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copier/coller (poèmes)

B
39 ans paris 165
PREMIER CRI

Paresseux,
Je suis né un matin vers dix heures,
Sans le vouloir vraiment,
Un lundi de surcroît,
Et mon cri
Qu' un con prit pour celui de la joie de vivre  

Avait pourtant l'aigu de la terreur ;

Il ne m'a plus quitté,
Maudit carillonneur,
Contrapuntiste de mon âme en son beffroi
Et je l'entends toujours comme une bête en moi ;

Oui je l'entends toujours,
Gueulante introvertie
Qui ne franchit l'orée de ma bouche bée molle
Que face à mon miroir pour se payer ma fiole.

On est ce que l'on dit et je suis un non-dit
Mais quand viendra mon temps de mourir,
Ma parole,
Je le rendrai aux quatre vents,
Mon premier cri.
B
39 ans paris 165
EQUINOXE

La mer comme une femme
Aussi peu qu'on la laisse
Sans lui dire qu'on l'aime

Avec ou sans bateau
A la fin de l'été
Aussi peu qu'on la laisse
Pour voir si le soleil brille ailleurs
Aussi haut
Et si le même oiseau ira le décrocher
Pour les mêmes enfants qui cligneront de l'œil

Aussi peu qu'on la laisse à ses humeurs salées
Pour de calmes étangs
Sans marée
Sans écueil

Quand on revient un jour
Avec la mer en tête
Si bleue qu'on la laissa on la retrouve en deuil
En couleur équivoque augurant la tempête

Sa douleur d'équinoxe annonce nos défaites
B
39 ans paris 165
INDICIBLE

C’est l’indicible
Là où le laid devient beau,
Dans le pli des vagues
La mer.

Indicible et belle étrangère
Oubliée, entrevue, espérée
Dans l’embrase de l’instant.
On l’oublie, se moque du moment.

La terre enlace la mer qui la ceint
Le kobold malicieux
Sur sa barque, son navire
Tangue au vent, indicible.

Indicible,
Il reste
Rêveur impatient,
Prisonnier du présent.

La tristesse, la mélancolie
Vont de paire avec l’océan,
La mer m’a repris
Indicible mosaïque de ma vie.

Pécheur de loups
Traqueur de sardines
Les tourments qui blessent, indicibles.
Mais j’aime, alors me redresse.

L’indicible ennui,
La caresse des vagues
A jamais l’instant, indicible mouvement.
Il suffirait d’un pas.

Morts de Moscou
Morts de Prague
Morts de Varsovie
Morts de Bagdad

Dans le pli des vagues
C’est vous que je cherche
C’est vous que je pense,
Votre douleur,
Indicible .. alors je pleure ..
B
39 ans paris 165
TABOUS

Je te regarde allongée sur le lit
Dans la douceur de tes vingt ans
Et je me dis
Que je n'ai plus vingt ans depuis longtemps.

Un doux frisson parcourt ton corps assoupi
Sous mes caresses attentionnées
Et je me dis
Pourquoi devons-nous être empêchés ?

Je voudrais te dire ce que je ressens
L'étrange vertige qui m'envahit
En te touchant
Devons-nous toujours suivre les interdits ?

Qui nous obligent à l'amour sous cellophane
Aussi froid que des bananes
Gelées dans leurs sacs au congélateur
Et ça me fait peur.

Je voudrais te faire partager mes sentiments
La sensation de l'harmonie
Qui nous unit
Et me transporte, mais je n'ai plus vingt ans.

Ai-je le droit de passer outre les tabous ?
Par nos esprits unis, aller
Jusqu'au bout
D'un amour naissant et passionné ?

Nos esprits sans âge dans leurs corps exigus,
Pour n'être qu'un crient à l'union
Je suis perdu.
Le cœur ou les tabous ? Quelle est la raison ?
B
39 ans paris 165
PLUIE DE LARMES

C’est par un jour de pluie que je l’ai rencontré.
Les cheveux ruisselants, je cherchais un abri,
Courant, chaussures trempées, lorsqu’il m’a proposé
De venir partager son trop grand parapluie.

Depuis j’ai savouré l’ondée de ses caresses,
Sa tendresse tantôt goutte à goutte distillée
Ou tantôt m’inondant telle une énorme averse,
Amour torrent que rien n’aurait pu assécher.

Ensuite est arrivée la saison des orages,
Les boues de la colère ont sali notre accord.
Des flaques de discorde ont abîmé les pages
De notre belle histoire qui n’aura plus d’encore.

J’erre dans la grand’ville sous son soleil d’été,
Les yeux humides d’un chagrin qui ne désarme.
De la journée d’automne où il m’a abordée
Ne me reste aujourd’hui rien qu’une pluie de larmes.
B
39 ans paris 165
FEUILLES MORTES

La pluie vous bat, triste dessein ;
Feuilles jaunies, funeste sort ;
Larmes pour le défunt,
Premier envol vers la mort.

Feuilles vacillent et dansent,
Courent joyeuses, bruyantes de liberté ;
S’éloignent mais ne pensent
Que l’avenir est de chuter.

Alors, gisent à terre déshonorées,
Lasses de n’avoir vécu,
Loin d’autrefois glorifiées,
Agonie qui virent à l’écru.

Piétinées, souillées par le passant,
Reposent pour l’éternité, les feuilles
Ou peut-être, un jour, l’enfant…
Et finirez dans un cahier, digne cercueil.
B
39 ans paris 165
FUMEE

Volutes bleutées, rêves dansants,
Fleurs translucides, songes aimants,
Vapeurs subtiles et envoûtantes,
Dans mon esprit volent et serpentent ;

Le monde est un ballet de fous,
Chaque jour, l’hystérie s’empare de nous,
Venez, mirages ondoyants,
Libérez-moi de ce tourment ;

La vie et le temps sont suspendus,
La menaçante vérité n’est plus,
Meurs, charogne de raison !
Je préfère les méandres de ma prison ;

Volutes bleutées, charmes volants,
Symphonie d’odeurs et de mouvements,
Secouez mon cœur de mille plaisirs,
Plongez mon âme dans le délire ;

L’incandescence de vos caresses,
Change ma torpeur en douce liesse,
L’hideuse ombre du cauchemar,
De cette misérable vie, devient espoir ;

Derrière vos voiles anthracites,
Chaque jour, je masque ma fuite,
Je m’échappe de cette morne réalité,
Qui n’a plus rien à me proposer ;

Le fragile lien de mon existence,
Ne tient qu’à votre capiteuse danse,
Un jour, ma volonté ne sera plus,
Et je me noierai dans vos belles nues.
B
39 ans paris 165
COLLIER DE PERLER

tu m'a acheter un collier de perle en hiver pour mon anniversaire
chaque per le represente pour moi
un jour de bonheir et de gaiter
mais le jour ou tu a eu ton accident
tu t'es retrouver sur un lit d'hopital
je me suis pencher pour voir si tu dormais
et mon collier de perle s'est ouvert
alor j'ai pri mon courage a 2 main
et je me sui besser pour les ramaser car elle était eparpillées au 4coin de la chambre ou tu coucher
a chaque foi que j'en tener une
je me diser que c'etai grace a elle que j'avais fait ta connaisance
parceque cela me render triste de te voir dans un tel état
puis je me suis mise a pleurer
et je voyer des larme qui coulait sur ton visage
mais helas ce n'etai plu qu'une image de toi
car je savais très bien que tu n'etai plu la que tu n'exister plu
mais pour moi tu es toujours la
car tu restera toujours mon collier de perle
avec un sourir eternelle
B
39 ans paris 165
LOIN DE MOI

Mon coeur est parti,
Parti en voyage
De peur de t`aimer
De peur de fleurir
De peur de mourrir
De peur de manquer de toi
Car il est si triste
Triste d`avoir besoin de toi


Si un jour il revient
Je lui derai
Je lui dirai, pourquoi pas
Que tu pense comme lui
Que tu l`aime comme lui
Que tu l`aime d`un coeur bleu
comme le ciel
Je le lui dirai, pourquoi pas
Que tu lui as dans le dancing de ton coeur reserve un place
Ce que je lui dirai encore
C`est que tu es la flamme qui monte,etendue a perte de vue. faite pour nourrir les coeur meurtris.

Mais pour que je lui dise tout ceci, il faudra qu`il revienne en moi, car il est loi de moi.
B
39 ans paris 165
ENFANT DU MONDE

Les grappes d'or
naissent des pères
et glissent d'âge en âge

Les mères engendrent
les marches
Nous passons l'enfant
du monde
aux bras de nos enfants

O bonheur d'être ensemble
dans le même temps
et d'aimer
ce que tu aimes.
25680
Dis donc Babou, ils sont de toi tous ces poemes ?

Parce que si c'est le cas tu as de quoi faire ton propre site pour les exposer ;)

Par contre, c'est pas tes oeuvres personnels, il est indispensable que tu mettes tes sources.
B
39 ans paris 165
REGRETS

Vous m'avez empêché de le voir
pour lui, j'étais son seul espoir
en une phrase, j'ai tout détruit
j'ai détruit ce qu'on avait bâti
j'ai détruit sa vie

Vous m'avez fait du chantage émotif
vous l'avez fait sans motif
c'est vous qui avez tout cassé
et c'est moi qui repart le passé

Vous avez pas idée du mal que vous avez fait
depuis se jour, tout est si laid
vous avez mis notre amitié en péril
et moi, j'ai mis mon coeur en exil

L'amitié ou la liberté?
de choisir vous me l'avez demandé
vous aviez pas le droit de faire ça
vous saviez que les deux comptaient pour moi

Comme une pauvre conne j'ai choisi l'amitié
et ma vie, je l'ai oubliée
maintenant que je sais comment vous êtes
impossible de décrire comme je le regrette

Je veux retourné en arrière
pour oublier le passé
effacer toute cette misère
et choisir ma liberté

chriss un pote a moi :P
B
39 ans paris 165
AMOUR CRISTAL

Amour Cristal sur le seuil d’un
autre monde .
Mère du monde entier
Par ton courage
Par ton amour
Tu nous montres les vrais valeurs de la vie

Par cette détermination qui t’anime
Par cette tranquillité qui t’habite
Tu nous émeus, nous bouleverses.

Les visiteurs sont transportés
Métamorphosés par ce message cristal
D'une mère pour son enfant
Que le crabe veut lui prendre

Contemplatif, admiratif,
Je suis là, collé devant ce rayonnement si puissant
D’une mère pour son fils
Désarçonné par cette passion
Débordant d’amour
Violence du moment, la maladie mortelle recule
Devant l’amour éblouissant , resplendissant
D’une mère pour son enfant.


Mère du monde Universelle
Toi Marie, l'Immaculée Conception
Toi seul peut comprendre
Cet Amour aussi pur, aussi puissant
D’une mère pour son fils

Marie Mère de Dieu , je fais appelle à votre Amour Immaculé Conception
à votre Amour Rayonnant de Mère, pour rendre cette enfant à sa maman.

chriss un pote
B
39 ans paris 165
PERDU

Perdu dans la pénombre de la nuit,
je te cherche...
perdu dans la profondeur de ma douleur,
je pleure ton absence.
Où est-tu mon âme-soeur?
Ou est passer ta présence?
Pourquoi ne me dit-tu plus rien,
pourquoi cet infini silence?
Ou est-tu qui me fesais rire,
qui me donnais tant de bonheur...
aujourd'hui les yeux en larmes,
je ne vois plus que du malheur!
Perdu,
je cherche un chemin,
une raison de vivre,
je cherche ta main...
je cherche...
et je trouve,
un vide imense,
une envie de crier ce silence...
je trouve un manque dans ma vie,
une partie de moi qui s'est enfui.
Perdu, je regarde l'horizon,
et je cherche la raison,
de ton départ, pour toujours.
Perdu, J'écoute ton silence,
et je trouve la raison,
de te rejoindre mon amour!
Perdu... je te retrouverais un jour.
B
39 ans paris 165
JUSTE

Juste un petit souffle de vent qui caressa tendrement mon cou, une légère brise qui murmura un crépitement si doux le long de ma nuque...
Et qui frissonna lentement sur chacun de mes sens...
Un petit soupir perdu, un éclat de rire bien atténuer par le temps.
Juste un petit sifflement d'oiseau posé sur quelques branches qui chatouilla mon envie de liberté, un espoir chanter a l'aube d'une nouvelle journée qui promit d'autre... Et qui de son balbutiement, fut se crée une place dans ce moment présent... Une petite plainte de chagrin d'amour, un rêve d'apaisement.
Juste un petit rayon de soleil un ciel nuageux, une étincelle au coin de mes lèvres qui susurra « je suis envoyer pour toi..." Et qui, de sa chaleur ancestral réchauffa un coeur glacé par la désillusion.
Juste un petit feu venu de loin, un diamant a la recherche de son collier.
Juste quelques minuscules bonheur, qui ont trouver une route jusqu'à moi, pour me dire que le monde entier, pouvait-etre dans ce souffle, dans ce sifflement, dans ce rayon. Il y est, en fermant les yeux, et en y croyant un peu...
B I U