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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
Les opérations sont destinées aux obésités morbides et si ça se limitait à 5 point d'IMC,je pense qu'on ne les généraliserait pas.


Il est normal que la  
baisse soit moins forte chez qqn qui part de moins haut.
Cela n'a pas de sens de parler de "5 points d'imc" en général, l'effet ne sera pas du tout le même si on part de 40 ou de 50 (même si je ne pense pas que ça fasse "quasi rien" dans le second cas).
Ensuite il y a surtout un aspect psychologique: beaucoup de gens ne se sentiraient pas "suffisamment transformés" et auraient l'impression d'avoir été lésés dans le bilan coûts/bénéfices (pensée du "tout ça pour ça!").
Pour ma part il était impensable d'envisager l'opération en ayant un objectif, cela aurait été exactement comme démarrer un régime.
On ne fait pas l'opération "pour X points d'imc", en tout cas à mon sens on ne devrait pas.
On la fait parce qu'on a le sentiment qu'on a épuisé les autres pistes, et on devrait laisser le corps se stabiliser où il l'entend.
Mais ni mon parcours ni ma perte ne sont statistiquement représentatifs.
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Après,le témoignage de la personne dont tu parles est certainement aussi "sincère" que celui de poupoule,pourquoi en douter?

Parce que ca faisait sensationnalisme et que son discours sur le mode "c'est que du bonheur" et "mon chirurgien m'a sauvée", ca faisait tellement "trop" que ca sonnait faux.
Maintenant, c'est sûr qu'on n'opérerait moins si on ne gagnait jamais plus de 5 points d'imc. Mais après tout, si on se sent vachement mieux avec 5 points en moins et qu'on ne les reprend jamais, c'est une réussite comme une autre. C'est sûr que si on a un imc de 50 ou 60 et qu'on perd 5 points d'imc, c'est un échec car on doit à peine sentir la différence. Maintenant, passer de 39 à 34 et se sentir bien mieux physiquement, c'est une réussite qui a autant de valeur qu'une autre, surtout si elle est durable (car on sait que ce n'est pas toujours le cas des pertes spectaculaires de la première année).



c'est certain que les reportages font rarement dans la dentelle mais ce témoignage.Ce n'est pas en terme d'échec ou de réussite mais de risque/bénéfices...de se faire opérer ou non et ça se mesure sur plusieurs années.
49 ans Paris 9874
aurelie3367 a écrit:
Dans la mesure où des gens se font re-sleever 2 ou 3 fois, c'est bien qu'il y a à nouveau qqch à sleever... je ne vois pas comment on pourrait re-sleever un estomac-manchon...
et il y a peu de médecins qui parlent des échecs à la télé ou dans les journaux...


C'est vrai! on devrait être bien mieux informés sur les échecs!
Pas seulement leur proportion, mais leur cause, les mécanismes précis qui entrent en jeu.
Sinon, je ne sais pas si tous les chir sleevent pareil au départ, n'y en a-t-il pas qui laissent plus ou moins d'estomac?
Ce dont j'ai beaucoup entendu parler en revanche, c'est de by pass en seconde intention, et en ce moment le truc à la mode le mini by pass (ne suis pas au clair de ce que c'est d'ailleurs).
Il y a aussi des patients qui ne SAVENT PAS ce qu'on leur a fait (pas compris, pas retenu, je ne sais pas)... exemple: j'ai eu une sleeve et je voudrais qu'on me remette l'estomac docteur!
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Les opérations sont destinées aux obésités morbides et si ça se limitait à 5 point d'IMC,je pense qu'on ne les généraliserait pas.


Il est normal que la baisse soit moins forte chez qqn qui part de moins haut.
Cela n'a pas de sens de parler de "5 points d'imc" en général, l'effet ne sera pas du tout le même si on part de 40 ou de 50 (même si je ne pense pas que ça fasse "quasi rien" dans le second cas).
Ensuite il y a surtout un aspect psychologique: beaucoup de gens ne se sentiraient pas "suffisamment transformés" et auraient l'impression d'avoir été lésés dans le bilan coûts/bénéfices (pensée du "tout ça pour ça!").
Pour ma part il était impensable d'envisager l'opération en ayant un objectif, cela aurait été exactement comme démarrer un régime.
On ne fait pas l'opération "pour X points d'imc", en tout cas à mon sens on ne devrait pas.
On la fait parce qu'on a le sentiment qu'on a épuisé les autres pistes, et on devrait laisser le corps se stabiliser où il l'entend.
Mais ni mon parcours ni ma perte ne sont statistiquement représentatifs.


je ne sais pas qui a parlé d'objectif,à la limite le chirurgien peut te donner une fourchette d'estimation (représentative de la perte moyenne des patients qui se situent comme toi) mais rien ne dit que le patient va l'atteindre (ou la dépasser).Peut-être que certains chirurgiens le font,c'est malhonnête.
Beaucoup d'opérés partent de ton IMC et perdent bcp plus de points et se stabilisent,ma grande majorité même.Donc je ne comprends pas bien l'écart entre mieux vaut perdre "seulement" 5 points que perdre 50kg et reprendre 25...dis comme ça oui c'est sur (et ça se mesure en années).Mais pour la plupart c'est perdre une 10zaine de points et ne pas les reprendre.mais ça implique beaucoup de changements qu'il faut être prêts psychologiquement à assumer puisque tu invoques le côté psychologique des choses.
En tout cas,on pense en termes de risques/ bénéfices donc opérer les gens pour 5 points d'IMC (même à 39-40) la courbe est inversée.
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Les opérations sont destinées aux obésités morbides et si ça se limitait à 5 point d'IMC,je pense qu'on ne les généraliserait pas.


Il est normal que la baisse soit moins forte chez qqn qui part de moins haut.

C'est évident.
En plus, à moins de 40, tu as forcément été opérée du fait des complications de l'obésité dont tu souffrais. Et si tu souffres bcp moins, c'est une réussite.
Maintenant, physiquement, quand je suis passée de 39 à 44 en moins de 6 mois, je n'ai pas vu de différence physiquement (en terme de fatigue, de douleur, etc.). et entre 44 et 49 non plus, alors que ca a été bcp plus lentement. donc je pense que dans l'autre sens, 5 points ne doivent pas se sentir bcp plus. Et si on proposait l'opération à qqn qui a 50 ou plus en lui disant "vous ne perdrez peut-etre que 5 points", beaucoup de gens diraient "non merci", ca vaut pas le coup, surtout s'ils ne se sentent pas plus mal que quand ils avaient 5 points de moins.
Cela dit, il y a des "points d'imc" qu'on ressent bcp plus que d'autres. Par exemple, moi, avec le recul, je me dis que c'est le dénivelé de 30 à 35 qui a fait une grosse différence: à 30 je n'avais pas de complications de l'obésité (ni dans ma vie quotidienne, ni au bilan sanguin) et à 35, je commençais à avoir du pré-diabète, des pbs de dos, essoufflement et compagnie... et à 39 n'en parlons pas: début de diabète, foie gras, pbs hormonaux, insuffisance respiratoire, etc. par contre, ensuite, j'ai bcp moins senti les dénivelés, qu'ils soient franchis rapidement ou pas. si je ne me pesais pas, je ne pourrais pas dire si je suis stable ou non (depuis l'été, je semble enfin avoir arrêté de grossir, avec même une très légère tendance à la baisse).
Enfin, tout ca pour dire que tous les points d'imc n'ont pas "le meme poids", au sens d'impact. Et que moins on est haut, plus l'impact de quelques points peut être énorme. Et le plus important, c'est le ressenti, pas le chiffre. Dans la vie quotidienne, les chiffres, on s'en fout un peu.
poupoule a écrit:
Il y a aussi des patients qui ne SAVENT PAS ce qu'on leur a fait (pas compris, pas retenu, je ne sais pas)... exemple: j'ai eu une sleeve et je voudrais qu'on me remette l'estomac docteur!

Oui, bon, il y a des débiles partout... mais je croyais qu'une des conditions sine qua non de la chirurgie c'était d'en avoir compris les mécanismes et le caractère irréversible... C'est sûr que si on n'est pas capable de comprendre qu'on ne "remet pas l'estomac", c'est grave...
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Les opérations sont destinées aux obésités morbides et si ça se limitait à 5 point d'IMC,je pense qu'on ne les généraliserait pas.


Il est normal que la baisse soit moins forte chez qqn qui part de moins haut.
Cela n'a pas de sens de parler de "5 points d'imc" en général, l'effet ne sera pas du tout le même si on part de 40 ou de 50 (même si je ne pense pas que ça fasse "quasi rien" dans le second cas).
Ensuite il y a surtout un aspect psychologique: beaucoup de gens ne se sentiraient pas "suffisamment transformés" et auraient l'impression d'avoir été lésés dans le bilan coûts/bénéfices (pensée du "tout ça pour ça!").
Pour ma part il était impensable d'envisager l'opération en ayant un objectif, cela aurait été exactement comme démarrer un régime.
On ne fait pas l'opération "pour X points d'imc", en tout cas à mon sens on ne devrait pas.
On la fait parce qu'on a le sentiment qu'on a épuisé les autres pistes, et on devrait laisser le corps se stabiliser où il l'entend.
Mais ni mon parcours ni ma perte ne sont statistiquement représentatifs.


je ne sais pas qui a parlé d'objectif,à la limite le chirurgien peut te donner une fourchette d'estimation (représentative de la perte moyenne des patients qui se situent comme toi) mais rien ne dit que le patient va l'atteindre (ou la dépasser).Peut-être que certains chirurgiens le font,c'est malhonnête.
Beaucoup d'opérés partent de ton IMC et perdent bcp plus de points et se stabilisent,ma grande majorité même.Donc je ne comprends pas bien l'écart entre mieux vaut perdre "seulement" 5 points que perdre 50kg et reprendre 25...dis comme ça oui c'est sur (et ça se mesure en années).Mais pour la plupart c'est perdre une 10zaine de points et ne pas les reprendre.mais ça implique beaucoup de changements qu'il faut être prêts psychologiquement à assumer puisque tu invoques le côté psychologique des choses.

Ce qu'on oublie souvent de dire, c'est que, à coté de ceux qui perdent bcp et en reprennent la moitié, il y a tous ceux qui perdent bcp, très vite, et dévissent psychologiquement, soit parce qu'ils ne peuvent plus se remplir, soit parce qu'ils n'étaient pas prêts dans leur tete à avoir un poids "normal", soit les deux (avec des dépressions, de l'anorexie ou même des problèmes d'addictions, à l'alcool, les médicaments, la drogue ou le jeu). Donc mieux vaut rester en obésité modérée et se sentir bien que de descendre plus et se sentir mal. Le but d'un traitement, quel qu'il soit, c'est de se sentir mieux.
Et quand on compare les bénéfices aux risques, il ne faudrait pas oublier ces risques psychologiques, qui concernent d'ailleurs un plus grand pourcentage de personnes que le risque chirurgical lui-même... Et si une perte modérée permet de se sentir mieux physiquement sans se sentir mal psychologiquement, bin, c'est juste super! Qu'est-ce qui vaut mieux, se sentir bien avec -5 points ou mal avec -15? Le seul pb, c'est que tout le monde n'aura pas un réel gain physique avec -5, surtout si on part de haut.
M
94 ans 1565
aurelie3367 a écrit:
[
Ce qu'on oublie souvent de dire, c'est que, à coté de ceux qui perdent bcp et en reprennent la moitié, il y a tous ceux qui perdent bcp, très vite, et dévissent psychologiquement, soit parce qu'ils ne peuvent plus se remplir, soit parce qu'ils n'étaient pas prêts dans leur tete à avoir un poids "normal", soit les deux (avec des dépressions, de l'anorexie ou même des problèmes d'addictions, à l'alcool, les médicaments, la drogue ou le jeu). Donc mieux vaut rester en obésité modérée et se sentir bien que de descendre plus et se sentir mal. Le but d'un traitement, quel qu'il soit, c'est de se sentir mieux.

Oui,c'est le cas de ma meilleure amie qui est tombée dans l'anorexie et la dépression suite à son opération. Elle a certes perdu énormément de poids mais à part quelques douleurs dûes à son poids qu'elle ne ressent plus,elle n'en a bénéficié aucunement. Elle allait beaucoup mieux avant l'opération. C'est un échec total.
MaudK a écrit:
aurelie3367 a écrit:
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Ce qu'on oublie souvent de dire, c'est que, à coté de ceux qui perdent bcp et en reprennent la moitié, il y a tous ceux qui perdent bcp, très vite, et dévissent psychologiquement, soit parce qu'ils ne peuvent plus se remplir, soit parce qu'ils n'étaient pas prêts dans leur tete à avoir un poids "normal", soit les deux (avec des dépressions, de l'anorexie ou même des problèmes d'addictions, à l'alcool, les médicaments, la drogue ou le jeu). Donc mieux vaut rester en obésité modérée et se sentir bien que de descendre plus et se sentir mal. Le but d'un traitement, quel qu'il soit, c'est de se sentir mieux.

Oui,c'est le cas de ma meilleure amie qui est tombée dans l'anorexie et la dépression suite à son opération. Elle a certes perdu énormément de poids mais à part quelques douleurs dûes à son poids qu'elle ne ressent plus,elle n'en a bénéficié aucunement. Elle allait beaucoup mieux avant l'opération. C'est un échec total.

Bin voilà, CQFD: la réussite ou l'échec, ca ne se mesure pas en kg ou en points d'imc mais avant tout en "mieux" ou "moins bien", à la fois physiquement et psychologiquement. Et le bénéfice-risques devrait prendre en compte tous les bénéfices et tous les risques, sinon c'est biaisé. Si le bénéfice ne se mesure qu'en kg et le risque uniquement en risque opératoire et éventuellement carentiel, je ne vois pas l'intéret...
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
aurelie3367 a écrit:

Et force est de constater que, notamment avec une sleeve, certains "arrivent à" distendre leur estomac jusqu'à ce qu'il reprenne sa taille d'avant et que l'opération ne serve plus à rien. Il y en a qui en sont déjà à leur 2e ou 3e sleeve, et là on se demande un peu l'intéret, à part pour le porte-monnaie du chirurgien...


voilà c'est exactement ça.Dire qu'il est impossible de remanger comme avant c'est totalement faux c'est même possible très rapidement.Il parle de liquide ça montre bien qu'il est resté sur la technique de l'anneau...Je trouve ça dangereux de faire croire ça aux patients qui misent beaucoup sur ce faux miracle (avec l'histoire de la gréline également).



ce n'est pas que c'est faux,je ne suis pas dans la recherche médicale mais on te vend ça ainsi "du fait de votr estomac diminué vous ne pourrez plus manger qu'une petite assiette et en plus vous aurez moins d'appétit grâce à la diminution de la gréline"....si c'était si simple!
Donc beaucoup de patients se disent que c'est miraculeux....or ça ne l'est pas.
C'est faux, ce qu'il a dit sur la gréline?
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Les opérations sont destinées aux obésités morbides et si ça se limitait à 5 point d'IMC,je pense qu'on ne les généraliserait pas.


Il est normal que la baisse soit moins forte chez qqn qui part de moins haut.
Cela n'a pas de sens de parler de "5 points d'imc" en général, l'effet ne sera pas du tout le même si on part de 40 ou de 50 (même si je ne pense pas que ça fasse "quasi rien" dans le second cas).
Ensuite il y a surtout un aspect psychologique: beaucoup de gens ne se sentiraient pas "suffisamment transformés" et auraient l'impression d'avoir été lésés dans le bilan coûts/bénéfices (pensée du "tout ça pour ça!").
Pour ma part il était impensable d'envisager l'opération en ayant un objectif, cela aurait été exactement comme démarrer un régime.
On ne fait pas l'opération "pour X points d'imc", en tout cas à mon sens on ne devrait pas.
On la fait parce qu'on a le sentiment qu'on a épuisé les autres pistes, et on devrait laisser le corps se stabiliser où il l'entend.
Mais ni mon parcours ni ma perte ne sont statistiquement représentatifs.


je ne sais pas qui a parlé d'objectif,à la limite le chirurgien peut te donner une fourchette d'estimation (représentative de la perte moyenne des patients qui se situent comme toi) mais rien ne dit que le patient va l'atteindre (ou la dépasser).Peut-être que certains chirurgiens le font,c'est malhonnête.
Beaucoup d'opérés partent de ton IMC et perdent bcp plus de points et se stabilisent,ma grande majorité même.Donc je ne comprends pas bien l'écart entre mieux vaut perdre "seulement" 5 points que perdre 50kg et reprendre 25...dis comme ça oui c'est sur (et ça se mesure en années).Mais pour la plupart c'est perdre une 10zaine de points et ne pas les reprendre.mais ça implique beaucoup de changements qu'il faut être prêts psychologiquement à assumer puisque tu invoques le côté psychologique des choses.

Ce qu'on oublie souvent de dire, c'est que, à coté de ceux qui perdent bcp et en reprennent la moitié, il y a tous ceux qui perdent bcp, très vite, et dévissent psychologiquement, soit parce qu'ils ne peuvent plus se remplir, soit parce qu'ils n'étaient pas prêts dans leur tete à avoir un poids "normal", soit les deux (avec des dépressions, de l'anorexie ou même des problèmes d'addictions, à l'alcool, les médicaments, la drogue ou le jeu). Donc mieux vaut rester en obésité modérée et se sentir bien que de descendre plus et se sentir mal. Le but d'un traitement, quel qu'il soit, c'est de se sentir mieux.
Et quand on compare les bénéfices aux risques, il ne faudrait pas oublier ces risques psychologiques, qui concernent d'ailleurs un plus grand pourcentage de personnes que le risque chirurgical lui-même... Et si une perte modérée permet de se sentir mieux physiquement sans se sentir mal psychologiquement, bin, c'est juste super! Qu'est-ce qui vaut mieux, se sentir bien avec -5 points ou mal avec -15? Le seul pb, c'est que tout le monde n'aura pas un réel gain physique avec -5, surtout si on part de haut.



on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.
Bien sûr que tout existe,qu'il vaut mieux ne rien perdre que perdre beaucoup et tout reprendre ou tout perdre et devenir anorexique..on oublie surtout que pour la grande majorité c'est perdre une grosse partie surpoids et être stable rappelons-le quand même hein,et pour ce,il faut être prêt et bien suivi.
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
je ne sais pas qui a parlé d'objectif,à la limite le chirurgien peut te donner une fourchette d'estimation (représentative de la perte moyenne des patients qui se situent comme toi) mais rien ne dit que le patient va l'atteindre (ou la dépasser).Peut-être que certains chirurgiens le font,c'est malhonnête.


Non bien sûr, les chirurgiens ne font pas ça.
Mais ils peuvent faire une moue boudeuse devant le résultat atteint ;)
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.
Pour le corps médical, ce serait de m'amener à un imc 30 (alors que j'ai le sentiment que ce serait moins que mon set point, donc un poids à maintenir au prix d'un contrôle calorique et sportif dont je ne veux pas).
Et dire que si les gens savaient qu'ils ne devraient perdre que 5 points ils ne se feraient pas opérer, c'est un jugement sur mon parcours (ce que j'avais gentiment demandé d'éviter) et c'est un objectif (= on devrait se faire opérer pour plus de 5 points d'imc).
M
94 ans 1565
Le pire,c'est que lors d'une réunion,les médecins qu'elle a vus ont eu le culot de dire que c'était une réussite... Oui,c'est vachement une réussite: 2 tentatives de suicide,3 hospitalisations,une perte de poids aucunement dûe à l'opération puisque son anorexie restrictive a commencé avant l'opération.
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.


C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).
96 ans 229
C'est terrifiant de voir que même dans les milieux médicaux spécialistes du sujet, perdre du poids semble plus important que la santé mentale.
B I U


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