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Le féminisme

38 ans Orgrimmar 6511
Sibell, j'ai une question pour toi, car ta derniere phrase:

Citation:
Ce qui ne veut pas dire que je suis insensible à la condition de la femme, juste que je  
n'ai pas besoin d'être féministe pour l'être.


M'interpelle.
C'est quoi, du coup, pour toi, être féministe?
Car pour moi être sensible à la condition féminine, c'est être féministe?
52 ans 35 10308
mamykro a écrit:
Bref, pour en revenir au sujet, il me semble que beaucoup de gens "voient le féminisme à leur façon", en ce sens qu'il ne le connaissent aps vraiment, mais qu'ils ont intégré un certain nombre de préjugés sur le féminisme, colporté par des gens qui sont contre...

Je pense que c'est en effet le noeud du problème. Tout le monde a le droit d'avoir des ressentis, effectivement, et personne ne peut dire que le ressenti d'un autre n'est pas un ressenti réel. Par contre, si ce ressenti est nourri d'idées fausses, peut-être qu'en expliquant en quoi ces idées sont erronées on peut arriver à faire évoluer ces ressentis?
Sibell, tu dis "j'ai le droit de ressentir ce que je veux". Certes. Ce que je trouve dommage, c'est que tu ne souhaites pas envisager que ton ressenti puisse évoluer?
Le mien a beaucoup évolué sur la question en lisant les discussions ici (ou ailleurs) et les liens qui étaient donnés, alors que j'avais des idées pas très éloignées des tiennes, parce qu'en effet dans mon expérience personnelle (et professionnelle) je n'ai jamais vraiment eu de soucis liés au fait que j'étais une femme.
S
35 ans 3465
mamykro a écrit:
Je peux te retourner ton dernier compliment. ;)

Et encore une fois, tout n'est pas valable juste parce que tu commences par "MOI, je ressens". Imagine: "MOI, je vois les noirs comme des fénéants", "MOI, je pense que les juifs sont des pingres"...

Le féminisme, c'est un mot qui figure dans le dico, ce qui compte, c'est la définition du dico, si chacun interpréte chaque mot à sa façon, on n'a pas fini de discutailler... :roll:

Bref, pour en revenir au sujet, il me semble que beaucoup de gens "voient le féminisme à leur façon", en ce sens qu'il ne le connaissent aps vraiment, mais qu'ils ont intégré un certain nombre de préjugés sur le féminisme, colporté par des gens qui sont contre...

Et je trouve ça bien dommage, mais bon, c'est inévitable quand un mouvement dérange. Ce qui est dommage, c'est que cela soit si répandu.


Mais j'ai ouvert ma manière de penser. Comme précisé, j'ai lu les articles et justement, j'ai appris que le féminisme peut se vivre de différentes manières et que je n'en ai pas eu les meilleurs exemples. Tu aurais pu le lire dans mes postes précédents, si tu ne relevais pas que ce qui t'arrange. :roll: Alors, non, je ne pense pas que tu puisses me retourner le compliment. :lol:

Et si ce que je dis n'est pas valable, ce que tu dis n'es pas d'une grande validité non plus. Parce qu'on vit et on interprète les choses en fonction de notre vécu. Dans ce cas aucune opinion n'est valable, dans le monde. :roll:


Citation:
MessagePosté le: Samedi 5 Octobre 13:17 Titre:
Sibell, j'ai une question pour toi, car ta derniere phrase:

Citation:
Ce qui ne veut pas dire que je suis insensible à la condition de la femme, juste que je n'ai pas besoin d'être féministe pour l'être.


M'interpelle.
C'est quoi, du coup, pour toi, être féministe?
Car pour moi être sensible à la condition féminine, c'est être féministe?


Yutsuu, je suis un être humain. Quand je vois qu'une femme se fait jeter de l'acide dessus ou se faire battre uniquement parce qu'elle est femme, ça me débecte, naturellement. Ca me donne envie de réagir, mais pas dans une association féministe. En fait voilà, je le suis peut-être au fond, parce que j'estime que la femme a les mêmes droits que l'homme. Mais je n'aime pas le mot féministe. Il me sort par les trous de nez... C'est comme sataniste... Pour moi ce mot évoque une suprématie, une supériorité... Je ne dis pas que c'est le cas (pas que Mamykro vienne me dire que ce n'est pas la définition du dico :lol: ), mais c'est comme ça qu'il sonne à mes oreilles. Un peu comme si c'était une secte...

Et puis après, comme je l'ai dit, il y a des causes qui me touchent nettement plus, comme la pauvreté et la famine. Après tout ça, c'est une question de sensibilité, on en a tous une différente.


MessagePosté le: Samedi 5 Octobre 13:19 Titre:
mamykro a écrit:
Bref, pour en revenir au sujet, il me semble que beaucoup de gens "voient le féminisme à leur façon", en ce sens qu'il ne le connaissent aps vraiment, mais qu'ils ont intégré un certain nombre de préjugés sur le féminisme, colporté par des gens qui sont contre...

Citation:
Je pense que c'est en effet le noeud du problème. Tout le monde a le droit d'avoir des ressentis, effectivement, et personne ne peut dire que le ressenti d'un autre n'est pas un ressenti réel. Par contre, si ce ressenti est nourri d'idées fausses, peut-être qu'en expliquant en quoi ces idées sont erronées on peut arriver à faire évoluer ces ressentis?
Sibell, tu dis "j'ai le droit de ressentir ce que je veux". Certes. Ce que je trouve dommage, c'est que tu ne souhaites pas envisager que ton ressenti puisse évoluer?
Le mien a beaucoup évolué sur la question en lisant les discussions ici (ou ailleurs) et les liens qui étaient donnés, alors que j'avais des idées pas très éloignées des tiennes, parce qu'en effet dans mon expérience personnelle (et professionnelle) je n'ai jamais vraiment eu de soucis liés au fait que j'étais une femme.


Mon ressenti a évolué. Ce mouvement que je croyais hypocrite, réclament l'égalité que là où ça arrange (ex: service militaire), s'est en fait avéré se révolter aussi contre les inégalités à l'égard des hommes. Il y a des combats que je trouve intéressant et utile de mener, d'autres pas. Comme le nom, mademoiselle et tout ça. Point. C'est mon avis personnel, je n'ai dit nul part qu'il ne fallait pas le faire, mais moi personnellement, je ne le ferai pas. Mais ma pensée sur le sujet a évolué, simplement quand on vient me dire que tout ce je dis est faux, juste parce qu'on ne supporte pas les points de vue différents, bah je rentre dans les gens aussi. Surtout quand pour appuyer une théorie, on se base sur des statistiques. Ce qui me fait sensiblement rire, parce que je constate sur ce forum, que quand les résultats déplaisent on dit "Ah mais ce ne sont que des statistiques sur une poignée de personne". Par contre, quand le résultat va dans le sens de la pensée général, on dit "oui, mais y a des preuves à l'appui". Des preuves où? A quelle échelle? Avec qui?
25680
Je reprends la discussion en route et je n'ai pas eu le courage de lire des centaines de pages de l'autre fil, mais je voulais répondre à ce qui suit : Yuutsu a écrit:
Sibell, j'ai une question pour toi, car ta derniere phrase:

Citation:
Ce qui ne veut pas dire que je suis insensible à la condition de la femme, juste que je n'ai pas besoin d'être féministe pour l'être.


M'interpelle.
C'est quoi, du coup, pour toi, être féministe?
Car pour moi être sensible à la condition féminine, c'est être féministe?


Pour moi être sensible à la condition de la femme ou à celle des enfants ou tout simplement celle des hommes c'est être humain.

Quand j'apprends qu'une femme a été violée en Inde parce qu'elle avait le malheur d'être femme et occidentale cela me choque, quand je sais que des femmes et des gamines sont forcées à se marier par leur famille parfois alors qu'elles ont à peine 11 ans et parfois aussi en France au nom d'une culture ou d'une religion cela me choque.


Je suis aussi en colère quand des villages se font massacrer, que l'on retrouve des charniers d'homme et de femme et bien d'autres encore !

Être choquée par tout ça ne me rend ni féministe ni humaniste, simplement sensible à la douleur humaine.

Dans un autre registre je ne trouve pas normal que pour un même travail un homme et une femme n'aient pas le même salaire, je déteste qu'on force la parité homme femme aussi bien en politique qu'au travail et je considère qu'un homme qui pense qu'une femme même si elle travaille hors de la maison doit en plus faire les tâches ménagères est un goujat et un macho abruti.


Le souci c'est que des personnes prennent un pouvoir et imposent des choses cachés par des mots comme le féminisme.

Alors oui j'aimerais que plus aucun homme dans le monde ne se permette de frapper une femme pour se défouler, s'autorise à balancer de l'acide pour dévisager et déshonorer une femme ou encore de violer une femme juste parce qu'elle est femme et les politiques comme les médias ont encore beaucoup de travail pour changer certaines mentalités.
Suis-je féministe pour autant, peut-être un peu, cela ne veut pas dire que comme individu je suis d'accord avec tout ce qui se dit ou fait au nom du féminisme.
38 ans 1547
Remus a écrit:
Ne t'inquiète pas, il y a autant de féminismes que de féministes. Et comme dans tout mouvement, plein de dissensions.
L'important est juste de trouver la sienne, de route, de rester ouverte à l'évolution de son opinion, mais aussi de garder une certaine solidarité, et d'accepter que d'autres vivent et pensent leur engagement différemment.


Oui, mais ce n'est jamais évident de se mettre en précarité et d'être assez souple pour découvrir un mouvement de pensée sans chercher aussitôt à l'assimiler/le différencier en fonction de ce qui est déjà pensé/connu/contrôlé. Ca me le fait quand je lis un essai d'un auteur que je ne vais pas comprendre, je ne peux pas m'empêcher de vouloir le mettre en lien (par identification ou différenciation) avec les idées d'un autre que je connais comme si je voulais éviter trop d'inconnu d'un coup.
Je voudrais mieux comprendre malgré tout, parce que les idées que je peux lire par ci par là me questionnent et donc, me parlent d'une certaine façon.

De mon côté, au sujet des ressentis, c'est drôle mais je sens une certaine peur par rapport à l'idée que je me fais du féminisme. Mais je n'arrive pas encore bien à me l'expliquer donc dur pour moi de préciser cela.

En tout cas, c'est vrai qu'une fois qu'on relativise en se rappelant qu'il y a autant de façon de parler, penser, promouvoir le féminisme que de personnes, ça fait du bien.

Remus a écrit:
Tu seras étonnée de découvrir à quel point bon nombre de féministes sont très drôles. C'est l'un des points qui m'a fait tomber pour eux/elles, avant même de me considérer comme en faisant partie.
On m'avait fait croire à des hystériques sans le moindre humour ni la moindre nuance, j'ai découvert des gens patients, intelligents et, ouais, drôles. Dingue.
(Pas tous, bien entendu. Comme des êtres humains, en somme.)


En parlant d'humour, j'ai lu l'article que tu suggérais et qui était consacré à ce thème et ça m'a beaucoup plu, justement! Ça donne matière à réfléchir, et c'est encore plus intéressant quand c'est écrit ainsi.

Plus j'en découvre plus j'ai le sentiment qu'on parle de mécanismes beaucoup plus généraux que ceux mettant en jeu la domination d'un sexe sur l'autre, même si c'est par là que ça s'est révélé et que ça ait été pensé (ce qui n'est pas à négliger). Du coup, sur un plan humain, social, ça me paraît quand même assez intéressant aussi, et pas seulement dans la seule perspective d'être sensible à la condition féminine et de promouvoir le respect et les droits des femmes.
39 ans 3267
Anne, les mouvements féministes non extrémistes n'ont rien imposé qu ne soit légal ou humainement acceptable; celles qui considèrent que tout acte sexuel hétéro est un viol ou que seule la grossesse en utérus artificiel égalitariste sont des extrémistes qui sont désavouée par la majorité des féministes. En gros, le "vrai" féministes, c'est lutter pour l'égalité homme/femme devant la loi et dans les mœurs, sachant que la femme en bave quand même plus et que les "valeurs viriles" sont quand même aussi une source de souffrance pour les hommes. Par exemple, j'ai vu des petits garçons se faire insulter et frapper parce qu'ils aimaient le rose, les poupées, les dînettes ou My Little Pony; des hommes moqués parce qu'ils participaient aux tâches ménagères ou parce qu'ils pleuraient, ou, pire, parce qu'ils s'étaient faits violer par une femme...
Et Sibell, les études sur le viol ne sont pas sur une poignée de personnes à l'échelle nationale, mais sur toutes les plaintes à l'échelle mondiale, ce qui a montré qu'un nombre terrifiant d'hommes ET de femmes peuvent devenir des violeurs. D'ailleurs, qu'as tu pensé de "Je connais un violeur"? J'aimerais avoir ton avis.
49 ans région parisienne 5831
Sibell a écrit:
Mais j'ai ouvert ma manière de penser. Comme précisé, j'ai lu les articles et justement, j'ai appris que le féminisme peut se vivre de différentes manières et que je n'en ai pas eu les meilleurs exemples. Tu aurais pu le lire dans mes postes précédents, si tu ne relevais pas que ce qui t'arrange. :roll: Alors, non, je ne pense pas que tu puisses me retourner le compliment. :lol:


Je suis ravie d'apprendre que tu as ouvert ta manière de penser, ce qui ne se reflétait pas particulièrement dans l'avant dernier post, celui auquel j'ai répondu, puisque tu y disais les mêmes choses que 3 pages plus tôt, mais bon... :roll:

Quand au compliment, je te rappelle que c'est toi qui affirme "c'est mon avis et vous ne m'en ferrez pas changer"... :lol: M'enfin, je suis ravie de voir que finalement tu le dis mais ne le fais pas... :lol:

Anne a écrit:
Le souci c'est que des personnes prennent un pouvoir et imposent des choses cachés par des mots comme le féminisme.


Est-ce que tu peux préciser ta pensée? Je n'ai pas compris ce qui aurait été imposé ou ce qui pourrait être imposé au nom du féminisme.

Angia a écrit:
Tout le monde a le droit d'avoir des ressentis, effectivement, et personne ne peut dire que le ressenti d'un autre n'est pas un ressenti réel. Par contre, si ce ressenti est nourri d'idées fausses, peut-être qu'en expliquant en quoi ces idées sont erronées on peut arriver à faire évoluer ces ressentis?


C'est vrai, tu as complétement raison. Perso, je ne m'en sens pas toujours la patience face au ramassi d'idées reçues qu'on entend parfois quand on parle du féminisme (genre "les féministes sont des mal baisées" ou "elles veulent imposer le pouvoir de la femme" :roll: pour citer les pires).

Après, ce qui est soulant, c'est que si tu commences à argumenter, tu sens venir à grand pas l'argument :"les féministes sont toutes des excitées, la preuve, tu t'énerves quand je parle", donc tu te sens investie du pouvoir de représenter l'ensemble des féministes, et ça fait lourd pour mes petites épaules. :lol:

papille a écrit:
De mon côté, au sujet des ressentis, c'est drôle mais je sens une certaine peur par rapport à l'idée que je me fais du féminisme. Mais je n'arrive pas encore bien à me l'expliquer donc dur pour moi de préciser cela.


C'est intéressant ce que tu dis. C'est une peur qui se rapporte à quoi?

Perso, j'ai toujours peur quand je vois un mouvement de pensée où tout le monde répète la même chose. Genre j'ai fréquenté des partisans de Lutte ouvrière, et ça me faisait flipper de voir à quel point quand tu parlais à l'un, tu avais l'impression de parler à l'autre. C'était pareil chez les CEMEA.

D'un côté, je trouve ça flippant, de l'autre, je comprends aussi que quand une théorie est porteuse d'une idée importante, elle touche plein de monde qui répète la même chose... mais au fond de moi, ça me fait quand même peur...

Est-ce que c'est cette peur-là dont tu parles?
S
35 ans 3465
En fait, je suis à 100% d'accord avec Anne. Le fait que je suis d'accord pour l'égalité et que certaines choses me choquent, ne fait pas forcément de moi une féministe, mais plutôt un humain avec sa sensibilité. Je refuse d'être féministe, même si je ne suis pas contre tout ce qui se fait.

Mamykro: Si tu ne t'étais pas évertuée à me faire comprendre à quel point j'étais dans le faux, tu aurais peut-être remarqué les postes où j'ai répondu à Lovelysexy et où je sous-entendais effectivement que je n'étais pas forcément bien informée. Mais bon, c'est vrai que ça prend de l'énergie d'essayer d'avoir raison à tout prix. :lol:

Lovelysexy: Je trouve certains témoignages vraiment poignants et effectivement on constate qu'il n'y a pas besoin de provenir d'un milieu défavorisé pour commettre un viol. Mais de là à dire qu'une majorité d'hommes violent? Je ne suis toujours pas convaincue. Ce que ces témoignages démontrent, pour moi, c'est qu'il n'y a pas de classes sociales, et pas de traits de personnalités spéciaux. Quand je dis que ces hommes sont perturbés, je ne parle pas forcément d'un problème psychique ou comportemental, mais d'une mauvaise éducation. Est-ce que certains de ces hommes savent que c'est du viol? Si même une femme (mal renseignée) n'arrive pas à imaginer le viol dans un autre contexte que la ruelle sombre, les coups et les cris... N'est-ce pas pareil pour un homme? Ne dit-il pas que si elle ne s'exprime pas clairement sur le sujet, si elle ne se débat pas, ce n'est pas du viol? C'est pour ça que j'insiste, le problème est la mauvaise éducation.
49 ans région parisienne 5831
Sibell a écrit:
Mais bon, c'est vrai que ça prend de l'énergie d'essayer d'avoir raison à tout prix. :lol:


Honnétement Sibel, c'est l'hopital qui se fout de la charité... :lol:
39 ans 3267
Sibell a écrit:



Lovelysexy: Je trouve certains témoignages vraiment poignants et effectivement on constate qu'il n'y a pas besoin de provenir d'un milieu défavorisé pour commettre un viol. Mais de là à dire qu'une majorité d'hommes violent? Je ne suis toujours pas convaincue. Ce que ces témoignages démontrent, pour moi, c'est qu'il n'y a pas de classes sociales, et pas de traits de personnalités spéciaux. Quand je dis que ces hommes sont perturbés, je ne parle pas forcément d'un problème psychique ou comportemental, mais d'une mauvaise éducation. Est-ce que certains de ces hommes savent que c'est du viol? Si même une femme (mal renseignée) n'arrive pas à imaginer le viol dans un autre contexte que la ruelle sombre, les coups et les cris... N'est-ce pas pareil pour un homme? Ne dit-il pas que si elle ne s'exprime pas clairement sur le sujet, si elle ne se débat pas, ce n'est pas du viol? C'est pour ça que j'insiste, le problème est la mauvaise éducation.


C'est LovelyLEXY ;)
En fait, ce tumblr prouve surtout que n'importe quel homme peut devenir un violeur justemment à cause de l'éducation fautive sur le sujet ( beaucoup croient encore que viol=psychopathe dans une ruelle sombre, que le viol conjugal n'existe pas, qu'une femme portant du court, décolletée ou maquillée "doit" du sexe...) et de la culture du viol. Pour beaucoup, c'est juste un peu forcer, c'est leur copine, leur femme, une amie, c'est pas méchant... Ils ne l'ont pas blessée après tout. La grande majorité des violeurs ne se rend pas compte que c'est un viol. Et beaucoup de femme croient qu'elles "doivent" du sexe, provoquent... Je te le chercherai, une étude à l'échelle mondiale a montré qu'une majorité des hommes pense qu'il y a des cas où on peut "forcer" une fille ( si on est en couple et qu'on l'a pas fait depuis longtemps, si elle a flirté...)As tu entendu parler du psy Aldo Nouari qui a dit à un père se plaignant que sa femme, accouchée un mois plus tôt n'avait pas envie, "Violez la, ça finira bien par venir"?
52 ans 35 10308
Sibell a écrit:
Je refuse d'être féministe, même si je ne suis pas contre tout ce qui se fait.

J'ai quand même l'impression que tu es toujours coincée sur une définition "extrême" du féminisme. Comme déjà dit, il y a milles façons d'être féministe. D'ailleurs :
Sibell a écrit:
C'est pour ça que j'insiste, le problème est la mauvaise éducation.

ça pour moi c'est justement un point de vue féministe! ;)
S
35 ans 3465
mamykro a écrit:
Sibell a écrit:
Mais bon, c'est vrai que ça prend de l'énergie d'essayer d'avoir raison à tout prix. :lol:


Honnétement Sibel, c'est l'hopital qui se fout de la charité... :lol:


Je te retourne ton "compliment"... :lol: Quand j'ai quelqu'un de buté en face de moi, je le deviens aussi. A l'inverse de LovelyLEXY (désolée, c'était de l'inattention ;) ), tu n'as pas essayé de me faire découvrir ton point de vue, tu as cherché à l'imposer en disant - peut-être indirectement - : ce que je dis est vrai, ce que tu dis est faux. Du coup je me bute aussi et je reste campée sur mes positions. Je n'ai pas senti que tu as essayé de me faire comprendre ton point de vue, mais plutôt que tu as "contre-attaqué" pour me faire comprendre que j'avais faux. Et maintiens certains de mes propos, je les pense vraiment. Simplement c'est vrai que j'associais peut-être le féminisme à une forme de fanatisme. Alors que je me rends compte qu'il y a plusieurs féministes, comme il y a plusieurs mouvements de gauches, etc...

Citation:
C'est LovelyLEXY Wink
En fait, ce tumblr prouve surtout que n'importe quel homme peut devenir un violeur justemment à cause de l'éducation fautive sur le sujet ( beaucoup croient encore que viol=psychopathe dans une ruelle sombre, que le viol conjugal n'existe pas, qu'une femme portant du court, décolletée ou maquillée "doit" du sexe...) et de la culture du viol. Pour beaucoup, c'est juste un peu forcer, c'est leur copine, leur femme, une amie, c'est pas méchant... Ils ne l'ont pas blessée après tout. La grande majorité des violeurs ne se rend pas compte que c'est un viol. Et beaucoup de femme croient qu'elles "doivent" du sexe, provoquent... Je te le chercherai, une étude à l'échelle mondiale a montré qu'une majorité des hommes pense qu'il y a des cas où on peut "forcer" une fille ( si on est en couple et qu'on l'a pas fait depuis longtemps, si elle a flirté...)As tu entendu parler du psy Aldo Nouari qui a dit à un père se plaignant que sa femme, accouchée un mois plus tôt n'avait pas envie, "Violez la, ça finira bien par venir"?


L'étude m'intéresserait, si tu arrives à la trouver, je suis preneuse. Et non, je n'ai pas entendu parler de ce psy, mais je trouve qu'il tient des propos violents. Je pense que ça va prendre du temps à changer cette mentalité, elle est tellement ancrée et c'est vrai que, même si j'estime ne pas avoir de problème vis à vis de ma condition féminine au quotidien, il y a quand même des petites choses - pourtant tout à fait ordinaire - qui relate d'un machisme tellement ancrée, qu'elles paraissent normales.

Citation:
Sibell a écrit:
Je refuse d'être féministe, même si je ne suis pas contre tout ce qui se fait.

J'ai quand même l'impression que tu es toujours coincée sur une définition "extrême" du féminisme. Comme déjà dit, il y a milles façons d'être féministe. D'ailleurs :
Sibell a écrit:
C'est pour ça que j'insiste, le problème est la mauvaise éducation.

ça pour moi c'est justement un point de vue féministe!


Peut-être que je le suis un peu, mais personnellement, je ne me qualifierai pas de féministe. En fait, je ne suis pas une militante, pas une activiste. Politiquement aussi. Si je devais prendre parti, je pense que je serais une prolo-gauchiste, mais je ne vote même pas. Pire je n'ouvre pas mes bulletins de votes. A titre personnel, il y a beaucoup de choses qui me révoltent et pas que pour les femmes. Mais je ne suis pas le genre de personne qui essaient en permanence de tout changer, tout améliorer, et attention j'admire ce genre de personnes. Même si je vais paraître égoïste, je ne réagis que quand un problème touche à mon intégrité. Pourtant les problèmes des autres me touchent, mais c'est peut-être aussi parce que je me cherche énormément et que je cherche d'abord à me construire moi-même.
39 ans 3267
Voilà l'étude http://www.thescoopng....-of-the-day-when-is-rape-okay/
51 ans Out of nowhere 3834
LovelyLexy a écrit:
Lovely, à première vue, ça me parait un peu outrancier cette étude vu les résultats. J'aimerai savoir dans quelles conditions exactes ces questions ont été posées et à qui et comment?
39 ans 3267
wildtendercat a écrit:
LovelyLexy a écrit:
Lovely, à première vue, ça me parait un peu outrancier cette étude vu les résultats. J'aimerai savoir dans quelles conditions exactes ces questions ont été posées et à qui et comment?


Pourquoi outrancier? Le sondage a été fait normalement, et franchement. J'ai lu un article dessus dans Ms Magazine. Ce n'est pas parce qu'il te paraît outrancier ( subjectivement) qu'il l'est. Je suis féministe et pourtant j'ai eu un choc. Cependant, des discussions m'ont prouvé qu'il est fondé: le mec qui dit que forcer son conjoint n'est pas un viol, la fille qui dit qu'une autre en minijupe mérite de se faire violer...
B I U