Ca fait partie de ces choses difficiles : ne pas se réjouir du bonheur des ses proches, parce qu'on a peur de souffrir. Ca engendre de la culpabilité. Et ça rajoute une couche supplémentaire à tous les états psychocologiques par lesquels nous passons :roll:
En 27 mois d'essai bébé pour nous, une de mes amis, qui a arreté la pillule en meme temps que moi, a eu le temps de faire sa petite fille et de feter ses 1 an, une autre à accouchée et fait le deuxième, ma soeur est tombée enceinte et vient de feter les 1 an de sa petite ... je m'éloigne d'eux, de leur bonheur, car c'est trop de souffrance. Suis-je coupable de cela, non je suis en mode survie simplement. Au bout du compte, ce n'est pas eux qui souffrent le plus, c'est moi, car c'est moi qui me coupe d'eux, qui m'isole.
Dis toi qu'ils vivent leur bonheur, et que les moments où ils cachent ce bonheur, sont le moment où vous etes là, mais ils ont encore plein d'autres moments pour vivre ce bonheur.
Il est normal de se protéger. Il faut trouver une délicat équilibre avec ses proches. Un équilibre entre nos désirs empreints de souffrance et notre désir d'aimer et de partager avec notre famille.
Moi je me dis : je prends les moments de joie quand ils se présentent. La vie après tout ne se résume pas la maternité. Il y a plein d'autres moments, d'autres situations où nous pouvons etre heureuses, et quand ils sont là il faut les saisir. Par exemple quand enfin les calin avec son homme redeviennent ouahh.....
Pas facile tout ça... mais ça je crois qu'on a toute compris que notre parcours serait pas facile.
Mais je me disais hier, que ce parcours m'obligeait à réfléchir sur le sens profond du bonheur, sur moi. Ce parcours force le couple à communiquer, à mieux se comprendre. Meme si j'aurais préféré m'en passer ;)
Je t'embrasse.