Le sport à l'école, école de l'humiliation ?

LovelyLexy, ce que tu écris fait froid dans le dos... je n'ai connu le système scolaire français qu'à 15 ans. J'ai vécu en Islande jusqu'à mes 15 ans et quand je suis arrivée en France, j'ai bien vu les différences entre les deux systèmes.

On avait jusqu'à 3 professeurs par classe, c'était très intéressant car ils avaient chacun des méthodes de
travail différentes. Les assistants d'éducation ont un rôle important aussi, ils forment une équipe avec les professeurs et leur aide est aussi un atout bénéfique pour les élèves, cela permet d'éviter l'exclusion ou l'absentéisme.
En fait, le dialogue de manière générale est une des pièces majeures du système éducatif islandais et j'admets qu'en France, c'est ce qu'il manque, je l'ai vu lorsque mes enfants étaient encore au lycée (un bon lycée publique pourtant). J'ai l'impression que le dialogue entre les profs et les parents d'élèves passent souvent assez mal, ce qui joue aussi sur la relation prof-élève...

Bon désolée, pour cet énorme h-s mais je trouve le débat intéressant :arrow:

Citation:

Comment ça peut venir à l'idée de quelqu'un ?????
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:

Et sinon, le sport à l'école m'a fait détester les sports co'

J'ai pris du poids une fois l'école terminée, donc pour moi les cours de sports étaient plutôt un bon moyen de me défouler. J'adorais ça. D'ailleurs ça me manque.

j'ai pas vraiment aimé le sport à l'école. C'est en EPS que les mecs se foutaient de mes seins pendant que je courrai. "Oh regardez elle va se frapper avec ses gros nénés!" :roll:

Alors les profs n'en parlons pas: celui qui m'a le plus humilié m'a mis 8/20 en endurance alors qu'une autre fille qui avait fait le même temps que moi, qui était au même rythme que moi a eu 10/20. Et pour bien me terminer comme il se doit, il a dit devant ma classe que en gros j'étais complétement naze.

c'est en Terminale que mon regard sur les cours de sport a changé, le prof que j'avais était compréhensif. Et puis comme on passait le bac on pouvait choisir ce qu'on voulait comme sport. Avec le basket, j'ai eu 14 alors que je tournais autour de 10 avant.

trashrap a écrit:

Jamais fait de bricolage au collège. On a eu techno, à partir de la 4ème, où on tirait des lignes sur du papier pour apprendre je ne sais trop quoi. Et les meilleurs bricoleurs que je connais ont un niveau de 5ème (et 50 berges) - va savoir comment ils ont appris à faire tout ça, sans 4 ans de chimie!

Egalement, je te signale que ça serait bien si tu changeais de ton quand tu t'exprimes. Okay ?

En techno, tu as (normalement...) fait de l'électricité, appris à utiliser une perceuse ou un fer à souder (ou alors, je ne sais pas ce qu'on faisait dans ton collège mais en tout cas, c'étais au programme "à ton époque" ;) )...
Le fait de signaler, de mettre le doigt sur un point particulier, n'est pas une insulte, que je sache ? :shock:

Ceux qui ont 50 berges ont appris tout ça bien avant la 5ème... et la différence entre un peintre en bâtiment qui a fait de la chimie et un qui n'en a pas fait, est que le premier mettra moins longtemps à comprendre certaines choses...
Si les meilleurs bricoleurs ont 50 berges, c'est parce qu'à 50 berges, on a un peu plus d'expérience qu'à 25.

Perso, j'ai toujours beaucoup aimé le sport. J'étais en ZEP, et nos profs étaient visiblement assez progressistes, car ils nous ont toujours notés en fonction de nos progrès et de notre participation, et pas en fonction de nos performances: par exemple, si tu étais nulle, mais que tu faisais beaucoup d'efforts et que tu devenais un peu moins nulle, tu pouvais avoir une très bonne note. Bref, j'ai toujours beaucoup aimé me rendre en cours de sport, et j'ai aussi toujours fait du sport en plus, à l'AS du collège, puis à l'AS du lycée.

Je ne me souviens pas non plus avoir eu un prof sadique qui humiliait les autres: nos profs s'énervaient surtout après les filles qui ne faisait pas l'effort de participer (genre celles qui se cachaient pour fumer au lieu de courrir). Je n'ai pas non plus eu l'impression qu'on se moquait les uns des autres. Il faut dire que les filles et les garçons étaient séparés, là où j'étais, je n'ai jamais eu sport en même temps que les garçons (je ne sais pas, ils sont peut-être moins tendres entre eux, question sport?). Les profs étaient aussi des femmes, la plupart du temps.

bref, visiblement, j'ai eu du bol! :lol:

LovelyLexy a écrit:

Rhoo, mais t'exagères, le monsieur t'a dit : "Un pluriel sans "s" empêche-t-il la communication ? " :lol: :lol: :lol: Ces extraits sont hallucinants, n'empêche... :shock:

trashrap a écrit:

ouh là! je t'arrête tout de suite, le programme de techno, c'est toute une histoire! :roll: Déjà, les profs n'ont pas tous la même formation. Ensuite, à mon époque et plus tard, ils suivaient le programme qui leur faisait plaisir... :roll:

Mon mari a eu une prof de techno qui leur a fait de la cuisine toute l'année (alors que ce n'est pas du tout au programme). Moi, pendant les 4 années de collège, j'ai eu le même prof, qui nous a fait le même cours (exactement le même). Il commençait toujours l'année en nous alléchant avec les trucs mirifiques qu'on allait faire, puis au final, on ne faisait jamais rien, à part gratter sur du papier (je me souviens par coeur du cours sur "les besoins primaires et secondaires", du cours sur "les différents types d'entreprise" et du cours sur "l'objet technique" :lol: :roll: ).

bref, l'enseignement de la technologie, j'espère que ça a évolué maintenant mais pendant longtemps, ça a été du grand n'importe quoi avec certains profs. :?

trashrap a écrit:

Une perceuse ??? LOL non mais tu rêves ? On avait même pas de salle de techno, on faisait cours dans la salle d'arts plastiques.

Juste parce que tu n'insultes pas ne veux pas dire que tu ne sois pas (extrêmement) désagréable.

Je vais demander au gars polonais de 22 ans qui refait nos bureaux si il a fait de la chimie, tiens, ça l'amusera (bon faudra déjà que je découvre comment on dit "peinture" et "chimie" en polonais, donc c'est pas pour tout de suite).

Au moins, on est deux à être désagréable, on devrai s'entendre sur ce point ! :D
Je n'ai jamais dit qu'on ne pouvait pas être peintre si on n'a jamais fait de chimie. Je dit juste que la chimie va t'aider à comprendre beaucoup de choses et te fera gagner du temps.
Tu demanderas à ton peintre, par exemple, pourquoi on ne peut pas mettre du ciment sur du plâtre. ;)

Je rajoute ça sur ma liste de polonais à apprendre d'ici demain matin.

Sinon, rien que pour le plaisir de rester désagréable, je te cite ta propre phrase "secundo, pour bricoler, il faut s'y connaître un minimum en chimie et en physique ".

Oui, mais ton peintre (si c'est un vrai pro, du moins) aura au moins passé son BEP, CAP ou bac pro et aura au moins appris ce que ce sont un acide et une base. Sinon, il devra apprendre sur le tas (et faire quelques bêtises du même coup).

On a quand même vachement bien dévié, là. A la base, je me suis contentée de dire que je trouvais complètement con de faire faire 4 ans (ou plus) de chimie à des élèves qui se destinent à une filière littéraire.

En Première STT (sciences & technologies tertiaires, donc compta/gestion/administratif) on avait encore cette cruchonnerie d'heure de chimie hebdomadaire. Quel intérêt ?? Alors c'est sûr, on se marrait bien à faire péter les éprouvettes, m'enfin quand même...

Retournons la situation, vous trouveriez ça intelligent de faire faire une heure de latin en CAP mécanique ? Pourtant, c'est sûr, connaître l'éthymologie des mots est toujours un atout.

Moi aussi, dernier mail avant d'envahir le post: alors les mots "bizzare" je suppose que c'est tout ce qui ne fait pas partie du voc de l'élève ( et comme un élève peut avoir un voc restreint, attention je ne critique pas, mais le boulot normal de l'école est d'enrichir ledit voc, ça peut être large) et le coup du rebelle qui se tripote :shock: Je crois qu'en y réfléchissant mon poste convient au thème et souligne une faille due au bien penser/politiquement correct: l'école doit élargir les perspectives des élèves, que ce soit un livre ou un sport, et ça on ne le fait pas