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happinesstherapy a écrit:
Sauf qu'à tout baser sur l'imc on finit par dire des énormités...
1) on en arrive à parler de réussite (chiffrée) quand qqn a basculé psychiquement après la chirurgie
2) à imc égal, deux personnes pourront avoir des physiques ET des conséquences médicales très différentes selon la répartition graisse-muscle et la répartition de la graisse (dans le ventre ou pas, car c'est la graisse abdominale qui est la plus dangereuse pour la santé, pas celle des cuisses!)
3) Comme on l'a dit, les seuils auxquels on se sent bien ou mal dépendent de chacun et non de l'OMS
4) la perte de points d'imc est forcément relative, en fonction de l'imc de départ. -5 points à 39 et -5 points à 60, ce n'est absolument pas comparable. Personne ne se fera opérer à 60 avec la perspective de perdre 5 points et donc de rester en hyper-obésité (et aucun chirurgien ne le fera). Par contre, la condition légale pour se faire opérer entre 35 et 39, c'est d'avoir des complications médicales. Donc si on arrive à faire disparaitre ces complications et à se sentir mieux physiquement sans se sentir mal moralement, eh bin, c'est super!
Pour moi, la définition de la réussite d'un traitement, c'est de se sentir mieux. Et on ne se sent pas mieux en fonction de chiffres.
Quand bien meme tous ceux qui se font opérer entre 35 et 39 pour cause de complications ne pourraient pas espérer plus que -5 points et la disparitions des complications, pourquoi ne faudrait-il pas leur en offrir la possibilité? On n'est pas dans des calculs chiffrés froids et abstraits (presque de rentabilité), là, on parle de gens et de leur ressenti!
A partir du moment où qqn se sent mieux et a moins de problèmes de santé, c'est une réussite. Et à partir du moment où il en a plus ou même autant, c'est un échec. Peu importent les chiffres. Les chiffres, on s'en fout. Nous ne sommes pas des chiffres et nous ne vivons pas en chiffres ni avec des chiffres!!! On vit avec un corps et une tete, et ils se sentent bien ou mal, ensemble ou séparément...
poupoule a écrit:
tout est basé sur l'IMC,que ça soit pertinent ou pas c'est ainsi que c'est calculé.
happinesstherapy a écrit:
C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.
C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).
tout est basé sur l'IMC,que ça soit pertinent ou pas c'est ainsi que c'est calculé.
Sauf qu'à tout baser sur l'imc on finit par dire des énormités...
1) on en arrive à parler de réussite (chiffrée) quand qqn a basculé psychiquement après la chirurgie
2) à imc égal, deux personnes pourront avoir des physiques ET des conséquences médicales très différentes selon la répartition graisse-muscle et la répartition de la graisse (dans le ventre ou pas, car c'est la graisse abdominale qui est la plus dangereuse pour la santé, pas celle des cuisses!)
3) Comme on l'a dit, les seuils auxquels on se sent bien ou mal dépendent de chacun et non de l'OMS
4) la perte de points d'imc est forcément relative, en fonction de l'imc de départ. -5 points à 39 et -5 points à 60, ce n'est absolument pas comparable. Personne ne se fera opérer à 60 avec la perspective de perdre 5 points et donc de rester en hyper-obésité (et aucun chirurgien ne le fera). Par contre, la condition légale pour se faire opérer entre 35 et 39, c'est d'avoir des complications médicales. Donc si on arrive à faire disparaitre ces complications et à se sentir mieux physiquement sans se sentir mal moralement, eh bin, c'est super!
Pour moi, la définition de la réussite d'un traitement, c'est de se sentir mieux. Et on ne se sent pas mieux en fonction de chiffres.
Quand bien meme tous ceux qui se font opérer entre 35 et 39 pour cause de complications ne pourraient pas espérer plus que -5 points et la disparitions des complications, pourquoi ne faudrait-il pas leur en offrir la possibilité? On n'est pas dans des calculs chiffrés froids et abstraits (presque de rentabilité), là, on parle de gens et de leur ressenti!
A partir du moment où qqn se sent mieux et a moins de problèmes de santé, c'est une réussite. Et à partir du moment où il en a plus ou même autant, c'est un échec. Peu importent les chiffres. Les chiffres, on s'en fout. Nous ne sommes pas des chiffres et nous ne vivons pas en chiffres ni avec des chiffres!!! On vit avec un corps et une tete, et ils se sentent bien ou mal, ensemble ou séparément...