LE BRUN EST MYSTERIEUX ET SE CACHE DANS LE COIN.
LE ROUGE EST COLÈRE, TAPANT SES PIEDS.
L'ORANGE EST FOU, COURANT PARTOUT.
LE NOIR EST MAUVAIS, COMPLOTANT SEUL.
LE VERT EST CALME, ALLONGE DANS LE CHAMP.
LE ROSE EST AMOUR, CUEILLANT LES FLEURS DE JARDIN.
LE BLEU EST FROID, OSCILLANT DANS LE VENT.
LE BLANC EST SILENCIEUX, FLÂNANT ..
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
"Si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose!"
Mais avons nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions alors aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle.
Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.
Amoureuse du Ciel, depuis des millénaires,
La Mer douce et plaisante aux flots ensorceleurs,
Mélange, magnifique, au prisme des couleurs
Les rayons du soleil et les éclats lunaires.
Mais la nature inflige à ces deux partenaires
La sévère limite aux multiples douleurs.
L’un clame sa détresse en averses de pleurs
Et l’autre lui transmet des éclairs débonnaires.
La belle perd espoir un jour de l'embrasser
Et le soleil se plaint qu’il ne peut effacer
La distance imposant un amour platonique.
Soudain chaque amant voit, gagné par la raison,
Une source charnelle, un avenir unique
Se profilant au loin : le sublime horizon ..
Je vous demande pas de m'aimer,
Je ne vous demande pas de m'adorer
Je veux juste que vous me compreniez,
Que vous ne vous fassiez pas de mauvaises idées
La première fois que vous me rencontrez,
Je parle peu, je suis renfermée
Comme une femme froide vous me percevez,
Et ce n'est pas cela que je souhaite montrer
Car je suis tout le contraire de cela,
J'ai un cœur mais je suis timide voilà
Ma timidité est une maladie chez moi,
Elle fait de moi ce que je ne suis pas
Au fil du temps, vous me découvrirez,
Et peut-être votre vision va changer
Ma vraie personne est malheureusement cachée,
C'est avec le temps qu'elle pointe le bout de son nez.
Je suis le poète
L’insaisissable rebelle
L’ami le frère l’amant
Des hommes qui meurent
Dans la brousse
Des hommes qui tombent
Dans les sierras
Ou sur les plages immenses
Avec des cris déchirant le silence
De la nuit noire qui les enveloppe
Comme un épais linceul ..
Nous irons avec les fusils
Portant la furie
Et ma douleur
Nous serons partout
Je vous le jure
Nous serons partout
Traquant le silence
Jusqu’à la justice
Nos morts aussi
Ressuscités et dressés
Contre l’espace carcéral
Nous serons tous présents
Face à la nuit putride
Frappant de porte en porte
Avec nos soleils
Si seulement il existait des mots
qui sauraient te raconter,
je trouverais les plus beaux
ceux qui ne peuvent rien briser.
Je les placerais devant toi
sur une tendre mélodie
et ils t'exprimeraient ce que moi
je n'ai encore jamais dit.
De ta tendresse et de ta douceur
ils sont le lien qui nous unit
car j'y ai trouvé dans ton cœur
un amour infini.
Pourquoi donc cette solitude
d'un cœur qui a tant souffert,
vient blesser les habitudes
comme si elles ne savaient que faire.
Ce matin je pense à toi
et les mots dansent devant mes yeux,
j'aimerais être dans tes bras
plus un seul mot rien que nous deux.
Dans le silence de chaque mot
il y a tant de parole et d'amour
que tout ce que mon cœur trouve beau,
grandit à chaque jour.
Pauvre abandonné, pourquoi cherches tu
Dans les souvenirs des jours d'allégresse,
Quand vos cœurs battaient d'une même ivresse,
Ton amour perdu?
Le Temps se fait lourd, ta vie est détruite
Et vide le nid de ton oiseau bleu;
Parti ce matin sans te dire adieu,
Ton amour en fuite.
Il aurait fallu taire ton ardeur,
Ne pas refermer la triste volière,
Pour que chante encor, dedans la clairière,
Ton amour frondeur.
Au premier soleil tu l'as mis en cage;
Malheureusement tu n'auras pas su
Bien y retenir, sans qu'il soit déçu,
Ton amour volage.
Il a retrouvé plus heureux séjour,
N'écoutant alors, plus rien, plus personne,
Que l'appel lointain, quand l'aube frissonne,
Ton unique amour.