Frederique59 a écrit:Comme pour le reste pas de règle en la matière
qui peut bien prétendre qu il sera un bon père ou une bonne mère
qu il y a un instant T pour faire un enfant
si il y avait des critères bien définis qui permettraient de dire a 100%
d' être des parents géniaux je crois que la nouvelle se serait répandue
il est primordial d' accorder a chacun la possibiite de faire ses choix sans subir cette pression societale
perso si je m étais écouté je ne serais pas mère et j aurais rate la plus belle expérience de ma vie
connaitre et ressentir cet amour inconditionnel ...
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Quand je suis tombée enceinte de mon fils, mon mari et moi étions tous les deux au chômage. J'ai trouvé extrêmement difficile de supporter les regards pleins de sous-entendus des gens pour qui avoir un enfant ne se conçoit que si on a le-boulot-la-maison-la-barrière-blanche-et-le-chien (bien fait pour moi en même temps, je l'avais fait à d'autres avant eux). Au final, mon fils n'a jamais manqué de rien et surtout pas d'amour. Sur une autre discussion, une vlrienne parlait de sa chef qui ne voit jamais ses enfants parce qu'elle bosse tout le temps et qui de surcroit part en vacances sans eux. Je suis sûre que matériellement ils ne manquent de rien :roll: .
Après, des mauvais parents, il y en a qui ont 15 ans, d'autres qui en ont 40. On peut être un bon parent avec un de ses enfants, mauvais avec un autre. Et d'abord, c'est quoi 'être un bon parent'?
Dans le temps, il fallait à tout prix être mariés pour avoir des enfants. Quand on regarde en arrière, ça nous semble idiot toutes ces vies gâchées parce que la société imposait un carcan, un 'moule de vie' auquel chacun devaient se conformer. Au final, nous voilà libérés de cela, mais on se créé de nouvelles contraintes, de nouvelles cases dans lesquelles on devrait s'enfermer, sous prétexte que ce serait mieux, pour les parents, pour les enfants. Alors d'accord, la pression sociale est moindre aujourd'hui. Mais finalement c'est toujours ces mêmes à-priori. Cette impression de mieux savoir que les autres ce qui peut les rendre heureux.
Sibell a écrit:En bref, je ne suis ni pour ni contre l'avortement.C'est vraiment spécifique à chaque situation. Et peu importe l'âge, tout dépend de la capacité de la mère à élever cet enfant. Parce que dans un autre temps, c'est clair que garder un enfant juste parce qu'on refuse totalement l'idée de l'avortement, alors qu'on est pas prête, c'est de la pure connerie aussi.
Si on est 'pour' l'avortement dans certains cas, on est 'pour' point barre. Par contre, il faut respecter les convictions de chacun. La question de l'avortement c'est savoir à quel moment on considère qu'un embryon devient un être humain. Si tu considères que c'est au moment de la fécondation, alors l'avortement c'est un meurtre ni plus ni moins. Je ne suis pas contre l'avortement, mais je comprends tout à fait qu'on puisse refuser d'y avoir recours.
Patty a écrit:Je reste toute de même persuadée qu'il y a un minimum. J'ai du mal à concevoir qu'on puisse vouloir élever un enfant seulement avec un faible salaire et des aides. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse imposer à un enfant (ou plusieurs) une vie où il faudra tout compter et faire des choix. Mais c'est peut-être aussi ce qui les attend dans leur vie future. :?
Encore une fois, avoir des conditions optimales pour la venue d'un enfant ne garantit pas son bonheur futur. Tout comme être mère célibataire touchant les minima sociaux ne garantit pas une vie de malheur. Bien sûr, on est d'accord que dans la vie il vaut mieux être riche que pauvre, en bonne santé que malade, etc. Mais l'argent, ce n'est quand même pas ce qui est le plus important.
Je me souviens d'une grande maison près de laquelle je passais souvent quand j'étais ado. Elle était vraiment en mauvaise état : La peinture de la façade s'écaillait, le jardin c'était un terrain vague, etc. Il y avait toujours plein de gamins qui y jouaient. Ils devaient être au moins 5, peut être plus. Franchement, à chaque fois que je les voyais je me disais que financièrement ça ne devait pas être la joie chez eux, mais que pour moi cette maison ressemblait à l'idée que je me fais du bonheur. L'important c'est les gens.