Présidentielles 2012 : pour qui allez-vous voter ?

Ah, merci!
Là je peux t'expliquer ce que je ne comprends pas.
D'abord je ne comprends pas l'expression "choix d'être français": sauf en cas de naturalisation, où l'on fait la démarche de devenir français, je ne vois en quoi la nationalité française est un "choix". En général, on naît français. Penses-tu au cas particulier des naturalisations? Ou bien emploies-tu le mot "choix" comme une métaphore? Je ne pige pas très bien.
En suite, à supposer qu'être français est un choix, tu parles des prérogatives du choix d'être français... et là je pige encore moins. Pour moi une prérogative est un pouvoir particulier attaché à une personne, une forme de privilège. Par exemple, on dit du pouvoir de police que c'est une prérogative de puissance publique, dans le sens où seul l'Etat peut exercer le pouvoir de police et non par exemple une milice privée. Ou bien encore punir est une prérogative des parents sur l'enfant, etc.
Donc:
1. Qu'entends-tu par "choix d'être français"?
2. Qu'entends-tu par "prérogatives du choix d'être français"?

Car pour le moment tu n'expliques pas, tu me donnes une liste très hétéroclite d'éléments:
- balance des droits et devoirs: oui, tout droit implique un devoir (ex: ma liberté d'expression implique le respect de celle d'autrui)... ok c'est du droit élémentaire. Que veux-tu en tirer? quoi de spécifique au fait d'être français? c'est tout aussi vrai dans n'importe quel système juridique.
- République et laïcité: là encore quoi en tirer? la République est la forme de notre gouvernement (par opposition à la monarchie, pourtant constitutive de la majorité de notre histoire, tiens là on n'en revient pas aux Rois de France?) et la laïcité est l'une de ses caractéristiques parmi d'autres (Constitution article 1er: "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale").
- histoire et langue communes: tu aurais pu ajouter le territoire et tu aurais eu la définition classique de la "Nation", concept bien différent de celui de République d'ailleurs... tous ces mots mis ensemble pour dire quoi au final?
Que les Français pas de souche ne respectent pas tout ça? J'ai vraiment du mal à y voir clair.

Ah et puis au fait, voici le poème L'ENFANT HONNEUR de Robert BRASILLACH :

Au berceau de l'enfant Honneur
On a vu deux fées apporter
Deux présents pour l'enfant Honneur
Le courage avec la gaieté.

- A quoi, dit-on à la première,
Sert un présent comme le vôtre ?
- Presqu'à rien répond la première
A donner du courage aux autres.

- L'autre, dit-on à la seconde,
N'est-il pas de trop pour l'Honneur?
- Un enfant, répond la seconde,
A toujours besoin d'une fleur.



Aragon était stalinien, Céline était antisémite... :roll:

Etre français devrait impliquer la connaissance de notre langue : une formation à son usage, écriture, lecture devrait être imposé, afin de facilité l’intégration.

Voilà, il faudrait s'assurer que comme tous les bons français, ils sont capables d'employer des mots dont ils comprennent le sens , comme "prérogative" et "contre-vérité" (et qu'ils connaissent les règles élémentaires de grammaire, aussi, afin de facilitER leur intégration grâce à cette formation imposéE). :roll:

Je serais d'ailleurs curieuse de savoir, parmi les bons français de souche, combien n'écrivent pas correctement notre langue, combien ne connaissent pas nos lois, combien ne connaissent pas notre histoire? Combien de bons français volent, grugent les impôts, perçoivent indument les aides sociales? Combien ne connaissent pas les paroles de la Marseillaise? Combien passeraient l'examen civique de nationalité? (oui, parce qu'il y en a déjà un, d'examen linguistique et d'examen civique, dans la procédure de naturalisation, dont je ne vois pas bien ce qu'il y a de neuf dans tes demandes).

Tous les ans, dans mon bled de vacances, il y a une foule de bons français de souche qui organisent un culte religieux en public et qui font des processions dans les rues, avec des prières qui sont reprises par des sonos prêtées par la municipalité. C'est à l'occasion du Grand Pardon. Catholique.

Pourquoi est-ce qu'on exigerait plus des français qui le deviennent par choix que des français qui ont eu leur nationalité à la naissance? Vraiment ça me dépasse cette histoire de naturalisation. Si on est si fier de son pays, on devrait être honoré que des gens aient envie de devenir français!

Et il y a une immense majorité d'étrangers en France qui respectent notre langue, nos lois, et même qui payent des impôts, les couillons... Mais c'est tellement facile de jouer sur la peur de l'autre.

(Et Brasillach, euh, comme Cocagne).

Angia a écrit:

J’ai parfaitement employé le terme de « prérogative » ne t’en déplaise.

Je suis d’accord pour « contre vérité », mais c’était plus un lapsus qu’un mauvais emplois.

Toi aussi tu fais des fautes : indument s’écrit indûment…

Quel horrible terme, français de souche…pour moi il ne veut rien dire, je l’ai déjà dit

Ai-je dit écrit que « l’immense majorité » (c’est un pléonasme ça, non ?) des étrangers ne respectaient pas toutes nos lois ou ai-je parlé uniquement d’une minorité ?

Répond à cette dernière question !


Bref, vous faites des amalgames pour arriver à vos fins…

Pour Brasillach, vous arrivez comme un cheveu dans la soupe : relisez le post.




Cocagne, JMLP n’a cité QUE « L’enfant Honneur » et pas "Je Suis Partout": là aussi amalgame, non ?

Punaise mais ce n'est pas possible d'avoir un esprit aussi tordue...mais ou vas tu chercher tout ça ?

Bon...je reconnais qu'il puisse y avoir ambiguïté : bien sûr que quand je dis une "minorité" je parle d'un nombre d'individus, pas d'une minorité ethnique.

Pourquoi ? Parce que depuis le début je parle de "français".
Pas de français de souche, pas de français d'ici ou d'ailleurs, non, de français ! Vrai ou faux ?

Blanc, noir, jaune, gris violet à rayures vertes, peu m'importe : ce n'est que quelques uns qui mettent le bazar, une minorité.

Mince !J'ai mis le blanc en premier... :mrgreen:


Heureuse de te revoir, si tu viens pour débattre.