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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
Je reviens sur la question du lien entre la chir et l'abaissement du setpoint.
Suis tombée sur cet article (certes d'une clinique US qui fait sa pub comme c'est autorisé là-bas,  
mais je le trouve sérieusement rédigé) qui donne quelques pistes sur les mécanismes biologiques qui sont en jeu:

http://oliakcenter.com...fective-treatment-for-obesity/

Je vais en parler en séance à Apfel aussi ;)
52 ans nord 66
Bonjour Miss poupoule,

Serait-il possible de traduire dans les grandes lignes ou de donner les idées principales de ce texte en anglais??
Merci Beaucoup et bonne journée
M
79 ans 327
Bonjour,

En gros, il explique que les régimes ne peuvent modifier le set-point parce qu'ils n'agissent pas sur le principal régulateur, les sensations de faim et de satiété, alors que les solutions chirurgicales le font.

En plus détaillé, il explique que quand on suit un régime, les sensations normales sont d'avoir plus faim et d'atteindre moins vite la satiété, puisque le corps a envie de maintenir son poids et mieux, de regagner le poids perdu, tout en mettant en oeuvre des mécanismes d'optimisation de la dépense énergétique.

Alors qu'avec une chirurgie, le fait de réduire l'estomac fait qu'on a moins faim et que l'on est plus facilement rassasié. Il en déduit que puisque les sensations sont inversées, l'inverse se produirait aussi au niveau des mécanismes de régulation : qu'au lieu que le corps mette en oeuvre des mécanismes pour "grossir", il mettrait en oeuvre des mécanismes pour "maigrir" ce qui résulterait d'un abaissement du set-point.

J'ai essayé ici de retranscrire la théorie de l'auteur de l'article (sauf si je me trompe dans ma lecture et je remercie d'avance celles et ceux qui rectifieront) et pas mon opinion, s'il était utile de préciser.
49 ans Paris 9874
La chirurgie bariatrique change le poids d'équilibre


"La chirurgie bariatrique est de loin le traitement le plus efficace de l'obésité. Dans mon dernier post j'ai montré pourquoi les méthodes non chirurgicales pour perdre du poids ne fonctionnaient pas sur le long terme: c'est parce qu'elles ne parviennent pas à modifier le poids d'équilibre. Dans ce post je vais montrer comment les méthodes chirurgicales y parviennent.

Jusqu'à peu on croyait que la chirurgie bariatrique (bypass, anneau, sleeve) fonctionnait par "restriction". Ce qui signifie que la chirurgie "restreint" mécaniquement la quantité de nourriture qu'un patient peut consommer.

Cette théorie, cependant, est au mieux incomplète. Le fait que des formes de restriction non opératoires (régimes, mâchoires scellées) ne fonctionnent pas à long terme, tandis que la chirurgie fonctionne, suggère que quelque chose de plus que la restriction est en jeu.

Et en effet quelque chose de plus est en jeu. Selon les explications les plus récentes, la chirurgie bariatrique fonctionne principalement selon des mécanismes "physiologiques" plutôt que selon des mécanismes purement mécaniques tels que la restriction. En d'autres termes, la chirurgie modifie le fonctionnement du corps de façon à ce que le corps accepte un poids plus bas comme son poids d'équilibre.

J'ai expliqué ce qu'était le poids d'équilibre dans mon dernier post. Pour rappel, le poids est solidement régulé par un réseau normatif complexe qui contrôle la faim et le niveau métabolique. La perte de poids produite par un régime entraîne dans ce système une augmentation de la faim et une diminution du métabolisme, ce qui à terme produit une reprise de poids. L'obésité comme maladie survient lorsque le poids d'équilibre est trop haut.

Le tractus gastro-intestinal (estomac, intestin grêle, foie, pancréas) est une part importante de ce réseau qui régule le poids d'équilibre. En modifiant l'anatomie du tractus GI, la chirurgie change la façon dont ce réseau fonctionne, ce qui aboutit à un changement du poids d'équilibre lui-même.

Comment la chirurgie bariatrique y parvient-elle? Nous ne comprenons pas encore tous les détails, mais voyons déjà ce qui est connu.

La chirurgie augmente la satiété et diminue la faim. Cela représente un changement dans le système de régulation du poids d'équilibre, dans un sens qui favorise la perte de poids. La chirurgie fait que physiologiquement le corps veut PERDRE du poids.

Dans le cas d'une perte de poids provoquée par un régime et non pas par une chirurgie, le système de régulation répond dans le sens opposé: la satiété diminue et la faim augmente. Le corps veut physiologiquement REPRENDRE du poids.

Le bypass gastrique a un effet supplémentaire: il affecte la façon dont le niveau métabolique change avec la perte de poids.On voit s'émousser la diminution du niveau métabolique qui se produit normalement avec des méthodes non chirurgicales de perte de poids. A nouveau c'est là une modification du système de régulation, modification qui favorise plus encore la perte de poids après la chirurgie.

La chirurgie modifie les niveaux de nombreuses hormones qui sont impliquées dans la régulation de l'appétit. Comme nous le disions dans le post précédent, les niveaux d'un certain nombre d'hormones connues pour être impliquées dans la régulation de l'appétit changent, après une perte de poids induite par un régime, dans le sens d'un accroissement de la faim et de la consommation alimentaire. C'est un dispositif important par lequel le corps est fait pour lutter contre la perte de poids.

Après une chirurgie (bypass ou sleeve), les niveaux de ces hormones changent aussi mais dans le sens opposé: celui d'une diminution de la faim et de la consommation alimentaire. Au lieu d'un corps qui combat la perte de poids, on a un corps qui appelle biologiquement la perte de poids.

On pense également que la chirurgie permet de modifier le nerf qui communique du tractus GI au cerveau, dans le sens d'une satiété plus grande avec un apport de nourriture moindre. Ce point intervient dans le fonctionnement de l'anneau, et vraisemblablement il contribue aussi à l'efficacité de la sleeve et du bypass.

Ces changements physiologiques induisent un poids d'équilibre nouveau et plus proche de la normale. Voir le graphique d'illustration: la chirurgie entraîne la modification des courbes de la consommation énergétique (= faim; couleur orange) et de la dépense énergétique (= métabolisme; couleur rouge). Le résultat est un passage du poids d'équilibre du croisement des courbes pré-opératoires (colonne bleue) au croisement des courbes post-opératoires (colonne verte).

Pour résumer, le poids est déterminé par la biologie. Pour modifier le poids sur le long terme, il devient de plus en plus clair qu'il faut modifier la biologie qui contrôle les mécanismes du poids. Les recherches suggèrent que la chirurgie bariatrique parvient à faire cela, tandis que les méthodes non chirurgicales de perte de poids n'y parviennent pas."

Voilà! ;)
M
94 ans 1565
En même temps,la reprise de poids partielle sinon totale après une chirurgie n'est pas rare non plus et ça,il se garde bien de le dire.
49 ans Paris 9874
MaudK a écrit:
En même temps,la reprise de poids partielle sinon totale après une chirurgie n'est pas rare non plus et ça,il se garde bien de le dire.


Absolument, c'est le point dont il ne parle pas.
Mais si ce qu'il dit est juste, cela permettrait d'expliquer qu'il y ait bien moins de reprise de poids après chir qu'après régime.
Et surtout, ne pas réduire la chir à une restriction mécanique, c'est quand même très intéressant.
M
79 ans 327
Bien entendu que non, puisqu'il fait aussi sa pub pour la chirurgie ! (Toutes, puisqu'il parle aussi de l'anneau il me semble.)

De mon expérience (qui n'engage que moi donc), le set-point se déplace en fonction du mode de vie, car il est le résultat sur le long terme entre des apports constants et un niveau de dépenses établi. C'est d'ailleurs le principe de la RA, en tout cas tel que je l'ai compris : sortir des phases alternées de régimes avec exercices physiques et de décompensations (la pensée du perdu pour perdu) pour s'installer durablement dans l'écoute de ses sensations alimentaires et une activité physique, avec le refus de toute croyance et injonction extérieure sur l'alimentation. Chez certaines personnes, l'équilibre s'obtiendra plus bas, pour d'autres, plus haut.

Donc, ma réaction concernant le fait que le corps demanderait à perdre du poids parce qu'il ne ressent pas vraiment la faim et est facilement rassasié (sans oublier la cerise sur le gâteau, l'augmentation du métabolisme) est celle de l'incrédulité la plus totale, car cela va en contradiction avec ce que je connais : tous les mécanismes corporels de régulation du poids n'ont qu'un objectif qui est la survie dans un monde où les ressources sont rares (d'où la constitution de réserves dès que c'est possible). (Sauf chez les personnes qui ont un métabolisme rapide, mais je pense que c'est hors sujet dans le contexte qui nous occupe).

D'ailleurs, Poupoule, tu étais une petite mangeuse avant ton opération de ce que je comprends, dans le sens où tes portions étaient plutôt petites en volume et suffisaient à satisfaire ta faim. On peut donc dire que tu ne souffrais ni de faim non satisfaite ni de portions trop petites. Est-ce pour autant que ton set-point baissait ?

Et j'attends encore qu'il explique par quel mécanisme (magie ?) le fait de couper l'estomac augmente la dépense énergétique ...
M
94 ans 1565
Le truc,c'est que je trouve que ça contredit ce qu'il dit. Si la chirurgie permettait l'abaissement du poids d'équilibre,si c'était physiologique,il n'y aurait pas ou pratiquement pas de reprise de poids.
C'est interessant de lire pour une fois que la chirurgie ne se contente pas d'une simple restriction mécanique mais est-ce justifié? Les gens mangent moins mais est-ce parce leur sensation de faim ou de satiété sont modifiées ou est-ce parce que l'opération qu'ils ont subi les en empêche par la sensation d'inconfort que ça procure? A mon avis,il y a un peu des deux:quand on mange moins et/ou differement,le cerveau modifie les sensations de faim et de satiété mais si les gens se sont fait opérer,c'est parce qu'ils avaient aussi besoin de la barrière que représente l'opération.
Par contre,je trouve interessant sa remarque sur le fait que le corps veuille reprendre le poids perdu.
49 ans Paris 9874
Mellyne a écrit:
Bien entendu que non, puisqu'il fait aussi sa pub pour la chirurgie ! (Toutes, puisqu'il parle aussi de l'anneau il me semble.)

De mon expérience (qui n'engage que moi donc), le set-point se déplace en fonction du mode de vie, car il est le résultat sur le long terme entre des apports constants et un niveau de dépenses établi.

Mais alors un régime (apports constants mais plus bas qu'auparavant) tenu sur le long terme devrait faire baisser le set point, non?

C'est d'ailleurs le principe de la RA, en tout cas tel que je l'ai compris : sortir des phases alternées de régimes avec exercices physiques et de décompensations (la pensée du perdu pour perdu) pour s'installer durablement dans l'écoute de ses sensations alimentaires et une activité physique, avec le refus de toute croyance et injonction extérieure sur l'alimentation. Chez certaines personnes, l'équilibre s'obtiendra plus bas, pour d'autres, plus haut.

Donc, ma réaction concernant le fait que le corps demanderait à perdre du poids parce qu'il ne ressent pas vraiment la faim et est facilement rassasié (sans oublier la cerise sur le gâteau, l'augmentation du métabolisme) est celle de l'incrédulité la plus totale, car cela va en contradiction avec ce que je connais : tous les mécanismes corporels de régulation du poids n'ont qu'un objectif qui est la survie dans un monde où les ressources sont rares (d'où la constitution de réserves dès que c'est possible). (Sauf chez les personnes qui ont un métabolisme rapide, mais je pense que c'est hors sujet dans le contexte qui nous occupe).

Peut-être l'expression le corps "veut" perdre du poids est maladroite, mais n'est-il pas possible de penser que, si tous les signaux (hormonaux, mécaniques, etc) du rassasiement sont là, le corps se "laisse faire" vers la baisse? qu'il ne lutte pas contre un apport calorique réduit?

D'ailleurs, Poupoule, tu étais une petite mangeuse avant ton opération de ce que je comprends, dans le sens où tes portions étaient plutôt petites en volume et suffisaient à satisfaire ta faim. On peut donc dire que tu ne souffrais ni de faim non satisfaite ni de portions trop petites. Est-ce pour autant que ton set-point baissait ?

Là je ne comprends pas. Tu dis qu'il suffit d'être petit mangeur pour le setpoint baisse?

Et j'attends encore qu'il explique par quel mécanisme (magie ?) le fait de couper l'estomac augmente la dépense énergétique ...

J'avais lu que c'était surtout le bypass qui provoquait une augmentation du métabolisme (ce qui est dit dans l'article aussi).
Si la chir n'avait pas de conséquence sur le métabolisme, comment expliquer par exemple les modifications (parfois guérisons) du diabète?
D'ailleurs nombre d'articles ne parlent plus seulement de chirurgie bariatrique mais de chirurgie métabolique, non?

49 ans Paris 9874
MaudK a écrit:
Le truc,c'est que je trouve que ça contredit ce qu'il dit. Si la chirurgie permettait l'abaissement du poids d'équilibre,si c'était physiologique,il n'y aurait pas ou pratiquement pas de reprise de poids.

Sauf si les mécanismes de la reprise sont aussi (surtout?) psychologiques: fin de l'euphorie de la perte, retour des EME...

C'est interessant de lire pour une fois que la chirurgie ne se contente pas d'une simple restriction mécanique mais est-ce justifié? Les gens mangent moins mais est-ce parce leur sensation de faim ou de satiété sont modifiées ou est-ce parce que l'opération qu'ils ont subi les en empêche par la sensation d'inconfort que ça procure?

Je comprends mal. En fait il n'y a aucune raison d'aller dans l'inconfort, tu n'es pas censé l'expérimenter au-delà des premiers jours post op.
Très vite, tu manges "comme avant", au sens de quand tu as faim et en t'arrêtant à satiété.

A mon avis,il y a un peu des deux:quand on mange moins et/ou differement,le cerveau modifie les sensations de faim et de satiété mais si les gens se sont fait opérer,c'est parce qu'ils avaient aussi besoin de la barrière que représente l'opération.
Par contre,je trouve interessant sa remarque sur le fait que le corps veuille reprendre le poids perdu.
M
94 ans 1565
poupoule a écrit:


Mais alors un régime (apports constants mais plus bas qu'auparavant) tenu sur le long terme devrait faire baisser le set point, non?
Encore faut-il pouvoir tenir sur le long terme et là c'est la question à 1000000€ et qui est aussi valable pour la chirurgie d'ailleurs.
51 ans à la maison ! 10072
poupoule a écrit:
MaudK a écrit:
En même temps,la reprise de poids partielle sinon totale après une chirurgie n'est pas rare non plus et ça,il se garde bien de le dire.


Absolument, c'est le point dont il ne parle pas.
Mais si ce qu'il dit est juste, cela permettrait d'expliquer qu'il y ait bien moins de reprise de poids après chir qu'après régime.
Et surtout, ne pas réduire la chir à une restriction mécanique, c'est quand même très intéressant.

La chir changerait le métabolisme, mais ne règle pas le problème psycologique et comportemental. La personne qui mangeait au-delà de sa faim avant la chir continuera à manger au-delà de sa faim après la chir (une fois passée la période d'inconfort des débuts).
C'est pour ça que la chir ne parait pas si opposée à la RA : la RA nous aide à nous rapprocher ou à nous maintenir à notre set point, la chir peut permettre de descendre celui-ci (alors que les régimes ne font finalement ni l'un, ni l'autre.). Ce qui fait que :
-soit le set point est bas, et la RA fera maigrir
-soit le set point est haut, la chir permettra de la descendre, et la RA de s'en approcher...

Ce qui explique également les échecs de la chir qui ne sont pas accompagnés d'une RA (qu'on l'appelle ainsi ou pas !).

Peut-être aussi que la chir rapproche certaines personnes de la RA en les obligeant à apprendre à écouter leur faim et leur satiété ?
49 ans Paris 9874
MaudK a écrit:
poupoule a écrit:


Mais alors un régime (apports constants mais plus bas qu'auparavant) tenu sur le long terme devrait faire baisser le set point, non?
Encore faut-il pouvoir tenir sur le long terme et là c'est la question à 1000000€ et qui est aussi valable pour la chirurgie d'ailleurs.


Mais que faut-il "tenir" dans le cas de la chir?
49 ans Paris 9874
trashrap a écrit:
Peut-être aussi que la chir rapproche certaines personnes de la RA en les obligeant à apprendre à écouter leur faim et leur satiété ?


Je pense aussi que c'est possible!
Mais pas les premiers temps post op, où il faut perdre une partie de son énergie à lutter contre l'éventuelle imposition d'un régime.
trashrap a écrit:
poupoule a écrit:
aurelie3367 a écrit:
Ca aussi, ca fait partie des choses qui me gênent dans la size-acceptance (ou du moins dans la façon dont certains l'entendent). Je comprends qu'en s'acceptant, on puisse se sentir mieux dans sa tête... mais je doute que ca change qqch à ce que vivent les articulations, les vertèbres, les artères ou le foie... Donc ce n'est pas parce que qqn (de vraiment gros) s'accepte dans sa tête qu'il va forcément se sentir mieux physiquement.


Je comprends.
Se sentir "bien dans sa tête", hors le fait que c'est de toute évidence mieux que se sentir mal, représente pour moi deux avantages:
- si le poids peut encore bouger, on augmente les chances d'y arriver en ayant envie de prendre soin de soi parce qu'on se sent bien dans sa tête;
- si le poids ne peut plus bouger, se sentir bien dans sa tête permet peut-être de l'accepter avec moins de tristesse/dépression...

c'est un cercle vertueux, en fait : s'accepter, c'est aussi recommencer à sortir, à bouger, à s'occuper de soi, ce qui est bon aussi pour les articulations ou le foie ! Sans compter les effets bénéfiques directs du moral sur le physique.

Tout dépend des raisons pour lesquelles une personne sort peu, bouge peu et a des problèmes de santé... Si elle sort peu et bouge peu parce qu'elle ne s'accepte pas et/ou n'a pas le moral, oui, le fait de se sentir mieux dans sa tete va avoir un impact positif sur ses activités. Et si elle a mal partout parce qu'elle n'a pas le moral, ca ira mieux aussi. Maintenant, si elle sort peu et bouge peu parce qu'elle a une très grande obésité qui a de graves conséquences (ex.: elle ne peut pas aller au cinéma parce que les sièges sont trop petits, ne peut pas prendre le bus et le train pour les mêmes raisons, ni l'avion parce qu'on la refuse à l'embarquement, voire ne peut plus sortir de chez elle parce qu'elle ne peut pas descendre son escalier (oui, ca existe, des obèses morbides dans cette situation!), je doute que le fait de se sentir mieux dans sa tete (à supposer que ce soit possible dans un tel cas) puisse la faire sortir davantage. De même, si elle bouge peu parce que ses articulations sont détruites par l'arthrose et qu'on refuse de l'opérer de l'arthrose à cause de son obésité, je doute que de se sentir mieux dans sa tete fasse repousser le cartilage détruit... Idem si elle bouge peu à cause d'une insuffisance respiratoire sévère. Etc., etc.
Donc, je ne dis pas que la tete, ce n'est pas important. Juste qu'on ne peut pas tout résumer à la tête ni en faire un préalable à tout le reste. Et là je ne parle pas (que) de mon cas, je parle des grands obèses en général.
B I U


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