"Personnellement, je préfère vivre un peu plus longtemps sur terre car personne ne sait ce qu'il y a après."
Déjà, rien ne vous dit qu'une transfusion va vous sauver ! Avez-vous oublié un certain scandale en France ?
Vous ne croyez pas en Dieu ou ne lui faites pas confiance, c'est votre choix !
Moi en tant que chrétien, j'ai décidé d'obéir à mon Créateur et de lui faire entièrement confiance , comme Christ notre modèle, d'autant que rien ne me dit que j'aurais besoin de sang ! Et même encore ....
De nombreuses techniques de chirurgie sans transfusion ont été mises au point sur des patients Témoins de Jéhovah. Citons l’exemple du docteur Denton Cooley, spécialiste en chirurgie cardiovasculaire. En 27 ans, son équipe a effectué des opérations à cœur ouvert sur 663 Témoins de Jéhovah. Les résultats obtenus prouvent qu’il est possible de réaliser des opérations du cœur avec succès sans avoir recours à la transfusion.
Beaucoup, il est vrai, ont critiqué les Témoins de Jéhovah pour leur refus des transfusions. Cependant, un guide publié par l’Association des anesthésistes de Grande-Bretagne et d’Irlande voit dans ce refus “ un signe de respect pour la vie ”. La fermeté avec laquelle les Témoins ont maintenu leur position a contribué à la mise au point de traitements plus sûrs dont tous les patients peuvent bénéficier. “ Les Témoins de Jéhovah devant être opérés ont montré la voie et ont fait progresser un secteur important du système de santé norvégien ”, a écrit le professeur Stein Evensen, de l’Hôpital national de Norvège.
Médecine et chirurgie sans transfusion
Quelques moyens
Solutions de remplissage : Le Ringer lactate, le dextran, les hydroéthylamidons et d’autres solutions sont utilisés pour maintenir le volume intravasculaire et prévenir un choc hypovolémique. Certaines solutions testées actuellement sont capables de transporter l’oxygène.
Produits pharmacologiques : Certaines protéines produites par génie génétique stimulent la production de globules rouges (érythropoïétine), de plaquettes (interleukine-11) et de différents types de globules blancs (GM-CSF, G-CSF). D’autres substances réduisent fortement les pertes sanguines au cours de l’opération (aprotinine, antifibrinolytiques) ou contribuent à réduire les saignements importants (desmopressine).
Colles biologiques : Le collagène et la gaze de cellulose sont utilisés pour arrêter les saignements par application directe. Les colles de fibrine permettent de colmater des plaies punctiformes ou peuvent être étalées sur de grandes surfaces de saignement.
Récupération du sang épanché : Les appareils de récupération collectent le sang épanché pendant l’intervention ou après un traumatisme, le lavent et le réinjectent au patient en circuit fermé. Dans les cas extrêmes, ces appareils permettent de récupérer plusieurs litres de sang.
Techniques chirurgicales : Une planification soigneuse comprenant des consultations avec des cliniciens expérimentés aide l’équipe chirurgicale à prévenir les complications. Il est capital d’agir rapidement pour arrêter le saignement. Des délais de plus de vingt-quatre heures peuvent augmenter considérablement le risque de mortalité. En fractionnant une intervention en plusieurs étapes, on réduit les pertes sanguines totales.
Instruments chirurgicaux : Certains instruments permettent l’incision et l’obstruction simultanée des vaisseaux, d’autres l’arrêt du saignement sur une grande surface de tissu. Les instruments pour chirurgie laparoscopique et pour chirurgie à voies d’abord réduites permettent d’éviter les pertes de sang importantes résultant de grandes incisions.
L’opinion de quelques médecins
“ La chirurgie sans transfusion présente un intérêt non seulement pour les Témoins de Jéhovah, mais pour tous les patients. Je pense que tous les médecins devraient l’adopter. ” — Dr Joachim Boldt, professeur d’anesthésiologie, Ludwigshafen, Allemagne.
“ Les transfusions sanguines sont plus sûres qu’auparavant, mais elles présentent toujours des risques, liés aux réactions immunitaires, à l’hépatite et aux maladies sexuellement transmissibles. ” — Dr Terrence J. Sacchi, chargé d’enseignement en médecine.
“ La plupart des médecins ont la transfusion facile. Ils les administrent libéralement et sans discrimination. Pour ma part, je m’y refuse. ” — Dr Alex Zapolanski, responsable de la chirurgie cardiaque au San Francisco Heart Institute.
“ Je ne vois aucune opération courante de l’abdomen qui, chez un patient normal, nécessite le recours à la transfusion sanguine. ” — Dr Johannes Scheele, professeur de chirurgie, Iéna, Allemagne.