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De la cruauté de la consommation de viande et poissons

O
55 ans 388
@Oxymore, explique moi quand même quelque chose car ce n'est pas clair du tout. Tu dis que tu refuses de manger de la viande à cause de la souffrance animale.  
C'est louable, je respecte. Mais où est la souffrance animale dans le refus (des purs et durs) de boire du lait ou de manger les oeufs de ses propres poules qui vivent heureuses, bien nourries de manière naturelle dans le jardin ?
47 ans Belgium (one point) 251
pour ma part, j'élève moi-même les poules, dindes et pintades.

j'achète à des producteurs locaux que je connais personnellement viande de porc, boeuf, lait et miel.

je ne mange pas de foie gras et de viande de cheval par convictions personnelles.

j'ai essayé l'élevage de lapins et de pigeons, mais euh, ils se portent pratiquement tous comme un charme à l'heure actuelle :lol: , ce sont des animaux très attachants et quand on les avait dans l'assiette, les repas n'étaient pas très joyeux (je me souviens d'un certain lapin aux pruneaux..on aurait dit une veillée funèbre :lol: ).

c'est une démarche que j'ai entreprise à la fois pour des raisons écologiques et économiques:

- il y a une phrase dans un livre de Terry Pratchett qui dit "nous choisissons la date de la naissance et de la mort de nos animaux, entretemps nous avons un devoir". C'est comme ça que j'essaye au maximum de gérer mon ptit monde: oui, ils sont mangés mais ils vivent au grand air et se nourrissent d'herbe et de mais ( et en plus, j'arrive toujours bien à en gracier un tous les ans :lol: il y a le dindon de Noel de 2009 qui court encore dans l'herbe.. ben oui, il est devenu pote avec le chien, je vais pas briser le coeur du chien en tuant son meilleur ami :lol: ).

- j'en ai marre de donner de l'argent à des entreprises qui se fichent autant du consommateur que des produits qu'elles proposent. j'ai assez de mal à gagner mon salaire et je préfère filer mon argent au fermier du coin qui se crève à faire tourner son exploitation plutôt qu'à des entreprises qui ne pensent qu'à leurs actionnaires.

je suis bien consciente du fait que je suis une privilégiée: j'ai de l'espace à revendre et je vis dans une région qui développe vraiment son agriculture locale.

De plus, ce mode de production des aliments a des inconvénients:

- ça prend un temps fou: qu'on soit malade, débordé de travail, qu'il gèle à pierre fendre, qu'on soit en vacances, qu'on en ait marre.. les animaux s'en fichent, il faut s'en occuper... il n'y a pas de congé, c'est du 365/365 jours par an.
je n'ai pas d'enfants, mais j'ai ma double journée :lol:

- financiérement, c'est pas forcément plus économique: ce que je gagne d'un côté (coût de production), je le dépense de l'autre (par exemple, je viens de refaire entiérement la clôture du verger).
41 ans Bruxelles 7458
Ovidian a écrit:
@Oxymore, explique moi quand même quelque chose car ce n'est pas clair du tout. Tu dis que tu refuses de manger de la viande à cause de la souffrance animale. C'est louable, je respecte. Mais où est la souffrance animale dans le refus (des purs et durs) de boire du lait ou de manger les oeufs de ses propres poules qui vivent heureuses, bien nourries de manière naturelle dans le jardin ?


En ce qui concerne le lait, les vaches sont rarement bien traitées. Leurs pis font des infections, elles n'ont pas l'espace nécessaire et la traite est trop fréquente. Pour qu'elles soient correctement traitées, il faut que le produit le nécessite (fromages au lait cru). Le pus dans le lait destiné à d'autres usages ne pose pas de souci aux éleveurs. Puis, pour qu'une vache produise du lait il faut qu'elle ait un veau, veau soit tué soit retiré trop tôt à sa mère. Bien que là il existe quelques exceptions dans le bio, je l'avoue, mais si le veau est un mâle il sera quand même mangé. De plus, une vache laitière ne produisant plus suffisamment de lait finit à l'abattoir.
Si on a une vache bien traitée à domicile qui peut prendre tranquillement sa retraite, je n'dis pas... Mais qui le fait? Et ça commence à faire beaucoup de monde en gardant le petit.

En ce qui concerne les oeufs, dans l'éventualité où une personne aurait acheté ses propres poules, les poussins mâles auront quand même été éliminés pour le tri. Il ne s'agit donc absolument pas d'une démarche anodine.

C'est là que réside la contradiction du végétarien. Ne pas manger d'animaux mais quand même contribuer à leurs morts et souffrances par d'autres moyens.
42 ans Limousin 116
Voilà le problème que j'ai avec beaucoup de végé et personnes de la protection animales, c'est qu'ils parlent de ce qu'ils ne connaissent pas en se contentant finalement de rapporter ce que d'autres, qui n'en connaissent finalement pas plus, racontent.

Vous assimilez l'élevage systématique à de l'intensif. Vous assimilez systématiquement l'éleveur à un gros barbare sadique qui tire tout ce qu'il peut sur la corde pour avoir de la rentabilité.

D'une, il n'y a pas de "pus" dans les mamelles des vaches, il y a ce qu'on appelle des cellules qui ne sont en fait que des globules blancs. Leur présence dénotent une inflammation voir une infection mais quand c'est le cas il n'y a pas de "pus" c'est des filament blanc que tu vois seulement au moment où tu enlève les premiers jets. Secondo quand il y a une vache qui fait une mammite (inflammation de la mamelle), son lait est écarté, on le met dans un pot, il ne va pas dans le tank. Il y a des contrôles qualité sur le lait, on mesure le taux de cellules, les taux protéiques, les taux butyreux (entre autres, y'en a d'autres comme la présence d'antibio, la présence d'eau pour couper le lait...). Ces taux déterminent la qualité du lait et le prix qu'il sera payé. Un lait qui présente un trop haut taux de cellules sera pénalisé.
Et pour le "pas de place" là encore, c'est valable que pour l'intensif mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de fromages aoc qui sont produits avec des laits de montagne où on est pas dans l'intensif.

Ensuite la traite, y'en a trop ? Une vache plus elle est traite et mieux c'est. Le fait de les traire que 2 fois par jour favorise justement le développement de mammites. Le veaux tête plusieurs fois par jour en petites quantité. Il est donc logique que la traite soit le plus proche possible de l'action du veaux. Qui plus est une traite mal faite, qui ne va pas jusqu'au bout favorisera elle aussi les mammites.

Quand à l'éleveur, sachez qu'il existe une flopée d'éleveurs qui font bien leur boulot en respectant leur animaux. Ils sont sûrement même majoritaires mais comme dans beaucoup de cas, cachés par la minorité de ceux qui font des conneries. Parce que bon pour bosser 16h par jour et perdre de l'argent (parce que oui même avec les aides, tu perds plus d'argent que tu en gagnes, certains éleveurs ne se prenant pas ou quasi pas de salaire sur l'exploitation...), faut être sacrément passionné pour le faire. Bien sur là je parle toujours d'élevage extensif, l'intensif pour moi aussi c'est une barbarie.

Pour le personnel d'abattoir, je suis complètement d'accord avec Ovidian, au moment de la mise à mort, je préfère que ce soit une personne insensible avec un mouvement franc que quelqu'un qui va avoir la main qui tremble et faire un massacre (genre certains ratages de mise à mort en corrida).
Cela dit, j'ai une amie qui a été contrôleuse qualité en abattoir et même directrice par interim. Elle est passionnée de chevaux, est investie dans la cause animale. Une autre amie aussi a bossé en contrôle qualité en abattoir (comme quoi, des surveillance sur les protocoles d'abattage, y'en a) qui elle aussi a un petit zoo chez elle. J'ai moi même fait du ramassage/transport de bovins, que j'ai eu parfois à emmener à l'abattoir. J'accorde aussi beaucoup d'importance à la protection animale et au respect de celui ci. Comme quoi il n'y a pas que des insensibles pour bosser dans ce milieu. On peut manger de la viande et respecter l'animal.

Pour ceux que ça intéresse, il y a le site de la PMAF (protection mondiale des animaux de ferme) qui est bien fait et qui propose des fiches sur les labels pour savoir lesquels exigent quoi au niveau du cahier des charges : http://pmaf.org/s-info...-et-les-signes-de-qualite.html
60 ans 91 25732
Je suis étonnée de ce qui est dit sur les élevages laitiers. Je vais fréquemment en Centre Bretagne, qui est une grande région d'élevage laitier. Mes voisins sont éleveurs et la plupart des fermiers autour le sont aussi. Ils ont des cheptels d'environ 80 vaches.

Tout ce qui se passe en stabule (l'endroit où on fait la traite) est très contrôlé. Les vaches vont d'elles mêmes à leur emplacemment, je doute qu'elles le feraient si c'était une torture. La traite a lieu matin et soir. Au niveau des espaces, elles sont dans les champs et on les change régulièrement de pâture pour qu'elles aient de quoi manger. L'hiver elles sont nourries avec les foins récoltés dans les champs. On leur donne parfois une alimentation complémentaire sous forme de granulés, mais uniquement à base de céréales.

Avant la traite les pis sont inspectés. S'il y a un souci, la vache est isolée et soignée et son lait est tiré à part, idem si la vache a un traitement par antibios, car les contrôles laitiers sont très stricts et réalisés à chaque récupération du lait par la coopérative laitière : s'il y a des germes ou des substances dans le lait, celui-ci est déclassé et soit le fermier ne peut plus le vendre, soit il est payé bien moins cher et n'a pas le même usage (on peut le réserver à un usage vétérinaire par exemple).

Un éleveur sérieux te dira qu'une vache bien traitée et en bonne santé donne un lait plus abondant et de meilleure qualité. Les éleveurs ont donc tout intérêt à bien traiter leurs vaches s'ils veulent conserver leur niveau de qualité et être mieux payés. En tout cas c'est le raisonnement des éleveurs bretons que je connais et je n'ai jamais été choquée en visitant des stabules.

Après bien sûr il faut que les vaches aient des veaux pour donner du lait. Et c'est vrai aussi qu'une vache qui ne produit plus assez passe "en réforme" c'est à dire à l'abattage et que les veaux mâles sont vendus en boucherie, les femelles étant conservées pour la production de lait. L'élevage est un métier où malheureusement on "exploite du vivant". Je le déplore aussi, mais je n'ai pas de solution de remplacement à proposer.

Si je défends les éleveurs bretons qui "font du lait", je n'en dirais pas autant des élevages de volailles. Là oui j'ai été choquée.
42 ans Limousin 116
Merci Patty, je me sens moins seule !

Pour la volaille c'est pareil, si c'est en batterie c'est infame (comme pour les porcs), mais il y a du plein air aussi.

J'ai bossé en poule pondeuse label rouge, du plein air, ponte sur paille et ramassage à la main. Rien à voir avec de l'élevage batterie.
60 ans 91 25732
C'est bien de l'élevage de volaille en batterie que j'ai vu et notamment ceux de cette entreprise dont on parle dans les médias. Et je vais être très méchante : quand on se dit éleveur et qu'on accepte les protocoles de cette entreprise, plus que douteux à mon sens, et bien tant pis. Je refuse de pleurer sur ces éleveurs qui vont soi-disant tout perdre. Il fallait déjà avoir un peu plus d'éthique au départ. Quand on accepte des conditions de m**** il faut accepter de se retrouver dans la m****. Et qu'on ne me dise pas qu'on n'a pas le choix. Si personne n'avait suivi cette entreprise dont le but est de faire de la saloperie à moindre coût, on n'en serait pas là.

Le métier d'éleveur a des inconvénients. Pour autant il y a un minimum de respect à avoir pour les animaux et pour soi-même. Je ne respecterai pas des personnes qui se disent éleveurs et ne cherchent que le profit facile et dégueulasse. :evil:

Je ne suis pas végétarienne, je mange de la viande. Pour autant je ne la mangerai pas à n'importe quel prix (je ne parle pas d'argent).
42 ans Limousin 116
Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais je parlais des autres éleveurs par rapport au financier. Je ne défendrais pas non plus les éleveurs au pratiques douteuses, je défends ceux qui font bien leur boulot et sont entachés par les mauvais justement. Les bons à mon avis s'en sortent même moins bien que les mauvais.
41 ans Bruxelles 7458
Et bien c'est que je ne dois lire que des bêtises. ;)
Evidemment j'ai simplifié mon explication et les précisions apportées ont certainement leur importance. Mais pas pour moi. Parce que nous n'avons aucune garantie d'acheter le lait d'un bon éleveur en faisant nos courses. Et puis la mort prématurée reste au bout du chemin pour les bêtes devenues "inutiles". De plus je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit de passer au végétarisme (raison pour laquelle je ne compte pas perdre mon temps à rechercher des rapports). Je ne suis pas prosélyte. Ce que je lis, je le lis pour moi, pas dans l'optique de m'en resservir pour convaincre les foules. Je ne faisais que répondre succintement à une question.
Et il est quand même admis une certaine quantité de saloperies dans le lait. Réglementé, il est vrai. Tout comme le taux d'aluminium dans notre alimentation et nos vaccins, si je puis me permettre.
En ce qui concerne la traite, on entend tout et son contraire et le producteur de reblochon cru de je n'sais plus où en Savoie expliquait qu'il ne faisait qu'une seule traite par jour pour avoir un meilleur lait et une vache en meilleure santé. Je ne suis pas spécialiste des vaches et je me fiche bien de savoir qui a raison au final puisque dans ma vision des choses il vaut mieux leur fiche la paix.

Après, il est vrai que tout ne se fait pas en intensif mais même l'élevage plein air des poules est rarement suffisant pour leur bien-être. (D'ailleurs les poules sont censées manger une partie de leurs oeufs pour en récupérer des nutriments nécessaires et elles n'en ont pas la possibilité.)

Des éleveurs qui aiment leurs animaux, il y en a, sans nul doute, mais ils font tout de même partie de ce cycle infernal. La bête ne part pas en camp de vacances après leurs bons traitements, il me semble.
Et je n'ai jamais porté de jugement sur le personnel d'abattoir. Je ne comprends pas comment on peut accepter ça mais je ne les trouve pas spécialement plus blâmables que qui ce soit d'autre. C'est tout le système qui me dérange.

En ce qui concerne la non-rentabilité des élevages, je considère qu'il s'agit d'une raison suffisante pour se demander s'il ne serait pas préférable de nourrir la population autrement.
52 ans 35 10308
Merci SelèneB et Patty pour ces précisions importantes (et que je partage).
42 ans Limousin 116
Le hic c'est qu'il y a des gens qui sont prêt à croire ce que tu écris, que tu l'ai vérifié ou pas. Et comme ça va dans le sens de pas mal de discours végé/PA, au final ça continu à désinformer.
J'ai envie de dire (rien de méchant dans ce que je dis) que quand on ne sait pas, il vaut mieux se taire.
Malgré que tu dises que tu ne veuilles pas convaincre les foules, je trouve quand même que ton discours n'est pas neutre.

En plein air, les poules mangent parfois leur oeufs. Mais la plupart du temps elles ne le font pas sinon on pourrait pas les ramasser. L'alimentation en élevage est calculée pour combler les besoins des animaux, si c'est pas la cas, tu changes de technicien.

Par contre j'aimerai ajouter que d'un point de vue écologique, l'arrêt de l'élevage serait probablement catastrophique. Il y a de nombreuses espèces qui dépendent de l'agriculture pastorale (l'agriculture extensive avec de l'élevage et des cultures à destination des animaux). Par exemple ici on a des buses (espèce protégée) que je n'ai jamais vu dans les régions céréalières du centre. Toute la flopée d'insectes bousiers, d'oiseaux, de rongeurs, de gibiers qui vivent dans cet écosystème se retrouverait sûrement vite en voix d'extinction si l'élevage disparaissait.

Quant à la non rentabilité des élevages, faut savoir que les céréaliers en France touchent des primes assez conséquentes, plus élevées que celles de l'élevage.
41 ans Bruxelles 7458
Il est évident que je ne suis pas neutre puisque je donne ma vision des choses.
Ceci dit je ne mens pas. Ce que j'affirme ressort de mes lectures et ce n'est pas parce que je simplifie qu'il s'agit d'inventions. Et là, certaines choses me marquent plus que d'autres, immanquablement. Je n'écris pas un livre ou un manifeste, je discute de ce qui me dérange et de ce que je pense.
Prétends-tu être neutre? ;)

En ce qui concerne les besoins des animaux, ils ne sont comblés que dans la mesure où ça affecte la qualité du produit. Le fait que la vie de l'animal s'en trouve raccourcie n'a pas la moindre importance puisqu'il est quand même tué quand plus rentable.

Après, je dois avouer que l'arrêt des abattages et autres pratiques qui me choquent passe avant la biodiversité, pour moi. C'est un peu comme si on me disait (on me l'a déjà dit d'ailleurs) que les vaches et les porcs disparaitraient si on n'en mangeaient plus. Beh j'sais pas... J'ai un peu l'impression qu'il est préférable de ne pas naître plutôt que je naître esclave pour être abattu.

Et c'est intéressant que tu parles des cultures céréalières et de leur non-rentabilité parce que je m'y intéresse aussi. Là le souci est du même ordre que pour l'élevage intensif. On veut calibrer, normer, booster (donc pesticide et lisier) au lieu de privilégier le naturel et la diversité. C'est assez catastrophique. D'ailleurs il y a un bouquin assez connu qui en parle: "Le livre noir de l'agriculture".
49 ans Paris 9874
Angia a écrit:
Merci SelèneB et Patty pour ces précisions importantes (et que je partage).


Idem. Merci beaucoup pour ces précisions franchement utiles. Le post devenait caricatural sinon simpliste.
41 ans Bruxelles 7458
Il est évident que les conditions de vie dans les laiteries peuvent difficilement choquer des personnes mangeant de la viande et je le conçois parfaitement. J'ai parfois l'impression d'être taxée de sensiblerie même si ça n'est pas exprimé directement. Puis l'impression désagréable qu'on m'accuse de mentir. Ca n'est pas parce qu'un élément n'est pas perçu de la même manière et ne suscite pas la même émotion d'une personne à l'autre qu'il y a mensonge. les mammites fréquentes, par exemple, semblent ne pas poser de soucis à certains mais sont, pour moi, la marque qu'il y a un souci au niveau de la qualité de vie de l'animal (apparemment on pourrait les éviter en nettoyant les pis).
Ca n'est pas parce qu'un animal n'exprime pas de plainte que tout va bien et il en va de même pour les animaux humains d'ailleurs.
41 ans Bruxelles 7458
Oxymore a écrit:
les mammites fréquentes, par exemple, qui semblent ne pas poser de soucis à certains sont, pour moi, la marque qu'il y a un souci au niveau de la qualité de vie de l'animal (apparemment on pourrait les éviter en nettoyant les pis).


Petit souci dans mon texte. Désolée.
B I U