Recompte les, ils devraient être 43. Le nombre est toujours impair pour qu'il y ait une majorité absolue en cas de partage des votes.
Pour le nombre de conseillers de chaque liste, ça dépend comment les élections se sont passées.
Soit il n'y a eu qu'un tour, parce qu'une liste a obtenu la majorité absolue dès ce premier tour. Dans ce cas, cette liste obtient immédiatement 50% des postes à pourvoir, arrondis à l'unité supérieure (pour 43 conseillers, ce sont donc les 22 premiers de la liste qui sont élus).
Ensuite les autres sièges sont répartis entre toues les listes qui ont obtenu au moins 5% des voix, à la proportionnelle, suivant la règle de la plus forte moyenne.
Si aucune liste n'a obtenu la majorité absolue, il y a un second tour. La liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges à pourvoir, arrondi à l'entier supérieur. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
Dans les deux cas, la liste arrivée en tête peut bien sûr avoir d'autres sièges, car ses résultats sont comptabilisés dans la proportionnelle.
Il n'y a donc pas de nombre minimum ou maximum de personnes de l'opposition dans un conseil municipal, il y a le nombre défini par le calcul de la proportionnelle.
Les maires-adjoints se voient souvent confier un élément clé de la ville : l'éducation, les finances, le personnel, la jeunesse, les sports, l'urbanisme, les travaux... Les maires-adjoints reçoivent le pouvoir de signer des documents en leur nom, par délégation permanente du maire.
Les maires-adjoints font partie de la liste majoritaire.
Les conseiller municipaux délégués se voient confier une partie de certains domaines, par exemple la restauration scolaire, la commission communale de sécurité, l'hygiène, les transports... ou des domaines jugés moins importants par le maire.
Les conseillers municipaux simples n'ont pas de délégation particulière.
C'est le maire qui décide des domaines de délégation et du nombre d'élus qu'il souhaite y affecter. Un maire pourra décider que les travaux seront placés sous la responsabilité d'un maire-adjoint et un autre maire les placera sous celle d'un conseiller municipal délégué. C'est un peu comme le Président, ses ministres et ses secrétaires d'Etat.
Les élus de l'opposition n'ont en général pas de délégation. Mais ils participent au conseil municipal avec voix délibérative et sont représentés dans les instances de la ville : commission d'appel d'offres, commissions diverses...
Oui on peut travailler ou étudier quand on est maire ou conseiller municipal et même quand on est maire ! Ca dépend de la taille de la commune et du temps qu'il faut y consacrer. Là où je travaille, le Directeur de la Proximité est aussi le maire d'une petite commune.
Notre maire vit de sa fonction de maire et de celle de député. Mais tous nos autres maires-adjoints et conseillers ont un emploi, sont étudiants ou retraités, certains sont en recherche d'emploi (important : il est interdit de travailler pour la commune dont on est un des élus, soit à titre personnel soit par le biais d'une entreprise possédée par l'élu).
Seuls le maire, les maires-adjoints et les conseillers municipaux délégués peuvent percevoir une indemnité. Elles sont fixées par des textes légaux, les derniers en date étant :
ICI
Attention, il s'agit de taux maximum. C'est le conseil municipal qui décide du taux de rémunération des élus et l'indemnité n'est pas obligatoire.
Qui qui m'embauche comme secrétaire de mairie ? :lol: