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L'article qui m'a choquée hier soir

J
43 ans Paris 1842
Skela a écrit:
Du coup tu comprendras un peu mieux mon agacement à l'époque de la suppression du mademoiselle, cette case dont on se foutait et qu'on n'était absolumnet  
déjà pas à l'époque obligées de cocher si on n'en n'avait pas envie puisque la loi disait déjà que cette civilité n'avait rien d'obligatoire.
Beaucoup d'énergie, et d'argent probablement, dépensés pour de toute façon continuer à utiliser mademoiselle quand même.
Oui, je crois encore cette case parfois et ma mère vient de recevoir aujourd'hui son nouveau carnet de chéque, toujours au nom de Mle X, elle ne va sûrement pas aller porter plainte pour ça parce que c'est illégal ;)

Et pendant ce temps, ailleurs dans le monde, et même en France ...


J'avais pas vu!

Le "mademoiselle", j'étais pour sa suppression. Déjà, cela n'a toujours concerné que les administrations: ce n'est pas illégal de la part de la banque d'utiliser Mlle pour le chéquier de ta mère, c'est juste affligeant.

Perso, j'ai déjà râlé, à des greffes de tribunaux, parce qu'on me demandait le nom de jeune fille de ma cliente, sur un formulaire. Le nom de jeune fille, cela n'existe pas. Juridiquement, tu as un nom. Si tu te maries, tu peux prendre, comme nom d"usage, le nom de ton époux.

Je trouve aberrant que l'Etat, dans ses formulaires, encourage des comportements sexistes, qui sont par ailleurs des absurdités juridiques. Je n'ai pas de nom de jeune fille, et je n'ai pas à informer mon interlocuteur de ma situation maritale, si un homme ne se trouve pas soumis à la même question. C'est aussi simple que cela. Pourquoi devrais je dire aux impôts si je suis jeune fille ou pas, si je suis mademoiselle ou pas, si j'ai qq1 dans mon pieu et/ou dans ma vie, alors que, à situation égale, la même question ne sera pas posée à mon frère ou à mon mec?

Certes, ce n'est pas vital. Mais le changement des mentalités passe par le respect, par la puissance publique, de ce genre de principes. Si on n'est pas capable de commencer par là, comment espérer briser le plafond de verre ou diminuer les violences sexuelles?
J
43 ans Paris 1842
trashrap a écrit:
Justdontknow a écrit:
Sur le fait de faire empirer le machisme de certains, j'ai du mal à être convaincue. Si cela veut dire que certains mecs râleront, en disant que la femme qui est leur égale ou leur supérieure hiérarchique n'est là que parce que c'est une femme, soit. Qu'ils le disent.Ce sont les mêmes qui font déjà des remarques sexistes, sauf que là, on aura dans les faits réparé une petite injustice.


Non, je parle des cas où les entreprises sont "obligées" d'engager une femme pour respecter les quotas, alors qu'il pouvait y avoir des hommes plus qualifiés.
J'aimerai savoir si ces quotas sont valables dans l'autre sens ? Est-ce qu'un hôpital est obligé d'engager 50% d'infirmiers par exemple ?


Ce n'est pas possible, en théorie, avec un système de quota, d'employer une femme alors qu'hommes plus qualifiés: cela se fait normalement à qualification égale.

Et si la loi est bien rédigée, cela devrait être possible, oui: si l'on précise que le but est d'arriver à une parité, on devrait favoriser les hommes dans les profession féminisés à outrance.

Entre nous, pour avoir participé au recrutement d'étudiants dans des M2 juridiques, les hommes étaient favorisés, parce que les promos étaient majoritairement féminines dans certaines spécialités juridiques. On cherchait à rétablir l'équilibre.
51 ans à la maison ! 10072
"qualification égale"... ça existe, vraiment, dans la vraie vie ? Tu connais beaucoup de personnes qui ont vraiment le même parcours, la même expérience pro, la même éducation, les mêmes qualités ou défauts ?
J
43 ans Paris 1842
Ben...si tu considères qu'on ne peut pas déterminer qu'un homme et une femme ont une qualification égale, comment peux tu écrire, plus haut, qu'un homme "plus qualifié" serait délaissé au profit d'une femme?

Si l'on ne peut apprécier le dégré de qualification, on ne peut pas considérer que quelqu'un sera plus qualifié, moins qualifié, ou de même niveau de qualif, non?

Ensuite, oui, on peut: même niveau de diplômes, années d'expériences dans la même fourchette, postes occupés similaires. Ce n'est pas une égalité parfaite, c'est un ordre d'idée: c'est comme cela qu'on départage tous les candidats, hommes ou femmes, non?
35 ans 2571
+1 avec Justdontknow.

En général pour un poste, il y a plusieurs candidats qui correspondent au profil, hommes et femmes. Il ne s'agit pas de prendre une femme moins apte au travail demandé, mais de prendre plutôt une femme, parmi ceux qui seraient capables de faire ce job.

La discrimination positive est certes discutable sur le principe, maintenant dans les cas où elle a été utilisée (de manière provisoire évidemment), elle a été efficace. Quel meilleur moyen de montrer que les femmes peuvent effectuer certaines tâches, que de leur faire faire et de voir le résultat ?


Et je rejoins Justdontknow sur le fait de favoriser les hommes dans les métiers féminisés (mais je suis pas sûre qu'ils le veuillent, en général ce sont des métiers moins qualifiés, et moins payés! :? ).
Pour l'anecdote, l'autre jour à la caisse du supermarché, j'étais à la caisse autonome, où on passe soi-même ses articles. La balance a buggé à un moment, et la machine m'a dit : "Veuillez attendre l'hôtesse de caisse", je me retourne, et en fait "l'hôtesse", c'était un grand black :lol: Des fois, le sexisme des mots est d'un ridicule :lol:
On pense avec des mots, c'est pas anodin... Je sais pas si vous vous souvenez du film "mon père est femme de ménage", j'étais outrée par le concept :!:
C'est pour ça que j'étais aussi pour la suppression du "mlle", même si c'est pas "grave". Les mots sont jamais graves, pourtant ils ont aussi leur pouvoir.
35 ans 2571
(J'ajouterais sur la qualification des femmes que les femmes ont souvent davantage de diplômes, ça devrait pas être si compliqué de respecter le quota... ;) )
49 ans région parisienne 5831
Justdontknow a écrit:
J'aimerai savoir si ces quotas sont valables dans l'autre sens ? Est-ce qu'un hôpital est obligé d'engager 50% d'infirmiers par exemple ?


Ce n'est pas exactement la même chose: j'imagine que, pour les infirmier, c'est un peu le même principe que dans l'animation des colonies de vacances. Il y a peu d'hommes qui veulent faire ce metier, mais le peu qui se proposent trouvent des postes sans aucun soucis: rien que parce qu'ils sont des mecs! :roll:

Alors que par exemple, dans les postes de dirigeants d'entreprise, c'est le contraire: il y a peu de femmes qui se présentent et en plus, celles-ci sont défavorisées vis-à-vis des mecs.

Du coup, autant je vois une raison de faire des quotas dans le second cas, autant il n'y a aucune raison d'en faire dans le premier cas: un mec voulant faire le job n'aura pas de soucis à se faire engager du fait de son sexe. ;)

trashrap a écrit:
Nous sommes dans une société qui a l'habitude de tout voir évoluer très très vite.


Quand on voit la lenteur de l'évolution de l'égalité de répartition des tâches ménagères, ben franchement, ça fait peur! Dans 100 ans, à ce rythme là, on n sera toujours pas à l'égalité! Et combien de femmes se seront injustement vu refuser un poste pendant tout ce temps? C'est ça qui est injuste!
49 ans région parisienne 5831
mamykro a écrit:
Même si la mesure a un côté injuste, c'est aussi la seule façon de faire accepter dans les moeurs que des femmes soient à des postes à responsabilité, par exemple.


Thestral a écrit:
Non c''est complètement arbitraire et ça ne peut se faire qu'au détriment des individus. L'égalitarisme demeure très dangereux.


Je ne vois pas bien en quoi une loi bien rédigée pourrait faire du tort aux individus: Si on décide (par exemple) que pour une grosse entreprise dans tout secteur qui n'est pas musculinisé à l'extrème (genre sport automobile), il y a obligation d'avoir au moins 40% de femmes dans les postes à responsabilité, honnétement, je ne vois pas comment ça peut générer des inégalités.

Sincèrement, si une entreprise a un gros nombre de cadres et qu'elle n'arrive pas à recruter au moins 40% de femmes plus (ou au moins aussi) compétentes que les hommes, je pense que c'est du foutage de g... :roll:

Ou alors, la compétence va de pair avec les expériences pro... que les femmes n'ont pas pu avoir auparavant tout simplement parce qu'on leur refusait les postes à responsabilité! :roll:
49 ans région parisienne 5831
mamykro a écrit:
musculinisé


:lol: je voulais dire "masculinisé"! Mais "musculinisé", c'est un sacré lapsus... :lol:
649
Justdontknow a écrit:
Ce n'est pas possible, en théorie, avec un système de quota, d'employer une femme alors qu'hommes plus qualifiés: cela se fait normalement à qualification égale.


C'est quasiment impossible d'avoir qualifications, compétences et expériences égales... de plus il faut ajouter des critères plus arbitraires de comportement et de personnalité... donc il n'y aura jamais d'égalité.

Le système de quotas à l'égalité n'apporte que de l'injustice, de la culpabilité, de la frustration et des échecs.

Justdontknow a écrit:
Et si la loi est bien rédigée, cela devrait être possible, oui: si l'on précise que le but est d'arriver à une parité, on devrait favoriser les hommes dans les profession féminisés à outrance.


Cela ne fonctionne pas. Je l'ai vécu lors de mes études.

Justdontknow a écrit:
Entre nous, pour avoir participé au recrutement d'étudiants dans des M2 juridiques, les hommes étaient favorisés, parce que les promos étaient majoritairement féminines dans certaines spécialités juridiques. On cherchait à rétablir l'équilibre.


Exactement.
649
Salammbo a écrit:
(J'ajouterais sur la qualification des femmes que les femmes ont souvent davantage de diplômes, ça devrait pas être si compliqué de respecter le quota... ;) )


Oui mes lesquels... c'est là tout le problème. Le premier travail à faire est sur l'éduction et l'orientation.

Salammbo a écrit:
Ce n'est pas exactement la même chose: j'imagine que, pour les infirmier, c'est un peu le même principe que dans l'animation des colonies de vacances. Il y a peu d'hommes qui veulent faire ce metier, mais le peu qui se proposent trouvent des postes sans aucun soucis: rien que parce qu'ils sont des mecs!


Parce que là, il y a un critère physique qui joue... avoué ou non.

Salammbo a écrit:
Sincèrement, si une entreprise a un gros nombre de cadres et qu'elle n'arrive pas à recruter au moins 40% de femmes plus (ou au moins aussi) compétentes que les hommes, je pense que c'est du foutage de g...


Dans l'industrie la grosse majorité des cadres sont ingénieurs... et seulement 17% des femmes sont ingénieur (mais ça change progressivement... on arrive à 30% sur les dernières promo).
35 ans 2571
Thestral, ce n'est pas moi qui ai dit tout ça :roll:

Sur le fond, je ne comprends pas ta réponse (comme souvent) : l'égalité, comme la comparaison, dans un entretien d'embauche, dépend de multiples critères, il n'y a aucune raison que les critères d'expérience, de personnalité, etc que tu évoques, soient plus souvent favorables aux hommes. Donc s'ils sont plus souvent embauchés, ce n'est pas parce que, oh pas de chance!, leur personnalité est mieux à chaque fois :roll: :roll: :roll:

Le système des quotas apporte une autre forme de justice (au niveau global disons), peut-être en as-tu été "victime", je n'en sais rien, mais il est évident qu'il y a un grand nombre de personnes qui y trouvent une solution à leurs problèmes : je trouve que tu exagères (mais grave) en disans que ça ne génère que des échecs :roll:

Quant à l'éducation et à l'orientation : un exemple. Pour encourager les filles à faire des études scientifiques, il existe des bourses particulières, dont une de 1000 euros pour une fille choisissant des études supérieures scientifiques. C'est clairement de la discrimination positive : donc tu es contre aussi, non ?
Comment faire alors ? En disant "allez en mécanique, les filles!", on est d'accord ça sert à rien...

J'aime bien les gens qui ne proposent pas de solution :roll:
51 ans à la maison ! 10072
Justdontknow a écrit:
Ben...si tu considères qu'on ne peut pas déterminer qu'un homme et une femme ont une qualification égale, comment peux tu écrire, plus haut, qu'un homme "plus qualifié" serait délaissé au profit d'une femme?


Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas dire que deux personnes ont les mêmes qualifications qu'on ne peut pas dire qu'une personne est plus qualifiée qu'une autre !
649
Salammbo a écrit:
Thestral, ce n'est pas moi qui ai dit tout ça :roll:


C'est une erreur de quote et je m'en excuse.

Salammbo a écrit:
Sur le fond, je ne comprends pas ta réponse (comme souvent) : l'égalité, comme la comparaison, dans un entretien d'embauche, dépend de multiples critères, il n'y a aucune raison que les critères d'expérience, de personnalité, etc que tu évoques, soient plus souvent favorables aux hommes. Donc s'ils sont plus souvent embauchés, ce n'est pas parce que, oh pas de chance!, leur personnalité est mieux à chaque fois :roll: :roll: :roll:


Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il peut y avoir du sexisme derrière. Je veux simplement illustrer le fait que c'est difficile à démontrer... c'est un peu comme le racisme ou les disciminations liée à l'âge ou au physique.

Salammbo a écrit:
Le système des quotas apporte une autre forme de justice (au niveau global disons), peut-être en as-tu été "victime", je n'en sais rien, mais il est évident qu'il y a un grand nombre de personnes qui y trouvent une solution à leurs problèmes : je trouve que tu exagères (mais grave) en disans que ça ne génère que des échecs :roll:


Je l'ai connu lors de ma formation.

Dans les années 90, il y avait une sélection sur quota garçon/fille dans de nombreuses filières scientifiques et techniques. C'était à l'époque de la journée de promotion des filières scientifiques pour les femmes. Je ne sais pas si ça existe encore.

- DUT GEII : 98 garçons, 4 filles - taux d'échec 2% garçon, 50% filles
- IUP production mécanique : 28 garçons, 20 filles - taux d'échec 3% garçon, 10% filles
- Ecole d'ingénieur généraliste cat. B : 112 garçons, 8 filles

Salammbo a écrit:
Quant à l'éducation et à l'orientation : un exemple. Pour encourager les filles à faire des études scientifiques, il existe des bourses particulières, dont une de 1000 euros pour une fille choisissant des études supérieures scientifiques. C'est clairement de la discrimination positive : donc tu es contre aussi, non ?


Non ça c'est positif. Par contre, le système des quotats ne fonctionne pas (cf. ci dessus).

Salammbo a écrit:
Comment faire alors ? En disant "allez en mécanique, les filles!", on est d'accord ça sert à rien...


Et c'est pourtant ce qu'il faut faire. Les incitations financières sont pour moi bien vu... introduire un système de quotat est absurde.
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Justdontknow a écrit:
Perso, j'ai déjà râlé, à des greffes de tribunaux, parce qu'on me demandait le nom de jeune fille de ma cliente, sur un formulaire. Le nom de jeune fille, cela n'existe pas … Je trouve aberrant que l'Etat, dans ses formulaires, encourage des comportements sexistes, qui sont par ailleurs des absurdités juridiques.

Ca c’est un problème de vocabulaire. En effet le terme « nom de jeune fille » n’est pas approprié. Mais quand on me demande mon nom de jeune fille, je suis en mesure d’analyser et comprendre que ce n’est pas une insulte mais qu’on me demande juste mon nom de naissance. Je sais bien que par ces mots on ne me demande pas avec qui je couche et qu’ils veulent juste connaître et distinguer le nom de naissance du nom d’usage.

Alors, en effet, penser que les femmes changent de nom en se mariant et pas les hommes, et utiliser ce terme inapproprié de « nom de jeune fille », c’est sexiste. Mais c’est encore plutôt rare des hommes qui ont un nom d’usage différent du nom de naissance, du coup ce n’était pas vraiment prévu.
Et simplement demander à tout le monde le nom de naissance et le nom d’usage, ça n’a rien de sexiste. Donc il suffit de changer le terme sur les formulaires.

Entre nous, je trouvais ça plus important de changer les « nom de jeune fille » / « nom d’épouse » par « nom » / « nom d’usage » s’il existe des documents où ça existe encore, que de supprimer un mademoiselle qui n’était pas obligatoire et était juste là, en plus.

Dans le premier cas le sexisme je le vois bien, dans le second je ne le vois pas, car à partir du moment où c’est une proposition et pas une contrainte, où est le problème ? C’est faux de dire que c’était une obligation de cocher mademoiselle si pas mariée et madame si mariée et qu’on pouvait en déduire ton statut marital. De toute façon quand ils ont besoin de le connaître ils te le demandent.

Justdontknow a écrit:
Pourquoi devrais je dire aux impôts si je suis jeune fille ou pas, si je suis mademoiselle ou pas, si j'ai qq1 dans mon pieu et/ou dans ma vie, alors que, à situation égale, la même question ne sera pas posée à mon frère ou à mon mec?

Alors déjà pour la CNI par exemple, et les impôts aussi, ça fait des lustres qu’ils n’utilisent plus le terme mademoiselle. J’en suis certaine car lors de mon dernier renouvellement de CNI il y a 12 ans, je n’ai pas eu le choix, c’était madame d’office. Et comme ces rumeurs de mademoiselle sur les impôts me turlupinaient j’ai vérifié sur mes avis. Et bien ça fait plusieurs années que je suis devenue madame sans ne jamais avoir rien fait de spécial pour changer ma civilité (je précise que je ne suis pas mariée et ne l’ai jamais été).
Et pour les quelques autres documents administratifs où c’était peut-être encore utilisé (à titre personnel je n’ai jamais été confrontée au problème), il était déjà officiel que mademoiselle n’a absolument rien à voir avec le statut marital. Ca fait déjà des décennies qu’on ne pouvait pas t’empêcher de choisir de cocher madame même non mariée, et des décennies que tu n’avais pas à te justifier là-dessus. Donc des décennies que cette case ne servait juste à rien à part à la coquetterie de certaines.

Donc oui, autant enlever quelque chose qui ne sert à rien en effet.
Mais je trouve que faire un combat de la suppression de quelque chose qui ne servait à rien et qui n’était pas obligatoire, c’est une perte d’énergie.
Il n’y avait pas besoin de site, de campagne de pub, ni de dénigrer ce mot et faire croire que c’est une insulte (si si j’ai regardé les videos d’osef) pour supprimer quelque chose qui n’était pas obligatoire.

D’autant plus que la mise à jour des formulaires et des logiciels, il faut la financer, ce n’est pas gratuit.

A la limite une pétition et un rdv avec un ministre avec journalistes présents pour relater la chose et enfin faire appliquer une loi qui existait déjà et acter qu’à la prochaine refonte des formulaires il fallait penser à le supprimer, soit. Mais la façon dont ça s’est passé, les débats et la pub qu’il y a eu autour de ça, franchement, je maintiens que c’était une perte d’énergie.

Ca a servi à quoi ? En quoi cela a fait avancer la condition des femmes ? Ca fait plus d’un an il me semble, cela a-t-il eu un impact sur les mentalités ou autre ?
A part donner l’impression à celles qui cochaient cette case par ignorance, d’avoir obtenu quelque chose qu’elles avaient déjà, à savoir le droit de cocher madame quand même ?

Justdontknow a écrit:
Si on n'est pas capable de commencer par là, comment espérer briser le plafond de verre ou diminuer les violences sexuelles?

En tant que déléguée du personnel je peux te dire que si on doit attendre d’abord que ce genre de futilité soit réglée, on ne s’attaquera jamais à rien d’important et on n’est pas prêtes de le briser ce plafond de verre. C’est à l’inspection du travail de faire son job de ce côté-là. Et malgré ce qu’essaye de faire NVB, ce n’est pas suffisant. Oui ils ont fait quelques exemples, mis quelques amendes …
Mais s’ils collaient une amende à toutes les boîtes qui n’ont pas rendu de plan d’action ou d’accord sur l’égalité professionnelle, et bien d’une pierre deux coups, l’état s’en mettrait plein les poches et ça servirait de leçon aux Rh.
Et là oui, une campagne de pub, un site, des vidéos, des manifs pour demander la verbalisation en masse de toutes les boîtes en infraction, là oui ce serait de l’énergie utile.

Personne ne me convaincra que c’est en perdant du temps sur des points de détail qu’on arrive à avancer sur de vrais sujets. Le seul impact que j’ai vu moi c’est une perte de crédibilité du féminisme à l’époque. On (ou « elles » selon de quel point de vue on se place) était tourné en ridicule avec cette histoire.
Heureusement depuis on est passé à autre chose et des sujets qui concernent tout le monde comme l’égalité professionnelle ou les retraites justement. Ouf !
B I U


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