poupoule a écrit:Nefertiti1 a écrit:Que d histoires pour 3 robes,mon dieu :shock:
T'imagines si c'était une collec de big beauty!
Crêpage de chignon direct, sandale à bride dans la gueule et spanx dans le plexus solaire :D
Rentrant ce soir, après m'être tapé les nombreuses pages de ce psychodrame, j'avoue que je viens d'éclater de rire.
Bon, j'arrive après la bataille. Mais quand même, sidérée par certaines réactions, je mets mon grain de sel.
Perso, je n'aime pas ces robes.
Je suis sûrement trop vieille. Et, sans être prude, je mesure plus d'1m70, et mes seins et mes fesses consomment du tissu. Alors, avec ce genre de robes, faut que je choisisse entre arrêter de bouger toute la journée au bureau, ou montrer mes fesses à mes confrères. Ce qui est peu opportun.
Plus largement, cette nouvelle collection de blogueuse me semble encore une fois reprendre tous les pb de la mode de grosses:
- d'une part, perso, j'ai pas envie d'aller acheter des trucs cheap chez Kiabi quand j'ai les moyens, comme mes copines, d'acheter des fringues de meilleure qualité et/ou plus originales et/ou plus tendances. Je veux dire tendance chez tout le monde, pas juste tendance pour les grosses.
Sauf que le créneau "qualité et/ou originalité et/ou codes sociaux repris par la marque", ben il est vide. Et pourtant, je ne fais qu'un 44- 46. Mais là où mes copines ont un panel de marques qui va de Kookai à Maje en passant par Caroll, Pablo de Darel, Comptoir, Sandro, etc, moi je n'ai pas.
Alors certes, cela me ferait mal au coeur de foutre trop souvent 70 boules dans un haut en polyester de Maje. Mais enfin, je revendique le droit de le faire, comme toutes les filles qui ne sont pas grosses. Et cela ne me semble pas pire que de mettre trop cher dans de la sape cheap de kiabi.
Parce que oui, la fringue, en tout cas dans mon milieu social et pro, c'est aussi un marqueur social. Et perso, je ne vois pas pourquoi je devrais me contenter du old school Marina Rinaldi ou du cheap de Kiabi quand j'aspire à autre chose.
- Ensuite, comme l'une d'entre vous, même si je comprends la démarche, la tendance "grosse à cupcake" me gave, grave. Tendance très anglo-saxonne, qui me paraît vue et revue, et à laquelle je n'adhère pas du tout. Ce n'est pas une question de goût, c'est aussi parce qu'effectivement, je trouve que cela transmet un message dérangeant sur ce qu'est la grosse: gourmande, infantile, etc
Ensuite, comment dire...je vais me faire lyncher, mais je suis souvent sidérée, en ces lieux, par la chochoterie de certaines. Oui, on a le droit de ne pas aimer, de le dire, même si cela ne plaît pas à celles qui l'ont fait. Non, il n'y a pas de droit à l'indulgence, de solidarité de grosses.