ce qu'est la nourriture pour vous ?

a-nonyme a écrit:

C'est drôle, autant je ressens la même chose pour le linge ou la vaisselle (laver des trucs qui seront à nouveaux sales le soir même... pfffff...), autant je ne ressens pas du tout cela pour la bouffe! Pourquoi? Je me le demande... :?:

ah mais Mamykro j'te rassure, le linge me gave aussi :lol:

ils font des pâtes.du riz quand je rentre pas tôt. Du coup, au lieu d'avoir soirée cuisine, j'ai soirée Kärcher à la place :twisted:

RIP les deux kilos de lasagne :shocked!: j'espérais m'en congeler une part, mais c'est tout juste s'ils n'ont pas mangé le plat avec :lol:

les flans sont magnifaïques, verdict gustatif demain... en en ayant fait deux je peux espérer en goûter un petit morceau demain soir, passé le goûter des fauves :shock: :lol:

La nourriture c'est avant tout un moyen de survie. On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche et tant bien même, il me manquerait un ingrédient (je vous laisse deviner lequel sachant que je ne vis pas en plein désert d'Atacama). :lol:

Sinon, vivant actuellement hébergée par un proche, je ne peux cuisiner comme je le veux ; je squatte déjà la maison, je vais pas en plus envahir la cuisine.
Donc je cuisine, mais -hélas- trop rapidement, donc rien de vraiment élaboré alors (Top Chef je peux oublier).
Mais je cuisine quand même. Parfois du frais, souvent des légumes surgelés. Quand j'ai la chance d'avoir un boulot, il m'arrive de cuisiner par avance et de congeler. Je le fais moins quand je suis au chômage comme en ce moment période lors desquelles je cuisine « au jour le jour ».

Je suis devenue végétarienne il y a presque 20 ans. J'ai donc appris à cuisiner autrement, à découvrir d'autres saveurs. Je mange ce que je veux et quand je veux.

Il y a 20 ans environ aussi, j'ai décidé de ne plus manger le soir car je m'étais rendu compte que je passais à table pour faire comme tout le monde / parce que c'était l'heure et pas par faim. 8)

Et pour les courses, j'ai découvert il y a 5 ans les joies et bonheurs des Drives ce qui me rend assez zen. Ca me permet de décider mon menu pour la semaine bien tranquillement depuis sous ma couette.

Donc en conclu, ni rapport de force ou défiance, ni véritable bonheur. Un passage obligé que j'essaie de vivre le plus sereinement possible. Dans ce domaine je ne suis pas épicurienne en tout cas, c'est certain.

Te concernant A-nonyme, je pense aussi que ta meute te mène la vie dure et par le bout du nez. Vu que tu ranges après eux, pourquoi ils le feraient ?!!
Tu sais que ta meute de goinfres ne va pas laisser une miette (au passage c'est un compliment pour la cuisinière 8) ), alors tu en détourne une part, tu congèles, et tu piques une fourchette dans la main du 1er qui essaie de te la voler. Picétout. ;)

j'ai pas été assez rapide sur ce coup là, pour prélever ma portion. J'y penserai la prochaine fois avant de jeter le plat en pâture aux fauves :lol:

oui je nettoie derrière eux sinon... personne ne le fera et la hauteur du plan de travail augmentera au fil de la couche de crasse accumulée :mrgreen:

ben si moi je vivrais bien d'amour et d'eau fraîche... d'ailleurs chéri et moi avions perdu chacun une dizaine de kilos au début de notre folle passion, genre en trois mois :shock: mais ils sont bien revenus (en double pour moi, infâme injustice)

a-nonyme a écrit:
Alors, si tu perds 10 kg dans les 3 premiers mois d'une relation, parce que tu te nourris "d'amour et d'eau fraiche", et que tu reprends le double ensuite, j'ai peut-etre une "solution" à ton problème: changer d'homme tous les 3 mois...

aurelie3367 a écrit:

je disparaîtrai assez vite dans ces conditions ! :lol:

sérieusement, c'était pas à cause des papillons dans le ventre etc, mais de la situations compliquée et pourrie... Lui aussi avait décollé mais il a repris sans bonus. Le bonus, je l'ai repris progressivement, heureusement... le plus drôle c'est qu'il ne le "voit" pas. :shock:

pas si ingrats que ça, j'ai eu deux SMS pour me dire que "trop bon ton flan maman"... ça veut dire qu'il n'y en a déjà plus ? 'fin j'espère qu'ils n'ont pas attaqué le deuxième :shocked!:

RIP les flans :lol:

La nourriture est aussi ma meilleure ennemie.

Quand j'étais célib', j'en achetais beaucoup et j'en jetais beaucoup aussi;je faisais toujours les mêmes plats (pates au gruyère en période de lachage et ratatouille pendant les périodes de régime).

Au début ou j'étais en couple, on se faisait plein de bons petits plats et un dizaine de nouveaux kilos sont apparus en quelques mois (bien sur, ils sont restés hin hin).
Aujourd'hui, après moult régimes, je ne sais plus trop ou j'en suis et je suis incapable d'évaluer les quantités que je mange.
C'est comme si j'avais posé un mouchoir sur ce problème là.
Je sais que je DOIS m'en occuper (RA,régime,opération...)mais je laisse le truc pourrir en espérant que ça disparaitra peut être (je sais bien que non en "vrai").
Bref, quand je suis seule à la maison,le repas est "survolé" (je repousse l'heure de manger au maximum puis, quand j'ai vraiment faim,je mange n'importe quoi!) et, tout comme toi, me mettre réellement à table (exceptés pour les repas avec les amis) est devenu une torture; je ne fais pas confiance du tout à ma faim ou à ma satiété.

Je crois que je suis épuisée par ce problème que je sais énorme(pour moi) et que j'ai "laché la rampe" même si mon poids est stable depuis plusieurs mois.

gniiii pourquoi je ne peux pas répondre sur ton blog Leyley :twisted:

bref, je trouve ça intéressant que tu aies pu isoler l'aliment qui te fait compulser, et grossir, aussi. Plutôt qu'un régime ou une chirurgie, je pense qu'une approche psy pour comprendre pourquoi c'est ton doudou, et comment arriver à décrocher de ton doudou, peut être intéressante ;)

a-nonyme a écrit:

décrocher... ou ne pas décrocher ;)

d'où mon lien sur la pompe à chocolat!

décrocher, pour moi, ça veut dire ne plus entretenir cette relation de passion destructrice, pas ne plus jamais en manger ;)