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Comme une poule devant un scalpel

poupoule a écrit:
Et dire que si les gens savaient qu'ils ne devraient perdre que 5 points ils ne se feraient pas opérer, c'est un jugement sur mon parcours  
(ce que j'avais gentiment demandé d'éviter) et c'est un objectif (= on devrait se faire opérer pour plus de 5 points d'imc).

Je n'ai pas parlé des gens en général mais de ceux qui ont un imc comme le mien ou pire, ce qui n'est pas un jugement sur ton parcours puisque tu n'as jamais eu un tel imc. Si on a un imc de 50 ou 60, on ne se fera jamais opérer pour perdre 5 points, ca ne vaudrait pas le coup (dans ce cas).
Par contre, dans ton cas, puisque tu te sens mieux, c'est vraiment super. La priorité, c'est de se sentir mieux, avec 5 points, 10 points, 20 points ou meme 40 pourquoi pas!!! Tant qu'on se sent mieux, c'est tout ce qui compte. Mais le pb, c'est qu'avec un imc de 50 ou 60, il est très improbable qu'on se sente vraiment mieux avec 5 points en moins.
Personnellement, si je devais me faire opérer, il faudrait que je puisse espérer redescendre à un imc où je me sentais mieux physiquement, où j'avais moins de complications, etc. Donc 30 à peu près...
Je pense que chacun sait à partir de quel poids il a commencé à avoir des complications physiques de son obésité. Donc, son objectif médical, ca serait de repasser en-desssous. Après, certains ont un objectif esthétique, et ca, c'est une erreur, parce qu'on ne retrouve pas son physique d'avant la prise de poids, et encore moins son physique d'il y a 10 ou 20 ans!!!
Lillll a écrit:
C'est terrifiant de voir que même dans les milieux médicaux spécialistes du sujet, perdre du poids semble plus important que la santé mentale.

voilà ce qui arrive si on mesure la réussite en kgs en perdus et uniquement en kgs perdus... comme si c'était un but en soi...
49 ans Paris 9874
aurelie3367 a écrit:
poupoule a écrit:
Et dire que si les gens savaient qu'ils ne devraient perdre que 5 points ils ne se feraient pas opérer, c'est un jugement sur mon parcours (ce que j'avais gentiment demandé d'éviter) et c'est un objectif (= on devrait se faire opérer pour plus de 5 points d'imc).

Je n'ai pas parlé des gens en général mais de ceux qui ont un imc comme le mien ou pire, ce qui n'est pas un jugement sur ton parcours puisque tu n'as jamais eu un tel imc. Si on a un imc de 50 ou 60, on ne se fera jamais opérer pour perdre 5 points, ca ne vaudrait pas le coup (dans ce cas).


Aucun souci, je t'avais comprise et je ne trouve pas que tu aies un ton jugeant ;)
poupoule a écrit:
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.

Oui, je pense que tout le monde a un objectif. Et meme si l'objectif, c'est de se sentir mieux et d'avoir moins de pbs de santé, on sait en général à partir de quel poids on a eu des pbs de santé, donc en gros l'idée c'est de repasser en-dessous.
38 ans 1547
Je n'interviens pas forcément mais je lis ton témoignage avec intérêt.
J'ai une question Poupoule. Tu parles de set point, mais je pensais qu'il était justement plus haut que ton poids (d'avant l'opération) dans la mesure où en écoutant tes sensations tu continuais à grossir progressivement, et que l'opération était un moyen (là je reprends les propos lors de la conférence du GROS en vidéo) pour se maintenir en dessous de son set point sans effort/restriction ?
Tu as pu cheminer sur cette question ? Penses-tu que ton set point était en fait plus bas ?
49 ans Paris 9874
aurelie3367 a écrit:
poupoule a écrit:
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.

Oui, je pense que tout le monde a un objectif. Et meme si l'objectif, c'est de se sentir mieux et d'avoir moins de pbs de santé, on sait en général à partir de quel poids on a eu des pbs de santé, donc en gros l'idée c'est de repasser en-dessous.


Tu as probablement raison.
D'ailleurs les paliers importants ne sont pas forcément ceux de l'OMS.
30 est censé être le chiffre de l'horreur, du basculement dans le monde des obèses. Je ne me souviens de rien de spécial, alors qu'à partir de 35 il y a vraiment des choses que je ne pouvais plus faire ou difficilement.
poupoule a écrit:
aurelie3367 a écrit:
poupoule a écrit:
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.

Oui, je pense que tout le monde a un objectif. Et meme si l'objectif, c'est de se sentir mieux et d'avoir moins de pbs de santé, on sait en général à partir de quel poids on a eu des pbs de santé, donc en gros l'idée c'est de repasser en-dessous.


Tu as probablement raison.
D'ailleurs les paliers importants ne sont pas forcément ceux de l'OMS.
30 est censé être le chiffre de l'horreur, du basculement dans le monde des obèses. Je ne me souviens de rien de spécial, alors qu'à partir de 35 il y a vraiment des choses que je ne pouvais plus faire ou difficilement.

Moi, je crois que c'est vers 32-33 que ca a basculé. Mais je crois me souvenir que je suis bcp plus petite que toi en cm.
papille a écrit:
J'ai une question Poupoule. Tu parles de set point, mais je pensais qu'il était justement plus haut que ton poids (d'avant l'opération) dans la mesure où en écoutant tes sensations tu continuais à grossir progressivement, et que l'opération était un moyen (là je reprends les propos lors de la conférence du GROS en vidéo) pour se maintenir en dessous de son set point sans effort/restriction ?
Tu as pu cheminer sur cette question ? Penses-tu que ton set point était en fait plus bas ?

J'ai un peu de mal avec cette idée de set-point. Est-il réellement possible d'avoir un set-point dans l'obésité morbide? Et comment un estomac plus petit pourrait-il permettre "de se maintenir en-dessous de son set-point sans effort ni restriction"? Logiquement, si on est en-dessous de son set-point, le corps réclame, non? Donc comment se maintenir en-dessous sans effort ni restriction, estomac réduit ou pas?
S
53 ans suisse 993
Et encore, plus qu'une histoire de chiffre IMC c'est la forme physique générale et psychologique qui joue pour moi. A 65 kg j'étais vraiment mal de tout le temps être au régime. Là imc 34-35 pour 168 cm je pète la forme malgré l'apnée du sommeil. Je monte sans soucis en trotinant mes 5 étages, je fais tous les mouvements que je veux et je me sens vraiment bien à ce poids.

L'imc en soi ne signifie pas tout. Je vais régulièrement doucher des personnes agées bine moins grosses en poids total mais bien plus grasses dans le sens d'avoir perdu des muscles. Je pense à un dame qui fait 80 kilos mais porte du 52 et son surpoids est très localisé sur son ventre, J'en fais 98-100 et je mets du 48 et à taille égales nos imc ne disent rien de nos différences.

Pour en avoir discuté avec un médecin dans ma ville ils ne font que des by pass pour que les personnes opérées perdent un maximum de leur surpoids grâce à la malabsorption et éviter de devoir réopérer plus tard des personnes qui n'auraient pas assez perdu et repris ensuite.

A chaque fois c'est une histoire individuelle et une relation entre des médecins une équipe et une personne.
49 ans Paris 9874
papille a écrit:
Je n'interviens pas forcément mais je lis ton témoignage avec intérêt.
J'ai une question Poupoule. Tu parles de set point, mais je pensais qu'il était justement plus haut que ton poids (d'avant l'opération) dans la mesure où en écoutant tes sensations tu continuais à grossir progressivement, et que l'opération était un moyen (là je reprends les propos lors de la conférence du GROS en vidéo) pour se maintenir en dessous de son set point sans effort/restriction ?
Tu as pu cheminer sur cette question ? Penses-tu que ton set point était en fait plus bas ?


Très dur à dire.
Que mon set point ait été au-dessus de mon poids pré op (alors que c'était déjà le plus haut que j'avais jamais fait), c'est possible, mais il faudrait l'avoir maintenu bas par la restriction.
Ou alors penser à un bagage génétique le tirant irrémédiablement vers le haut? (possible au vu de ma famille)
Aussi un dérèglement fort du métabolisme après trop de régimes?
Un peu de tout à la fois?

Je n'ai jamais compris, et Z et A non plus, pourquoi mon poids était si haut (sans TCA) et pourquoi il ne se stabilisait pas mieux.

Quant à savoir si après la chir, on maintient son poids en-dessous de son set point ou bien si on a modifié le set point vers le bas... ne suis pas totalement au clair.
Intuitivement, j'ai envie de dire que si le set point n'a pas bougé, chir ou pas on reprendra lentement le poids perdu.
49 ans Paris 9874
aurelie3367 a écrit:
papille a écrit:
J'ai une question Poupoule. Tu parles de set point, mais je pensais qu'il était justement plus haut que ton poids (d'avant l'opération) dans la mesure où en écoutant tes sensations tu continuais à grossir progressivement, et que l'opération était un moyen (là je reprends les propos lors de la conférence du GROS en vidéo) pour se maintenir en dessous de son set point sans effort/restriction ?
Tu as pu cheminer sur cette question ? Penses-tu que ton set point était en fait plus bas ?

J'ai un peu de mal avec cette idée de set-point. Est-il réellement possible d'avoir un set-point dans l'obésité morbide?


Je crains que oui. Le set point n'est pas le poids le meilleur pour la santé, pour moi c'est le résultat de notre parcours. Donc il peut très bien se situer dans une zone médicalement dangereuse.
49 ans Paris 9874
sirelle a écrit:
Et encore, plus qu'une histoire de chiffre IMC c'est la forme physique générale et psychologique qui joue pour moi. A 65 kg j'étais vraiment mal de tout le temps être au régime. Là imc 34-35 pour 168 cm je pète la forme malgré l'apnée du sommeil. Je monte sans soucis en trotinant mes 5 étages, je fais tous les mouvements que je veux et je me sens vraiment bien à ce poids.

L'imc en soi ne signifie pas tout. Je vais régulièrement doucher des personnes agées bine moins grosses en poids total mais bien plus grasses dans le sens d'avoir perdu des muscles. Je pense à un dame qui fait 80 kilos mais porte du 52 et son surpoids est très localisé sur son ventre, J'en fais 98-100 et je mets du 48 et à taille égales nos imc ne disent rien de nos différences.

Pour en avoir discuté avec un médecin dans ma ville ils ne font que des by pass pour que les personnes opérées perdent un maximum de leur surpoids grâce à la malabsorption et éviter de devoir réopérer plus tard des personnes qui n'auraient pas assez perdu et repris ensuite.

A chaque fois c'est une histoire individuelle et une relation entre des médecins une équipe et une personne.


Je suis d'accord. On ne devrait probablement lire un IMC que couplé au % de masse grasse.
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
je ne sais pas qui a parlé d'objectif,à la limite le chirurgien peut te donner une fourchette d'estimation (représentative de la perte moyenne des patients qui se situent comme toi) mais rien ne dit que le patient va l'atteindre (ou la dépasser).Peut-être que certains chirurgiens le font,c'est malhonnête.


Non bien sûr, les chirurgiens ne font pas ça.
Mais ils peuvent faire une moue boudeuse devant le résultat atteint ;)
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.
Pour le corps médical, ce serait de m'amener à un imc 30 (alors que j'ai le sentiment que ce serait moins que mon set point, donc un poids à maintenir au prix d'un contrôle calorique et sportif dont je ne veux pas).
Et dire que si les gens savaient qu'ils ne devraient perdre que 5 points ils ne se feraient pas opérer, c'est un jugement sur mon parcours (ce que j'avais gentiment demandé d'éviter) et c'est un objectif (= on devrait se faire opérer pour plus de 5 points d'imc).



L'objectif est grosso modo de ne plus être obèse (c'est un traitement de l'obésité).Comme je l'ai souvent dit,on a ici l'idée de personne en sous-nutrition qui font du 36-38 ou on lit souvent la peur de trop maigrir,alors que je le répète souvent en général les patients perdent en grande partir de leur surpoids certes mais ils restent en surpoids selon l'IMC.Le but n'est pas d'être mince mais de sortir de l'obésité.
Sur ton impression,toi seule peut en juger,tu donnes l'impression de t'être justement fixer l'objectif de ne pas dépasser cet IMC,mais bon.
Je ne sais pas ou tu lis ces propos que tu me prêtes sur le jugement.je dis qu'on parle pour ces opérations en termes de risques/bénéfices et donc on n'en pratiquerait certainement pas autant s'il était question de 5 points d'IMC,si tu veux comprendre autre chose,fais toi plaisir.
J'aime toujours beaucoup cette vision des choses,faire du sport=être dans le contrôle de son poids.Très axée comme réflexion.
Je pense en outre que tu n'es pas la dernière à juger ou à dire ce que bon te semble donc c'est comment dire assez drôle de lire que tu demandes (ordonnes??) gentiment aux gens de ne rien dire...on est toujours sur un forum d'échanges libres,et je n'ai pas eu les propos que tu me prêtes,merci.
poupoule a écrit:
aurelie3367 a écrit:
poupoule a écrit:
TOUT LE MONDE a un objectif en tête, plus ou moins précis, plus ou moins assumé.

Oui, je pense que tout le monde a un objectif. Et meme si l'objectif, c'est de se sentir mieux et d'avoir moins de pbs de santé, on sait en général à partir de quel poids on a eu des pbs de santé, donc en gros l'idée c'est de repasser en-dessous.


Tu as probablement raison.
D'ailleurs les paliers importants ne sont pas forcément ceux de l'OMS.
30 est censé être le chiffre de l'horreur, du basculement dans le monde des obèses.

Je crois que de nos jours, le chiffre de l'horreur, c'est surtout 40. D'ailleurs, c'est pas pour rien si, complications mises à part, c'est le chiffre à partir duquel on a "le droit" (et non le devoir, comme on le ressent parfois dans le discours des gens, médecins inclus) de se faire opérer.
Et là non plus, je n'ai rien ressenti physiquement au poste frontière... Qui d'ailleurs était doublement symbolique, parce que dans mon cas c'était à la fois les 40 d'imc et le troisième chiffre du poids, au meme kg! Moralement, ca m'a fait un truc, mais physiquement non. Le dénivelé, je l'avais senti avant (un premier vers 32-33 puis un second quelque part entre 36 et 39).
Donc, non, il n'y a pas des postes-frontières aux seuils OMC!!! Chacun a ses propres seuils, en fonction de plein de choses: la répartition graisse-muscle, la tolérance de l'organisme, l'âge peut-etre, l'ancienneté de l'obésité, les autres pbs de santé, etc., etc.
Il ne se passe généralement rien aux seuils OMC! Meme si on les ressent parfois comme des signes de mauvais présage à cause de tout ce qu'on entend comme diabolisation du surpoids et de l'obésité...
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.


C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).



tout est basé sur l'IMC,que ça soit pertinent ou pas c'est ainsi que c'est calculé.
B I U


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