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Comme une poule devant un scalpel

poupoule a écrit:
aurelie3367 a écrit:
J'ai un peu de mal avec cette idée de set-point. Est-il réellement possible d'avoir un set-point dans l'obésité morbide?


Je crains que oui.  
Le set point n'est pas le poids le meilleur pour la santé, pour moi c'est le résultat de notre parcours. Donc il peut très bien se situer dans une zone médicalement dangereuse.

J'avais cru comprendre que le set-point était défini génétiquement... Les régimes et opérations ne changent pas les gènes, si?
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.


C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).



tout est basé sur l'IMC,que ça soit pertinent ou pas c'est ainsi que c'est calculé.

Sauf qu'à tout baser sur l'imc on finit par dire des énormités...
1) on en arrive à parler de réussite (chiffrée) quand qqn a basculé psychiquement après la chirurgie
2) à imc égal, deux personnes pourront avoir des physiques ET des conséquences médicales très différentes selon la répartition graisse-muscle et la répartition de la graisse (dans le ventre ou pas, car c'est la graisse abdominale qui est la plus dangereuse pour la santé, pas celle des cuisses!)
3) Comme on l'a dit, les seuils auxquels on se sent bien ou mal dépendent de chacun et non de l'OMS
4) la perte de points d'imc est forcément relative, en fonction de l'imc de départ. -5 points à 39 et -5 points à 60, ce n'est absolument pas comparable. Personne ne se fera opérer à 60 avec la perspective de perdre 5 points et donc de rester en hyper-obésité (et aucun chirurgien ne le fera). Par contre, la condition légale pour se faire opérer entre 35 et 39, c'est d'avoir des complications médicales. Donc si on arrive à faire disparaitre ces complications et à se sentir mieux physiquement sans se sentir mal moralement, eh bin, c'est super!
Pour moi, la définition de la réussite d'un traitement, c'est de se sentir mieux. Et on ne se sent pas mieux en fonction de chiffres.
Quand bien meme tous ceux qui se font opérer entre 35 et 39 pour cause de complications ne pourraient pas espérer plus que -5 points et la disparitions des complications, pourquoi ne faudrait-il pas leur en offrir la possibilité? On n'est pas dans des calculs chiffrés froids et abstraits (presque de rentabilité), là, on parle de gens et de leur ressenti!
A partir du moment où qqn se sent mieux et a moins de problèmes de santé, c'est une réussite. Et à partir du moment où il en a plus ou même autant, c'est un échec. Peu importent les chiffres. Les chiffres, on s'en fout. Nous ne sommes pas des chiffres et nous ne vivons pas en chiffres ni avec des chiffres!!! On vit avec un corps et une tete, et ils se sentent bien ou mal, ensemble ou séparément...
aurelie3367 a écrit:

Donc, non, il n'y a pas des postes-frontières aux seuils OMC!!! Chacun a ses propres seuils, en fonction de plein de choses: la répartition graisse-muscle, la tolérance de l'organisme, l'âge peut-etre, l'ancienneté de l'obésité, les autres pbs de santé, etc., etc.
Il ne se passe généralement rien aux seuils OMC! Meme si on les ressent parfois comme des signes de mauvais présage à cause de tout ce qu'on entend comme diabolisation du surpoids et de l'obésité...

Seuils OMS, pardon! J'ai fait un mix entre "OMS" et "IMC", mais l'OMC c'est autre chose et, à ce jour, elle ne définit pas (encore) de seuils de poids... mais ca peut venir, avec le marché de la minceur!!!
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.


C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).



tout est basé sur l'IMC,que ça soit pertinent ou pas c'est ainsi que c'est calculé.

Sauf qu'à tout baser sur l'imc on finit par dire des énormités...
1) on en arrive à parler de réussite (chiffrée) quand qqn a basculé psychiquement après la chirurgie
2) à imc égal, deux personnes pourront avoir des physiques ET des conséquences médicales très différentes selon la répartition graisse-muscle et la répartition de la graisse (dans le ventre ou pas, car c'est la graisse abdominale qui est la plus dangereuse pour la santé, pas celle des cuisses!)
3) Comme on l'a dit, les seuils auxquels on se sent bien ou mal dépendent de chacun et non de l'OMS
4) la perte de points d'imc est forcément relative, en fonction de l'imc de départ. -5 points à 39 et -5 points à 60, ce n'est absolument pas comparable. Personne ne se fera opérer à 60 avec la perspective de perdre 5 points et donc de rester en hyper-obésité (et aucun chirurgien ne le fera). Par contre, la condition légale pour se faire opérer entre 35 et 39, c'est d'avoir des complications médicales. Donc si on arrive à faire disparaitre ces complications et à se sentir mieux physiquement sans se sentir mal moralement, eh bin, c'est super!
Pour moi, la définition de la réussite d'un traitement, c'est de se sentir mieux. Et on ne se sent pas mieux en fonction de chiffres.
Quand bien meme tous ceux qui se font opérer entre 35 et 39 pour cause de complications ne pourraient pas espérer plus que -5 points et la disparitions des complications, pourquoi ne faudrait-il pas leur en offrir la possibilité? On n'est pas dans des calculs chiffrés froids et abstraits (presque de rentabilité), là, on parle de gens et de leur ressenti!
A partir du moment où qqn se sent mieux et a moins de problèmes de santé, c'est une réussite. Et à partir du moment où il en a plus ou même autant, c'est un échec. Peu importent les chiffres. Les chiffres, on s'en fout. Nous ne sommes pas des chiffres et nous ne vivons pas en chiffres ni avec des chiffres!!! On vit avec un corps et une tete, et ils se sentent bien ou mal, ensemble ou séparément...



alors déjà,je n'ai absolument pas parlé en termes de réussite ou d'échec mais bien en termes de risques/bénéfices,c'est ainsi que réfléchit le corps médical et c'est pourquoi ils n'opèrent pas en dessous d'un certain IMC parce que le risque est supérieur aux bénéfices.
On se base sur l'IMC,on peut remettre en cause ici sa pertinence mais il s'agit de données médicales.Pour le chirugien qui m'a opéré il ne faut pas se baser sur l'imc mais bien sur l'amélioration de la vie générale du patient (en fonction de ses antécédents),mais bon tu en as d'autres qui conseillent des régimes à leurs patientes opérés donc grosses disparités au sein même du monde médical.Une chose est sûre c'est une chirurgie qui a pour but de traiter l'obésité donc normalement d'être en dessous de 30 mais ça ne signifie pas que toute personne étant au dessus de 30 se sent mal
Je pense que ceux qui parlent de réussite sont ceux qui ont besoin de ces chiffres pour gagner leur vie et appater le chalant,donc selon moi pas les meilleurs chirurgiens.je n'ai pas entendu ces termes là où on m'a opérée,donc toujours des disparités regrettables.
Je ne remets pas en cause la réussite ou non d'une opération,merci de ne pas interpréter n'importe comment.Et je rajoute d'ailleurs si on veut vraiment parler en terme de réussite,qu'il faudrait quand même avoir un recul à 2 ans et plus...à 6 mois c'est très prématuré pour ce type d'opération.
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
on parle en % du surpoids,par ex envisager perdre 70% de son surpoids,quel que soit ton IMC ça ne change pas.


C'est vrai, mais ce n'est pas le seul point de vue possible.
Je serais incapable de dire quel % de mon surpoids j'ai perdu, car ça supposerait un poids de "non surpoids"... lequel? un poids considéré comme tel par l'OMS?
Je préfère de loin parler de set point, ce qui m'intéresse c'est de savoir à quel poids mon corps se stabilise seul et sans effort, pas à quel point je suis proche ou éloignée d'un critère qui m'est totalement extérieur (et ne prend pas en compte la montée du set point après moult régimes).




2) à imc égal, deux personnes pourront avoir des physiques ET des conséquences médicales très différentes selon la répartition graisse-muscle et la répartition de la graisse (dans le ventre ou pas, car c'est la graisse abdominale qui est la plus dangereuse pour la santé, pas celle des cuisses!)

oui c'est pour ça qu'il est important d'avoir une activité physique en étant opéré car l'IMC a lui seul ne signifie rien pour une personne opéré,des patients qui ont perdu tous leurs muscles avec un IMC de X ne sont pas les mêmes que ceux qui sont sportifs avec le même IMC (voire un IMC supérieur).Beaucoup de critères sont pris en charge donc
38 ans 1547
Merci pour ta réponse Poupoule.
Ce n'est pas évident en effet. J'avais en tête que la chirurgie permettait justement de se maintenir en dessous de son set point, ce qui n'était pas le cas de la restriction cognitive.
Mais je suis loin d'être au clair là-dessus également.
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
si tu veux comprendre autre chose,fais toi plaisir.
J'aime toujours beaucoup cette vision des choses,faire du sport=être dans le contrôle de son poids.Très axée comme réflexion.
Je pense en outre que tu n'es pas la dernière à juger ou à dire ce que bon te semble donc c'est comment dire assez drôle de lire que tu demandes (ordonnes??) gentiment aux gens de ne rien dire...on est toujours sur un forum d'échanges libres,et je n'ai pas eu les propos que tu me prêtes,merci.


Tes interventions respirent toujours le bien-être, la bienveillance et la zénitude ;)
49 ans Paris 9874
aurelie3367 a écrit:
J'avais cru comprendre que le set-point était défini génétiquement... Les régimes et opérations ne changent pas les gènes, si?


On a un set point de départ, oui, mais toute une partie du travail de Z et A vise à montrer comment le set point peut être grandement augmenté par des régimes successifs (ce qui explique que c'est de plus en plus difficile à chaque fois de perdre, et que la reprise se fait avec un bonus).
49 ans région parisienne 5831
poupoule a écrit:
Quant à savoir si après la chir, on maintient son poids en-dessous de son set point ou bien si on a modifié le set point vers le bas... ne suis pas totalement au clair.


aurelie3367 a écrit:
J'avais cru comprendre que le set-point était défini génétiquement... Les régimes et opérations ne changent pas les gènes, si?


Je pense que le problème, c'est qu'on n'a pas encore démontré que le set-point était génétique: Zermati dit qu'il le croit, mais il ne cite aucune étude pouvant le démontrer. Pour l'instant, ce n'est qu'une hypothèse. Du coup, le set point n'est pas défini de façon intrinsèque, mais comme étant le "poids que l'on peut maintenir sans effort".

On est dans le même flou que pour plein de maladies dont on n'a pas encore bien compris le mécanisme (comme l'autisme, par exemple, ou le syndrome des jambes sans repos): on définit ces maladies par leurs symptômes, mais il n'existe pas de test permettant de savoir si on a vraiment ces maladies. Si on a les symptômes, alors on a la maladie, contrairement à d'autres maladies, par exemple: si on a les symptômes, on peut faire un test qui nous indique si on a réellement la maladie ou si c'est autre chose qui engendre les mêmes symptômes.

Donc tant qu'on n'aura pas détecter un gène dans l'organisme qui indiquerait notre set-point ou un dosage d'hormone ou la grosseur d'un organe précis ou de je ne sais quoi qui nous permettrait de connaitre notre set-point, on en est réduit à le définir par des "symptômes" (point qu'on maintient sans effort) et à mon avis, il est impossible alors de savoir si le set point a été modifié ou pas par les régimes, par la chirurgie ou par autre chose.

Maintenant, il reste aussi le problème de savoir si on peut considérer que faire une chirurgie est un "effort" ou pas, dans le sens ou le poids qu'on maintient après chirurgie est-il vraiment maintenu "sans effort"... Mais bon, peut-être est-ce plus philosophique qu'autre chose!

bref, en l'état actuel des choses, nos connaissances ne sont pas assez importantes pour conclure, mais est-ce si important? il existe pas mal de maladies où on peut mesurer le "degré" d'atteinte du patient, et on s'aperçoit avec super que des patients "peu atteint" d'après les tests ont une meilleure qualité de vie que des patients "très atteint", du coup, ça leur fait une belle jambe! Là, c'est un peu pareil au fond, je crois: l'important, c'est d'arriver à une qualité de vie qui nous satisfasse. ;)
poupoule a écrit:
aurelie3367 a écrit:
J'avais cru comprendre que le set-point était défini génétiquement... Les régimes et opérations ne changent pas les gènes, si?


On a un set point de départ, oui, mais toute une partie du travail de Z et A vise à montrer comment le set point peut être grandement augmenté par des régimes successifs (ce qui explique que c'est de plus en plus difficile à chaque fois de perdre, et que la reprise se fait avec un bonus).

Et la chirurgie, elle fait quoi au set-point? elle le baisse? l'augmente?
mamykro a écrit:
bref, en l'état actuel des choses, nos connaissances ne sont pas assez importantes pour conclure, mais est-ce si important? il existe pas mal de maladies où on peut mesurer le "degré" d'atteinte du patient, et on s'aperçoit avec super que des patients "peu atteint" d'après les tests ont une meilleure qualité de vie que des patients "très atteint", du coup, ça leur fait une belle jambe! Là, c'est un peu pareil au fond, je crois: l'important, c'est d'arriver à une qualité de vie qui nous satisfasse. ;)

Bin, c'est la meme chose avec l'obésité, qu'on diagnostique et dont on mesure le degré avec l'imc (et éventuellement le taux de masse grasse). Et à côté, on regarde les conséquences (médicales et sur la vie quotidienne). Et on se rend compte que M. X aura tel problème et telle qualité de vie a un IMC X alors que M. Y aura les memes à l'IMC X+5 ou X-10...
Donc les seuils IMC n'ont pas forcément de valeur précise à l'échelon individuel. Je dis bien "précise". Il est évident que qqn qui a un imc de 60 aura plus de problèmes que qqn à 30. Mais entre 30 et 35 ou entre 40 et 50, ca varie énormément d'une personne à l'autre. Et pour une personne donnée, certains seuils forment des dénivelés. Et ce n'est pas forcément aux seuils OMS.
49 ans région parisienne 5831
Totalement d'accord, aurélie. ;)
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
si tu veux comprendre autre chose,fais toi plaisir.
J'aime toujours beaucoup cette vision des choses,faire du sport=être dans le contrôle de son poids.Très axée comme réflexion.
Je pense en outre que tu n'es pas la dernière à juger ou à dire ce que bon te semble donc c'est comment dire assez drôle de lire que tu demandes (ordonnes??) gentiment aux gens de ne rien dire...on est toujours sur un forum d'échanges libres,et je n'ai pas eu les propos que tu me prêtes,merci.


Tes interventions respirent toujours le bien-être, la bienveillance et la zénitude ;)


je te retourne le compliment,preuve en est sur ton post même ,on attend les preuves comme tu dis si bien.Faire la victime pour ne pas argumenter plus,une tactique d'évitement comme une autre

p.s:merci aux bonnes âmes de me répondre uniquement sur un ton bienveillant.
52 ans Lorraine 4326
Qu'est ce que tu peux etre desagreable happinesstherapy ...
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
si tu veux comprendre autre chose,fais toi plaisir.
J'aime toujours beaucoup cette vision des choses,faire du sport=être dans le contrôle de son poids.Très axée comme réflexion.
Je pense en outre que tu n'es pas la dernière à juger ou à dire ce que bon te semble donc c'est comment dire assez drôle de lire que tu demandes (ordonnes??) gentiment aux gens de ne rien dire...on est toujours sur un forum d'échanges libres,et je n'ai pas eu les propos que tu me prêtes,merci.


Tes interventions respirent toujours le bien-être, la bienveillance et la zénitude ;)


je te retourne le compliment,preuve en est sur ton post même ,on attend les preuves comme tu dis si bien.Faire la victime pour ne pas argumenter plus,une tactique d'évitement comme une autre

p.s:merci aux bonnes âmes de me répondre uniquement sur un ton bienveillant.

En fait, je ne comprends pas trop, Hapinesstherapy: de toute évidence, tu ne t'entends pas avec Poupoule, tu ne comprends pas toujours ses choix et tu es en désaccord avec elle sur plein de sujets. Ce n'est pas grave, ca arrive à tout le monde, de ne pas s'entendre avec certaines personnes et de ne pas les comprendre. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu viens régulièrement sur son post échanger de telles "amabilités" avec elle en notre présence à tous. Quand on ne s'entend pas avec qqn, en principe on l'évite, non?
B I U


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