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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
RV aujourd'hui avec la diét (3 mois post op).
J'y vais à reculons, encore aujourd'hui son seul métier me donne de l'urticaire et l'envie d'annuler courageusement par e-mail :lol:

Mais sur  
place, toujours cette impression qu'elle a su m'écouter et s'adapter (elle me l'a dit d'ailleurs). De bons conseils au final, et surtout jamais de culpabilisation ou de commandement.

Une discussion libre, pas seulement sur le poids et l'alimentation, aussi la vie, le moral, l'image de soi, etc.

Prochain bilan à 6 mois: chir + diét + machin qui calcule masse grasse et masse maigre.

En attendant: vacances, repos, nage, écoute de soi, bons petits plats, amour et sable! 8)
V
37 ans Somewhere... 107
Cool d'avoir de tes nouvelles!

Et à 3 mois, comment te sens-tu? As-tu perdu du poids (je ne demande pas de chiffre évidemment)?
Te sens tu mieux physiquement?

Concernant tes quantités, tu sens vraiment l'effet de restriction quantitative?

Comme je te comprends par rapport à la diét.
Ici, c'est encore pire. Les Néerlandais ont une notion assez étrange des repas, du coup les diét (âgées de 20 ans) extrapolent et préconisent un petit déjeuner avec des produits aussi maigres que possible, un déjeuner avec uniquement 2 tranches de pain et du fromage ou jambon, et un dîner chaud avec évidemment le moins de féculents possible.

J'ai du mal avec cette approche, du coup je prends les conseils qui me vont mais ignore les aspect "restriction" etc.
34 ans Paris 3680
Contente d'avoir des nouvelles et que cela se soit bien passé :) et que la diet' se soit comportée bien et que ça t'ait rassurée.

En tout cas j'espère que tu vas bien et que tu n'as aucun souci après trois mois (et par la suite évidemment je t'en souhaite pas ;) )
49 ans Paris 9874
Voluptuosa a écrit:
Cool d'avoir de tes nouvelles!

Et à 3 mois, comment te sens-tu? As-tu perdu du poids (je ne demande pas de chiffre évidemment)?
Te sens tu mieux physiquement?

Concernant tes quantités, tu sens vraiment l'effet de restriction quantitative?


Merci les filles :D
Je me sens bien, de l'énergie retrouvée, aucune faim, les kg descendent doucement et parfois avec des plateaux, besoin de dormir pas mal.
Oui, la restriction se sent... à un moment ça fait... "stop!"
Le message du corps est très clair.
Je dois dire qu'il y a qch d'agréable dans cette sensation d'appétit modéré (toute considération de poids mise à part).
C'est comme si ça correspondait à un truc que j'avais toujours recherché, le plaisir de se contenter de peu.
Ne pas courir après la nourriture, être vite satisfaite.
Un peu dur à décrire, mais ça tourne autour de ça ;)
49 ans région parisienne 5831
poupoule a écrit:
C'est comme si ça correspondait à un truc que j'avais toujours recherché, le plaisir de se contenter de peu.
Ne pas courir après la nourriture, être vite satisfaite.


Les sensations gustatives doivent être toujours au top, non? Vu que tu manges peu, tout ce que tu manges à "très bon gout", tu n'as pas le temps d'être un petit peu rassasiée, donc tu ne manges rien avec une sensation de gout "moyenne". Est-ce que c'est ça?
49 ans Paris 9874
mamykro a écrit:
poupoule a écrit:
C'est comme si ça correspondait à un truc que j'avais toujours recherché, le plaisir de se contenter de peu.
Ne pas courir après la nourriture, être vite satisfaite.


Les sensations gustatives doivent être toujours au top, non? Vu que tu manges peu, tout ce que tu manges à "très bon gout", tu n'as pas le temps d'être un petit peu rassasiée, donc tu ne manges rien avec une sensation de gout "moyenne". Est-ce que c'est ça?


Pas tout à fait, car dès que je suis rassasiée (soit vite), le goût est bof... donc à 2/3 du sandwich je peux avoir l'impression que c'est dégueu (comme quand tu en manges trop).
C'est plutôt que manger peu est agréable en soi, jamais de ventre trop plein (sensation que j'ai connue pendant de longues années avant de comprendre que je mangeais régulièrement au-delà de ma faim), jamais de creux non plus, une espèce de bien être permanent et sans avoir besoin d'y penser pour que ça se régule tout seul. C'est assez nouveau pour moi! du moins à ce degré de précision.

J'en viens à penser que, même si l'opé était un échec point de vue poids (perte faible ou reprise... oui j'y pense et je le crains!), ce nouvel appétit tout petit n'est pas un truc avec lequel je regretterais de vivre. Alors qu'avant la chir je craignais le contraire: si ça marche pas, j'aurai tout perdu, y compris le plaisir de la bouffe.
Je suis étonnée moi-même, mais cet appétit d'oiseau a qch d'agréable. Je ne regrette aucune bombance du passé... peut-être parce que j'en ai tant fait! surtout avant la ra! :D
49 ans Paris 9874
Quelques nouvelles à 16 semaines post op:

- tout va toujours bien ;)

- pas de chiffre de perte mais disons que c'est plutôt "lent" par rapport à d'autres opérés (moins d'un kg par semaine);

- après une bonne séance avec Apfel, cette lenteur a fini de m'inquiéter (d'autant plus que je me sentais coupable de cette inquiétude, car il ne faut pas pas avoir d'objectif etc.): plein de raisons l'expliquent en fait... mon imc de "seulement" 39 avant l'opé, mes rations peu volumineuses avant également (donc pas de différentiel de folie avec aujourd'hui), et surtout pas de régime restrictif post op (oui, et j'assume ce refus: je me suis fait opérer car devenue obèse à cause des régimes, je ne vais pas recommencer à en suivre!). Apfel m'a donné à réfléchir sur la perte/reprise post op (les gens qui perdent 30 et reprennent 15 au bout de quelques années): quoi de plus normal lorsqu'on songe que les chir sont suivies de régimes? l'effet rebond n'a pas de raison de ne pas être présent, exactement comme lorsqu'on fait un régime sans chir. Ce qui doit bien fausser les évaluations des résultats de la sleeve d'ailleurs! puisqu'on évalue en fait les effets de sleeve + régime. En tout cas, Apfel est confiant pour moi... ce qui me rend confiante (oui, j'ai besoin de soutien et même de béquilles). Il pense que cette perte lente ne fait qu'augmenter mes chances de ne pas reprendre (puisse-t-il être dans le vrai), et que la course n'est pas à celui qui perd le plus mais à la rigueur à celui qui reprend le moins ;)

- parmi les changements que je remarque: la faim est plus nette qu'avant la chir, mais aussi plus impérieuse... je ne peux vraiment plus attendre longtemps :!:

- cela m'étonne aussi que l'appétit ne soit pas le même selon les jours, parfois il est quasi comme avant la chir, parfois c'est le moineau menu ;)

- tout a diminué naturellement, aliments et vin --> j'espère rassurer celles qui s'inquiétaient de la question ;)

Merci à toutes celles qui prennent la peine de lire ces nouvelles :kiss:
51 ans à la maison ! 10072
Ce sont de bonnes nouvelles ! :D
34 ans Paris 3680
Coucou poupoule :)

Je suis contente de lire ces bonnes nouvelles :)

Bonne continuation ! !
33 ans Lot et Garonne 3597
Ravi de lire des bonne nouvelles :kiss:
A
75 ans 40
Contente que tout aille bien Poupoule. :D
Vivement de nouvelles photos sur ton blog ;)
49 ans Paris 9874
Angele1306 a écrit:
Contente que tout aille bien Poupoule. :D
Vivement de nouvelles photos sur ton blog ;)


ah ben je suis en train :lol:
48 ans Paradise island 524
J'ai hésité et puis finalement je réponds,parce que je continue à croire qu'on est ici pour échanger.
Je ne suis pas du tout d'accord sur cette analyse sur le rebond et régimes et tes propos sur le fait que tu refuses un régime restrictif me conforte dans l'idée que j'avais dès le début des échanges,tu n'as pas du tout compris ce qui a été dit ici.
Je ne parle qu'en mon nom (celui d'experte auto proclamée donc 8) ),et n'importe qui peut relire ce que je répète depuis toujours,il n'est certainement pas question de régime quand on fait une sleeve!C'est un non sens et franchement je connais peu de sleevés au régime (du moins période 0-1 an) ça me parait même impossible à tenir peu de quantité+restriction d'aliments,je comprends mal donc cette analyse basé sur le fait que les autres sleevés sont au régime..mais bon.
En revanche on dit bien aussi,car on voit vraiment de tout,que la sleeve (ou le by-pass) c'est pas je mange n'importe quoi je m'en fiche vu que j'ai la malabsorption de toute façon (ou la restriction de quantité) car là non ça ne marchera pas longtemps,en gros on dit que ça ne fait pas de miracle.
Sur l'effet rebond,il est présent chez la grande majorité des opérés et ça n'a rien à voir avec des histoires de régime.Tout simplement arrive un moment ou on peut manger plus (c'est insidieux) et donc forcément on reprend un peu (5-7 kg en général) et souvent sans s'en apercevoir puisque ce n'est pas la façon de manger qui a changé mais les quantités qui ont augmentées de façon progressive.
Et c'est là qu'est le danger selon moi (je ne parle pas ici de ceux qui ont des tca et utilisé l'opération comme une baguette magique) c'est que quand tu es descendue à un poids P et que tu reprends même 5 kg (ce qui ne parait rien quand tu es obèse mais quand tu as atteint un poids 5 kg plus bas tu le vis mal) c'est qu'on se met à lutter pour reperdre ces 5 kg...et on se met au régime,les mêmes qui nous ont amenés à la sleeve.C'est donc une erreur je pense,les équipes devraient mieux préparer les patients à cette période très délicate car les patients se sentent en échec à ce stade alors qu'il n'en est rien.En tout cas se mettre au régime avec une sleeve est une erreur qui peut entrainer le reprise de tous les kilos.
Sur le besoin de soutien et de béquille,c'est bien naturel et on en a toujours besoin!
voilà ma vison des choses (à 75 mois post op),merci de ne pas croire que tout le monde se restreint et que toi seule est resté une épicurienne,c'est franchement étroit.
49 ans Paris 9874
Mais tu fais bien de répondre, on est bien sûr là pour échanger! en revanche "je suis la seule épicurienne" est une des idées bizarres que tu me prêtes... vraiment pas ce que j'ai tenté de dire pourtant.

Cette séance avec Apfel, autour de la combinaison "sleeve + régime", a juste été très éclairante pour moi et j'essaie d'en faire part à ceux que ça intéresse.

Tout partait d'un sentiment d'exclusion par rapport aux autres patients: je ne leur ressemble pas, je ne perds pas pareil, je ne mange pas pareil (et ce n'est pas forcément facile à assumer, car je crains évidemment de mal faire et d'être en échec). C'est le retour que me renvoie l'hosto (chir et diét) à chaque consult: ce sont EUX qui comparent à leur cohorte de patients et, bien qu'ils essaient de relativiser (non, mais chacun son parcours hein, c'est pas grave), je sens une pointe de déception ou d'inquiétude de leur part. Donc cela crée en miroir les mêmes sentiments chez moi, que j'expulse chez mon psy... qui a le bonheur d'en connaître en rayon en la matière, ce qui me permet franchement d'avancer et de mettre en perspective les choses.

Il existe des hostos (notamment en Suisse) où le régime n'est plus du tout prescrit dans les services obésité (ni aux opérés, ni aux autres)... mais cette tendance perce très doucement en France, c'est un fait. Dans mon cas, personne évidemment ne m'a dit de me "mettre au régime" (mot devenu si vilain, mais quelque part c'est pire d'en faire un sans le savoir), mais leurs conseils et leurs polys reviennent bizarrement au même.

C'est ce que j'appelle la "théorie du remplacement" (pas celle du FN hein!). Cohen est spécialiste de ça: si vous allez au resto chinois, ne prenez pas les boules de coco mais la salade de fruits (sic). Sleeve ou pas, moi je continue à penser que si tu prends la salade de fruits quand tu as envies des boules de coco, tu vas manger la salade de fruits et autre chose plus tard en compensation de la frustration (et ça pourra être 14 boules de coco). Donc très mauvais calcul.

Pareil à l'hosto: tu montres ton cahier alimentaire et c'est parti... c'est pas mal, mais vous pourriez remplacer ça par ça, et ça par ça, et à ce repas il manque ça, etc. Toujours la même vieille rengaine des aliments à privilégier, de ceux à éviter et du repas équilibré (au lieu de penser l'équilibre sur une semaine ou 10 jours).

Pour ma part, sleeve ou pas, je continue à penser que ce n'est pas au cerveau et au raisonnement à faire ce "programme alimentaire" complexe et calculatoire, mais qu'il faut laisser le corps décider de ses envies (conformes à ses besoins) repas après repas, jour après jour. Ce qui donne chez moi parfois des repas sans légumes, parfois plus ou moins de protéines, parfois des calories "inutiles" comme les bonbons ou le vin... et je trouve ça très bien comme ça.

Mais mon parcours se comprend à l'aune de mes années avant la sleeve, j'ai consulté régulièrement Z et A depuis environ 7 ans, j'ai vraiment eu le temps de réfléchir et pratiquer l'écoute de ma faim et de ma satiété. Quasi tout le boulot a été fait en amont, je mangeais peu et pas par émotions bien avant la sleeve. Cela ne ressemble pas du tout au parcours de qqn ayant souffert de tca et se lançant dans une chir avant de les avoir résolus. Dans ce cas, évidemment que l'équipe est plus que tentée de mettre le patient au régime car ils y voient une forme de discipline pour qqn supposé en manquer cruellement. Il va falloir ne plus manger comme avant, mon brave monsieur! surtout il aurait fallu soigner les tca avant de se lancer dans la chir...

J'ai discuté de tout ça à l'hosto (pourquoi me mettre au régime, même "light", après une sleeve, alors que les régimes m'ont rendue obèse et sont donc cause même de cette sleeve?) et la seule réponse est: oui, on sait, ce n'est pas très logique, mais pour le moment on ne sait pas trop faire autrement. Ce qui me paraît faux, de nombreux praticiens ont abandonné la restriction cognitive mais en France cela évolue vraiment lentement.

J'espère que c'est un poil plus clair.
Peut-être aurais-je dû remplacer le mot régime (personne ne reconnaîtrait plus aujourd'hui faire un régime! c'est comme le bobo, c'est jamais moi c'est toujours le voisin!) par restriction cognitive.
De mon expérience de première année post sleeve, on recommande aux jeunes opérés la restriction cognitive. On les entoure de consignes (sur tout: quantité de protéines, aliments à privilégier ou non, etc.) et ces consignes sont à l'opposé de celle consistant à seulement écouter ses envies, sa faim et sa satiété. Et la raison en est simple: les équipes sont mortes de trouille à l'idée que le patient fasse n'importe quoi (ex: faire glisser un litre de glace pour réguler une émotion)! et c'est normal qu'ils le craignent, car ça arrive! surtout à la fin de la perte quand l'euphorie (psy + physio) de la perte de poids disparaît et que le patient doit gérer (pas tant le fait mécanique que "y'en a plus qui peut rentrer" que) le retour des émotions...

Voilà plus développé ce que j'essayais de dire. Je sais bien que nous sommes censés entrer dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus... mais je n'attendrai pas 75 mois pour me faire ma propre opinion de ce que je vis ;)

Pour finir, j'avoue ne toujours pas comprendre ces reproches très personnalisés que tu glisses (je me prendrais pour la plus intelligente, la seule ayant tout compris, la seule épicurienne, etc.). Cela me paraît autant inutile que du procès d'intention psychologique.

Plus intéressant, pour moi en tout cas, serait que tu te livres davantage sur ton passé avant sleeve. Tu parles beaucoup de ce qu'il faut faire une fois sleevé, mais d'où es-tu partie? quel type d'obèse étais-tu, quel imc? quel comportement envers la nourriture? les émotions? etc. Ce serait éclairant (pas pour te juger!).

Merci en tout de ce dialogue HT.

Bisous.
48 ans Paradise island 524
merci pour cette réponse complète.

Tu dis assumer ton refus de régime restrictif donc je me demandais d'où te venait cette idée même d'en faire un.
Apparemment ça fait partie de ton protocole,c'est franchement mal fait c'est clair.A vrai dire, je continue de voir le psy et le chirurgien mais j'ai toujours refusé de me faire suivre par le nutri,qui m'avait bien entendu donné sa feuille des légumes/poissons/viandes à privilégier aux rdv pré op.
Je suppose que si j'allais le voir aujourd'hui (à 6 ans post op dans avoir rien repris même après grossesse) il serait capable de trouver à y redire sur mon cahier alimentaire (que je ne tiens pas).Là je vais voir le chirurgien qui s'en tient à sa partie et se fiche bien de savoir si je mange des haricots vapeur et jamais de crème fraiche,c'est la différence avec le nutri(il a juste insister sur le protocole post op du 1er mois pour des raisons médicales,le reste il s'en tape)) Et le psy car comme je te confirme on a toujours besoin d'une béquille et d'un soutien,toujours des inquiétudes et des questions.
Es-tu obligée d'aller voir le nutri de ton hopital?C'est mal fait car ils se basent sur des gens sans connaissances diet (il y en a pourtant de moins en moins mais bref) et surtout sur des patients n'ayant pas fait de RA (alors qu'il y en a de plus en plus),donc peut-être que le mieux pour toi est de zapper cette consultation si elle te donne plus d'angoisses que d'informations...

En tout cas,je n'ai jamais reçu de conseils sur la rapidité de la perte (j'ai perdu beaucoup à l'hopital,forcément plusieurs jours à jeun dans mon cas) puis plus lentement mais plus longuement (je perdais encore à 18/20 mois quand la plupart s'arrête avant).Il ne faut pas trop se comparer tant que la perte est régulière c'est ce qui compte!
Perso,j'ai remarqué que je n'avais plus envies de pâtes (que je mangeais souvent avant) avec la sleeve car c'est bourratif et je suis mal après,j'ai d'autres exemples dans ce style mais en aucun cas un nutri a décidé que je devais arrêter les pâtes,c'est absurde ces diktats.

En fait tu n'as pas vraiment accepté que je dise que le sport est indispensable par exemple,alors que j'explique bien que ce n'est pas un précepte de régime mais bien une nécessité pour un corps qui va perdre beaucoup en peu de temps et ne doit pas devenir un chewing-gum,il y a sur ce point une grande différence entre un patient qui fait du sport et un qui n'en fait pas (et je ne parle pas de perte de poids qui est la même à 1 an),ça aide également énormément à se stabiliser,à gérer les émotions tout ça...ce n'est pas comme tu as pu l'écrire pour être dans le contrôle en somme (même si c'est une dérive possible mais bon ne pas faire de sport de peur de devenir accro...bof l'argument).Tu as eu des propos assez méprisant sur le fait de faire du sport alors que tu continuerai à déguster ton verre de vin,en soit je ne vois rien à redire sur le fait de boire du vin,ce n'est d'ailleurs pas incompatible avec le sport,mais donc ta Ra ne pousse vers du vin admettons mais tu n'admets pas qu'une RA mène au sport (c'est du contrôle dans ce cas),incohérent..
Bref,mettons ça sur ton stress post op et passons à des choses plus constructives.
Mon parcours je l'ai raconté ici plusieurs fois donc je ne vais pas me répéter.Mais j'insiste bien sur la difficulté à se stabiliser,car elle est réelle.Même avec une RA,un suivi psy,du sport,oui il y a et il y aura toujours des moments où l'envie de se remplir sera là,l'avantage c'est qu'on a des outils pour calmer ça autrement mais elle est là et évidemment c'est sans comparaison avec un patient n'ayant pas fait ce parcours avant l'opération mais quand même,c'est pas simple tous les jours.
B I U


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