nature a écrit:Ha mais moi mon voisin que j'aime bien mais dit que j'avais tord de la pas allaiter que ma fille serait malade... Mon voisin quoi... Que ma mère ma sœur me demande ce que je compte faire pourquoi pas mais mon voisin...
Et pour le coup de la sf j'ai vécu exactement la même chose sauf que moi j'ai pas dit je pense pas j'ai dit non et j'étais la seule et combien même j'étais super sur de mon choix Ben je me suis sentie agressé par les remarques perpétuelles des autres mamans et de la sf, "mais vous devriez essayer" "quand on commence on ne peut pas s'arrêter!"...
C'est exactement ce que j'ai mal vécu, cette pression pour te convaincre, te faire changer d'avis ; cette infantilisation.
Je ne me permettrais pas de seriner une future maman désireuse d'allaiter à coups de "Oh tu es sûre? Mais tu as pensé à ci, à ça? Et tu sais, il ne faut pas croire les a priori sur le biberon... etc etc".
La sage-femme de la préparation à l'accouchement, vu que j'étais la seule à dire que je ne souhaitais pas allaiter, voulait me forcer à assister au cours sur l'allaitement au sein. J'ai eu beau répéter que merci mais non merci, que je m'étais abondamment documentée et que, de toute façon, pour ma part c'était un non catégorique, elle a insisté lourdement, me prenant à partie devant toutes les autres mamans. Pour finalement conclure avec un "Franchement, ne même pas vouloir faire la tétée d'accueil... quel dommage!" prononcé d'un air méprisant.
Si ça n'est pas du jugement et une forme de harcèlement, qu'on me dise ce que c'est...
Côté allaitante, ma meilleure amie, qui a accouché 11 mois après moi, a été heureuse de pouvoir donner le sein. C'était vraiment important pour elle, et dans l'ensemble cela s'est bien passé. Mais elle a mal vécu certaines choses (notamment le manque de visibilité sur les quantités avalées par sa fille, très très frêle) et m'a confié qu'on lui avait "vendu" un truc idyllique très différent de la réalité qu'elle a vécu. Selon elle, on lui a sciemment caché les mauvais côtés pour ne garder que les aspects plus positifs (en tout cas, c'est ainsi qu'elle l'a vécu), notamment sur la fin de l'allaitement et le fait qu'on ne peut pas "stopper" la lactation d'un coup par voie médicamenteuse, mais que cela peut prendre plusieurs jours et peut s'avérer très douloureux. Ce fut le cas pour elle qui a souffert le martyr. Dans toutes ces femmes et professionnelles apparemment si soucieuses de l'informer sur comment allaiter, pas une pour lui expliquer comment arrêter...
Je trouve donc qu'il existe souvent une forme de malhonnêteté intellectuelle qui, personnellement, me dérange.