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copier/coller (poèmes)

B
39 ans paris 165
pitililou : ah oui je ne dis pas le contraire et merci de m'avoir prévenue :)
legolas : encore scouzi :oops:
53 ans Au fond d'une théière ? 8186
Et bien tout le monde est content :)
38 ans "Dans une galaxie lointaine, trés lointaine ... 914
grrr!!! ;) :lol: :lol: :lol:
53 ans Au fond d'une théière ? 8186
Ah c'est malin, elle est en colère maintenant notre legolas... :twisted:
38 ans "Dans une galaxie lointaine, trés lointaine ... 914
arf !!!! :lol: :lol:
B
39 ans paris 165
COULEURS

LE BRUN EST MYSTERIEUX ET SE CACHE DANS LE COIN.
LE ROUGE EST COLÈRE, TAPANT SES PIEDS.
L'ORANGE EST FOU, COURANT PARTOUT.
LE NOIR EST MAUVAIS, COMPLOTANT SEUL.
LE VERT EST CALME, ALLONGE DANS LE CHAMP.
LE ROSE EST AMOUR, CUEILLANT LES FLEURS DE JARDIN.
LE BLEU EST FROID, OSCILLANT DANS LE VENT.
LE BLANC EST SILENCIEUX, FLÂNANT ..
B
39 ans paris 165
AVANT DE JUGER

C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
"Si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose!"
Mais avons nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions alors aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle.
Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.
B
39 ans paris 165
QUETE D'UN BAISER

Amoureuse du Ciel, depuis des millénaires,
La Mer douce et plaisante aux flots ensorceleurs,
Mélange, magnifique, au prisme des couleurs
Les rayons du soleil et les éclats lunaires.

Mais la nature inflige à ces deux partenaires
La sévère limite aux multiples douleurs.
L’un clame sa détresse en averses de pleurs
Et l’autre lui transmet des éclairs débonnaires.

La belle perd espoir un jour de l'embrasser
Et le soleil se plaint qu’il ne peut effacer
La distance imposant un amour platonique.

Soudain chaque amant voit, gagné par la raison,
Une source charnelle, un avenir unique
Se profilant au loin : le sublime horizon ..
B
39 ans paris 165
APPRENDRE

Je vous demande pas de m'aimer,
Je ne vous demande pas de m'adorer
Je veux juste que vous me compreniez,
Que vous ne vous fassiez pas de mauvaises idées
La première fois que vous me rencontrez,
Je parle peu, je suis renfermée
Comme une femme froide vous me percevez,
Et ce n'est pas cela que je souhaite montrer
Car je suis tout le contraire de cela,
J'ai un cœur mais je suis timide voilà
Ma timidité est une maladie chez moi,
Elle fait de moi ce que je ne suis pas
Au fil du temps, vous me découvrirez,
Et peut-être votre vision va changer
Ma vraie personne est malheureusement cachée,
C'est avec le temps qu'elle pointe le bout de son nez.
54 ans Paris 460
babou a écrit:
un détail a éclaircir : tous les poèmes que je poste ne sont pas tous de moi .. certains sont de mes potes alors j'en profite



Ce n'est pas un "détail",
mets la signature de l'auteur en bas du poème, tout simplement.
B
39 ans paris 165
CHAQUE JOURS

Prends le temps de penser,
c'est la source du pouvoir !

Prends le temps de te distraire,
c'est le secret d'une perpétuelle jeunesse.

Prends le temps de lire,
c'est la fontaine de la sagesse.

Prends le temps d'aimer et d'être aimé,
c'est le privilège divin.

Prends le temps d'être aimable,
c'est le chemin du bonheur.

Prends le temps de rire,
c'est la musique de l'âme.

Prends le temps de te reposer,
sans quoi tu ne pourras jouir
d'aucun autre privilège.
B
39 ans paris 165
HARMONIE

Les larmes de désir
Sont perles du plaisir
Emancipées par une femme
A la promesse d'une flamme.
Les larmes sont sensuelles

Rosée de joie
Ruisseaux de soie
Qui s'épanchent dans le lit
Des mille et une nuits.
Les larmes sont torrentielles

D'un doigt lissées
Dans un antre plissé
Elles entraînent dans une clairière
Et au fond, la lumière.
Les larmes sont éternelles

Léchées, cueillies
Sèves de vie
Elles se répandent savourées
Sur les champs de blé.
Les larmes sont passionnelles

Buées de chaleur
Derrière un rideaux de pudeur
Enveloppant de bruine
Une chandelle de douce paraffine.
Les larmes sont frictionnelles

Glissement et aspiration
Dans une septième ascension
Elles trouvent des larmes sœurs
Larmes en pleur, plaisir d’ampleur.
Les larmes sont fusionnelles
B
39 ans paris 165
JE SUIS LE POETE

Je suis le poète
L’insaisissable rebelle
L’ami le frère l’amant
Des hommes qui meurent
Dans la brousse
Des hommes qui tombent
Dans les sierras
Ou sur les plages immenses
Avec des cris déchirant le silence
De la nuit noire qui les enveloppe
Comme un épais linceul ..

Nous irons avec les fusils
Portant la furie
Et ma douleur
Nous serons partout
Je vous le jure
Nous serons partout
Traquant le silence
Jusqu’à la justice
Nos morts aussi
Ressuscités et dressés
Contre l’espace carcéral
Nous serons tous présents
Face à la nuit putride
Frappant de porte en porte
Avec nos soleils
B
39 ans paris 165
LE SILENCE DES MOTS

Si seulement il existait des mots
qui sauraient te raconter,
je trouverais les plus beaux
ceux qui ne peuvent rien briser.
Je les placerais devant toi
sur une tendre mélodie
et ils t'exprimeraient ce que moi
je n'ai encore jamais dit.
De ta tendresse et de ta douceur
ils sont le lien qui nous unit
car j'y ai trouvé dans ton cœur
un amour infini.
Pourquoi donc cette solitude
d'un cœur qui a tant souffert,
vient blesser les habitudes
comme si elles ne savaient que faire.
Ce matin je pense à toi
et les mots dansent devant mes yeux,
j'aimerais être dans tes bras
plus un seul mot rien que nous deux.
Dans le silence de chaque mot
il y a tant de parole et d'amour
que tout ce que mon cœur trouve beau,
grandit à chaque jour.
B
39 ans paris 165
DIVORCE

Pauvre abandonné, pourquoi cherches tu
Dans les souvenirs des jours d'allégresse,
Quand vos cœurs battaient d'une même ivresse,
Ton amour perdu?
Le Temps se fait lourd, ta vie est détruite
Et vide le nid de ton oiseau bleu;
Parti ce matin sans te dire adieu,
Ton amour en fuite.
Il aurait fallu taire ton ardeur,
Ne pas refermer la triste volière,
Pour que chante encor, dedans la clairière,
Ton amour frondeur.
Au premier soleil tu l'as mis en cage;
Malheureusement tu n'auras pas su
Bien y retenir, sans qu'il soit déçu,
Ton amour volage.
Il a retrouvé plus heureux séjour,
N'écoutant alors, plus rien, plus personne,
Que l'appel lointain, quand l'aube frissonne,
Ton unique amour.
B I U