ce fait.
61 ans en Suisse .... 852
Loris a écrit:
Bailabianca
Je n'aurais pas utilisé ma position socio-professionnelle pour assouvir une vengeance (c'est peut-être pas le bon terme) personnelle.

Ce candidat indélicat, je lui aurais donné sa chance, sur un ton arrogant, effacé mais autoritaire. Là, il se serait senti vraiment mal et aurait pris conscience que son insulte était blessante. Peut-être t'aurait-il présenté des excuses rapidement, mais en tout cas, par la suite, il aurait gardé ses réflexions pour lui, dans l'entreprise ou à l'extérieur.
En un mot, tu aurais fait d'une pierre deux coups ; tu lui aurais donné une leçon qu'il n'aurait pas oublié et tu aurais peut-être eu dans ton équipe un salarié très compétent.

...
Intéressante ton idée. Le fait de l'engager et de lui parler sur un ton arrogant et autoritaire, ça c'est de l'abus de pouvoir et de la vengeance personnelle! oui j'ai le pouvoir de le faire, ce n'est pas comme ça que je travaille avec mon équipe. Et non, il n'aurait pas pu être respectueux dans le cadre de son travail parce que le respect on nous l'a inculqué et si tu ne l'as pas dans la vie privée tu ne l'as pas dans la vie professionnelle. J'aurais dû l'engager pour être en conflit permanent? tout ceci pour lui faire son éducation, non je ne suis pas sa Mère! et c'est impossible pour moi parce que ce n'est pas ma conception du travail en équipe. J'ai la responsabilité de 12 personnes, je ne sais pas ce qu'ils ont au fin fond de leur tête mais je les respecte et je leur demande en retour de me respecter et de se respecter entre eux. Oooh ce n'est pas le pays des Bisounours, des fois c'est chaud très chaud .... on s'explique, on s'exprime mais on ne se manque pas de respect.
Une autre chose, il est impossible pour moi d'engager quelqu'un avec qui je n'aurais pas envie de travailler. Idem pour le candidat, je suis certaine que j'aurais apprécié de travailler avec certains d'entre eux alors qu'ils ont choisi de ne pas prendre le poste parce que le feeling ne passait pas.... Dernière précision, un collaborateur efficace c'est 50% de compétences et 50% d'attitude, quelqu'un de très compétent mais qui est en conflit permanent avec ses collègues ça vous prend toute votre énergie et la personne hyper sympa qui n'est pas compétente c'est pareil. Donc oui il était compétent mais les 50% d'attitude lui manquaient, j'ai trouvé quelqu'un de compétent et en plus éduqué je pense que j'aurais eu tord de m'en priver! De plus je suis complétement d'accord avec ceux qui affirment qu'un collaborateur est l'image de la société pour laquelle il travaille .... une mauvaise attitude à l'extérieur est la plus mauvaise des publicités ne t'en déplaise Loris ....
57 ans Out of Africa... 4355
bailabianca a écrit:
parce que le respect on nous l'a inculqué et si tu ne l'as pas dans la vie privée tu ne l'as pas dans la vie professionnelle. ....


Pour moi le respect, ça ne s'inculque pas, c'est plutôt de l'ordre du ressenti : je ressens (ou pas) du respect pour quelqu'un.

Le reste, pour moi, est du savoir-vivre ensemble, de la politesse (qui s'inculque) parfois utile quand je ne ressens pas de respect pour quelqu'un (notamment dans les relations hiérarchiques) Donc je peux tout à fait ne pas ressentir le moindre respect pour une personne sans pour autant manquer de savoir-vivre.

Sinon, un type comme ça, je ne l'aurais pas embauché non plus ne serait-ce que pour son état d'esprit que j'aurais trouvé plutôt "minable".
60 ans 91 25732
Loris a écrit:
D'accord pour ton exemple. Seulement il s'agit de quelqu'un que tu connais bien. Or, dans ce sujet, une personne est jugée et condamnée pour une bévue - qui plus est, qui s'est déroulée sur un théâtre extérieur - et ça je ne peux pas applaudir.


Une bévue ? Oui certes. Et bien peut-être que maintenant il apprendra à garder ses réflexions désagréables pour lui.

Je suis d'accord sur le fait que ça s'est passé à l'extérieur du boulot et que dans la vie c'est peut-être un super pro et que bailablanca a pu passer à côté d'un super collaborateur.

Mais dans la vie il y a aussi les facteurs hasard et chance. Et manque de bol pour le monsieur, sa "bévue" s'est retournée contre lui car ces deux facteurs ont été contre lui. Il a joué, il a perdu. Il fera mieux la prochaine fois.

Moi aussi je recrute des collaborateurs et dans la même situation, je n'aurais pas retenu cette personne non plus. Ca peut sembler injuste et peu professionnel, mais une collaboration qui commencerait dans ces conditions, je n'en voudrais pas.

Je pourrais faire abstraction d'un comportement que j'ignore, pas d'un que je connais et dont en plus, j'ai été victime.

Et puis je ne sais pas mais moi, dans la vie courante, je n'agresse pas verbalement les gens gratuitement comme ça. Si on m'insulte ou qu'on m'agresse oui, je réponds. Mais c'est tout.

Ce monsieur n'a apparemment pas les valeurs de respect que souhaite bailablanca, c'est elle qui recrute, c'est elle qui décide.

Ce monsieur a eu le choix de ne pas être grossier. Il ne l'a pas saisi et ça se retourne contre lui. C'est dommage, c'est stupide, c'est injuste, c'est tout ce que tu veux, mais tant pis pour lui. Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même si ce qu'il a montré de son état d'esprit "en privé" l'a rattrapé "en public". D'auant qu'il n'a pas apparemment jugé utile de s'excuser, ce qui laisse penser que c'est bien sa jolie personnalité qu'il a montrée.

Désolé je ne compatirai pas avec lui. ;)
61 ans en Suisse .... 852
princessezelda a écrit:
Malgré tes arguments loris, je reste persuadée que la réaction de bailabianca était la meilleure, la leçon ne peut rentrer que comme cela avec ce genre d'individu.

Le côté de tu passes peut-être à côté d'un gars extrêment compétent, bof, je ne crois pas à cela et je partage l'avis des gens en ce qui concerne le fait qu'il pourrait tout à fait se permettre une remarque blessante dans le cadre du travail ou avec un client, donc c'est évident que cela va influencer la décision de bailabianca.

S'il elle l'avait engagé, je ne pense pas que cela aurait servi de leçon. Alors c'est évident qu'on ne va pas licencier un employé qui fait une remarque pas sympa et humiliante une fois, mais je pense que si ces remarques se répétaient souvent, cela pourrait s'envisager.

De plus je pense que tes arguments ne tiennent pas la route, car il est évident que dans un premier entretien l'impression de la personne qui t'engage doit être bonne, sinon même si tu es très compétent tu n'es pas engagé et c'est normal, c'est d'ailleurs pour cela qu'on tous un peu la boule au ventre quand on va se présenter pour une place de travail, car on sait que malgré nos compétences, on peut très bien déplaire de manière partiale à la personne en face de nous, c'est comme cela pour tout le monde.

Il le savait très bien lui-même puisqu'il a dit lui même qu'il pensait qu'après ce qu'il avait dit il n'avait plus de chance d'avoir le poste.

Et autrement j'avoue que je n'ai pas trop de compassion, car s'il m'arrive effectivement parfois de m'énerver, je ne fais jamais une remarque comme celle qu'à fait ce jeune homme. Quand je m'énerve je ne dis pas de mots ou de phrases humiliantes et malgré le fait que je fasse preuve d'empathie en général dans ma vie, là j'ai plus de peine et je ne ressens pas cela comme de l'irrespect.

De la même manière que tu nous dit, m'enfin vous n'avez jamais dépassé les limites, nous te répondons : n'as-tu jamais ressenti une once de satisfaction dans une situation comme cela ?

La leçon est : Ce que tu fais au gens peut se retourner contre toi, pour moi c'est une leçon de vie. Je n'ai pas l'illusion de penser que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, donc je pense que ce genre de leçon ne lui fera pas penser que la prochaine grosse qu'il rencontrera n'est pas une baleine, mais par contre il se retiendra en se disant je ne vais rien dire des fois que je puisse avoir besoin de cette personne dans ma vie. Ce n'est pas "beau" mais au moins, ces réflexions il les gardera pour lui même s'il n'en pense pas moins.

De plus je vais me permettre de rajouter que ta réaction donne le sentiment d'être "au-dessus" et pour moi cela peut être un peu perçu comme un donneur de leçon, ce qui ne me dérange pas plus que cela, mais je ne sais si tu en es conscient et je voulais attirer ton attention sur ce fait.
Rien à ajouter sinon =D>
793
La compassion, c'est pas mon truc et encore moins envers quelqu'un que je ne connais pas. Pas de parti pris, donc.
Vu son indélicatesse, sur la forme, je pourrais être d'accord avec vous en me forçant un peu, mais sur le fond, pas possible. Transposé en justice, on appelle ça une procédure à charge et je ne peux pas être d'accord. Je sais, ça ne vous empêchera pas de dormir, mais rassurez-vous, moi non plus. ;)

Mais je m'arrête quand même là-dessus...

Bailabianca a écrit:
...un collaborateur est l'image de la société pour laquelle il travaille .... une mauvaise attitude à l'extérieur est la plus mauvaise des publicités...

Sais-tu que des gens perdent leur travail parce qu'ils sont gays, qu'ils ont une sexualité différente ou parce qu'il est apparu aux yeux du patron qu'ils ne crachaient pas sur un petit joint de temps en temps ! Et c'est ça que tu cautionnes ? Ne viens surtout pas me dire que ça n'est pas la même chose et qu'il y a des raisons légitimes de conspuer - et sanctionner - les agissements d'un salarié à l'extérieur ou son mode de vie et des raisons illégitimes ; ni toi ni moi ne serions compétents pour décider ce qui légitime ou non.

Je ne sais pas si j'aurais envie d'embaucher une personne qui s'emporte sans raison apparente - quoique bonne ou mauvaise, il en avait sûrement une, sinon il devrait consulter un psy. Mais ce que je sais, c'est que c'est en tant qu'employeur que je verrais un candidat, pas en tant que personne privée. Quand on sort d'un entraînement de boxe, on laisse les gants au vestiaire et on ne continue pas à se foutre sur la gueule une fois dehors si on a eu un accrochage non sportif à l'intérieur... et vice-versa !

Pour ce qui est de savoir si j'ai déjà pris mon pied en me vengeant dans une position similaire, désolé de vous décevoir, mais non. Mon ego m'interdit de "frapper" quelqu'un qui n'est pas en position de se défendre ou de me servir d'un passe-droits pour arriver à mes fins, quand bien même il l'aurait cherché...
60 ans 91 25732
Loris a écrit:
Mais ce que je sais, c'est que c'est en tant qu'employeur que je verrais un candidat, pas en tant que personne privée.


Je sais par expérience que c'est très difficile voire impossible. On n'a pas la même attitude avec une personne que l'on connait pour quelque raison que ce soit et une personne que l'on ne connait pas.

On ne peut pas faire abstraction d'un vécu, d'une connaissance de l'autre, d'une situation à plus forte raison si on y a été mêlé.

Un type m'insulte dans la rue, je le retrouve en entretien d'embauche, je n'arriverai pas à faire abstraction de cela car avant d'être recruteur, je suis malheureusement pour lui, humaine.

Supposons que je fasse table rase de cela, je ne vois que ses qualités professionnelles et je l'embauche. Je vais ensuite au quotidien devoir travailler avec cette personne dont l'opinion est que je suis "une baleine". Je vais donc devoir oublier cela chaque jour. Est ce que la relation n'est pas faussée dès le départ ? Est ce que j'arriverai vraiment à avoir un jour une relation saine avec cette personne, professionnellement parlant, alors que je sais ce qu'elle pense de moi et en quelle piètre estime elle me tient ?

Le boulot c'est assez compliqué au jour le jour sans avoir à se prendre la tête avec des collaborateurs qu'on aurait pu éviter en ne les embauchant pas.

La situation est bien plus saine sans s'imposer ce genre de chose.

On est des professionnels mais on est avant tout des êtres humains. Et l'être humain chez moi ne s'efface pas totalement derrière le professionnel. Je ne suis pas une machine, je ne peux pas tout supporter et je veux bosser dans de bonnes conditions. Donc je ne m'impose pas ce qui pourrait poser problème si je le peux.
B I U