Pour cette opération, on va devoir m'ouvrir le ventre. La graisse représente un risque accru pour ce type d'opérations, en augmentant les risques d'hémorragies. Il ne s'agira pas d'une chirurgie bariatrique, certainement pas.
Qui plus est, la dernière fois que j'ai été hospitalisée et suis passée au bloc, j'ai souffert de multiples complications (phlébite, pneumonie, ulcère, cathéter mal placé...) qui font que, même si les médecins pourraient prendre en charge le risque hémorragique accru que représente mon obésité, j'ai quand même très peur.
C'est vrai que mon titre était peut-être mal choisi et peut passer pour provocateur. Je ne sais pas comment le modifier.
Qui plus est, une réflexion peut évoluer en trois mois et je regrette ce titre aujourd'hui.
Au départ, je n'ai jamais songé perdre du poids. Et puis, il se trouve que le spectre de cette opération a dû me faire envisager une perte de poids. Sauf que, nourrie des propos de VLR qui valorisent la RA (donc l'accord avec soi-même et non la perte de poids même si dans certains cas la RA s'accompagne d'une perte de poids), je me suis retrouvée perdue entre 2 problèmes : d'un côté, je DOIS perdre du poids, mais d'un autre, j'ai lu que 97% des régimes menaient à une reprise de poids (et que le sport quant à lui ne faisait pas nécessairement perdre). Comment faire pour conjuguer ces deux éléments ?
Donc, je devais perdre, mais j'ignorais de quelle façon (je n'ai jamais fait de régime ou tenté de perdre par moi-même avance cela). Je réfléchissais à la meilleure façon de faire...
Alors j'ai repensé à toutes ces personnes de mon entourage qui avaient perdu durablement avec un régime, et, naturellement, je me suis mise à douter de ce chiffre de 97%, et à me dire que VLR ne donne qu'une réponse à des personnes qui sont fâchées avec elles-mêmes et/ou la nourriture...mais que je n'entrais pas dans ce cadre-là...et ça je crois que je ne l'avais pas compris.
En fait, c'est en ne donnant pas de réponse à mon problème que VLR m'a conduit à m'intéresser aux régimes alors qu'ils ne m'intéressaient pas jusqu'alors.
Voilà comment je comprends mon message a posteriori.
Parallèlement, il y a eu la rentrée, entrée en master avec changement total de filière par rapport à ma licence, et une redécouverte de moi-même. A comprendre que j'étais plus fâchée avec moi-même que je ne le pensais, entre autres. Et, ce renouveau en moi-même, cette meilleure compréhension et "assumation" de moi-même a été accompagnée d'une perte de poids lente et sans régime (oui moi je trouve que c'est du sans régime même si vous pensez que je me voile la face car je compte des calories...mais je vois cet outil seulement comme une béquille pour le moment, et ça Angia ou Saralou l'ont bien compris).
Et là, je pense que ce que je fais se rapproche de plus en plus d'une RA, même si effectivement ça n'en porte pas le nom car pour le moment j'en suis encore à compter des calories (plus ou moins sérieusement selon les jours). Je suis un peu psychorigide et j'ai besoin de ça pour le moment. Et là je constate que oui on peut perdre du poids de cette manière donc ça m'incite à continuer...mais je vais pas mentir, je continue...parce que je perds...sinon je ne continuerais pas.
Je ne sais pas à quel poids je m'arrêterai avec cette méthode. Si j'ai un poids satisfaisant pour me faire opérer en limitant les risques (je demanderai à mon médecin), alors je resterai sur cette méthode. Si ça ne suffit pas, j'envisagerais alors autre chose mais pour l'instant je n'en suis pas là.
Donc voilà, je voulais donner des nouvelles et témoigner de cela, mais j'aime pas trop rentrer dans les détails de ma vie donc je le fais de manière très incompréhensible et j'en suis désolée.
J'espère que vous aurez mieux compris le sens de mon propos avec ça.