71 ans
Charente Maritime
3080
Je n'avais pas relu tes anciens messages. Retrait d'anneau fin janvier. sleeve en fin mars. Puis complication sur la cicatrice de l'anneau. Certais chirurgiens ont tendance à demander 6 mois entre les opérations pour laisser le temps aux tissus de bien cicatriser. Mais le problème est le poids qui revient :cry:
Je vois aussi que tes projets ont évolué d'une gastrectomie en manchette calibrée par un anneau (Mason) à une gastractomie en manchette sans anneau (la sleeve). A noter que la technique d'agrafage en haut de l'estomac est la même. Les différences étant l'anneau qui termine le calibrage dans la mason laissant communiquer les 2 parties de l'estomac en bas, alors que dans la sleeve l'agrafage va jusqu'en bas et que dans ce cadre la partie occultée de l'etomac est toujours enlevée, ce qui réduit notoirement le risque de fistule. (le risque de fistule est très important dans la Manson, c'est pour cela qu'on lui préfère souvent la Mason Mcleeve qui découpe l'estomac le long de la ligne d'agrafage, tout en lissant l'intégralité de l'etomac présent. Autrement dit, le problème que tu as se serait très certainement également posé dans le cadre d'une Mason. Même si cela n'est aucunement une consolation, cela laisse posé la question, le délai entre les 2 opérations était-il suffisant dans ton cas ?
DAME78 a écrit:
Cette foire aux questions à poser avant une intervention est intérressante à ce niveau. Souvent, on ne se pose que trop tard les questions qu'il aurait fallu se poser avant. Probablement aussi parce que nous souhaitons suffisamment l'opération pour croiser les doigts et espérer qu'elle va bien se passer pour nous. Un chirurgien qui dit qu'il pratique une opération risquée depuis 10 ans, à raison de 5-6 fois par semaine a à son actif environ 2500 à 3000 opérations. S'il me dit qu'il n'a jamais eu de complications alors que le taux de mortalité sur l'année (sans compter les autres complications) est de 1 pour 1000 pour l'anneau et 1 pour 200 pour le bypass l'année de l'opération, j'ai la certitude qu'il me raconte des craques. S'il évoque les complications qu'il a eu et me propose de rencontrer et des patients pour qui cela s'est bien passé, comme des patients qui ont eu des complications, alors je pense que je pourrais me faire une idée plus correcte sur les suites possibles après l'opération. Mais c'est vrai qu'on est souvent intimidé et qu'avoir une telle démarche est difficil. Pourtant, proposer et organiser un tel cadre est au contraire plus simple pour le chirurgien.
Par contre, il me semble urgent de faire le point avec plusieurs chirurgiens et médecins pour s'en sortir au mieux, ce que je te souhaite. Même si cela implique souvent de laisser un dossier au niveau de la plainte au conseil de l'ordre, même si c'est une couleuvre très difficle à avaler.
Je vois aussi que tes projets ont évolué d'une gastrectomie en manchette calibrée par un anneau (Mason) à une gastractomie en manchette sans anneau (la sleeve). A noter que la technique d'agrafage en haut de l'estomac est la même. Les différences étant l'anneau qui termine le calibrage dans la mason laissant communiquer les 2 parties de l'estomac en bas, alors que dans la sleeve l'agrafage va jusqu'en bas et que dans ce cadre la partie occultée de l'etomac est toujours enlevée, ce qui réduit notoirement le risque de fistule. (le risque de fistule est très important dans la Manson, c'est pour cela qu'on lui préfère souvent la Mason Mcleeve qui découpe l'estomac le long de la ligne d'agrafage, tout en lissant l'intégralité de l'etomac présent. Autrement dit, le problème que tu as se serait très certainement également posé dans le cadre d'une Mason. Même si cela n'est aucunement une consolation, cela laisse posé la question, le délai entre les 2 opérations était-il suffisant dans ton cas ?
DAME78 a écrit:
javait reserver mon dentiste mais ce jour la il jouait au golf, donc dut coup j ai pris un chir :D :D :D
Je ne doute pas qu'il soit chirurgien. Simplement je constate qu'un certain nombre de chirurgiens en chirurgie générale pratiquent ces opérations. Il y a donc possiblité pour qu'ils ne soient pas assez spécialisés pour juger dans l'immédiat des complications possibles qui peuvent intervenir dans une certains nombres de cas. Cela n'empêche pas qu'une formation ultérieure puisse intervenir. Mais peut inciter à demander à ton chirurgien, combien d'opérations du même type il pratique régulièrement. Surtout lorsque l'intervention n'est pas banale.
Cette foire aux questions à poser avant une intervention est intérressante à ce niveau. Souvent, on ne se pose que trop tard les questions qu'il aurait fallu se poser avant. Probablement aussi parce que nous souhaitons suffisamment l'opération pour croiser les doigts et espérer qu'elle va bien se passer pour nous. Un chirurgien qui dit qu'il pratique une opération risquée depuis 10 ans, à raison de 5-6 fois par semaine a à son actif environ 2500 à 3000 opérations. S'il me dit qu'il n'a jamais eu de complications alors que le taux de mortalité sur l'année (sans compter les autres complications) est de 1 pour 1000 pour l'anneau et 1 pour 200 pour le bypass l'année de l'opération, j'ai la certitude qu'il me raconte des craques. S'il évoque les complications qu'il a eu et me propose de rencontrer et des patients pour qui cela s'est bien passé, comme des patients qui ont eu des complications, alors je pense que je pourrais me faire une idée plus correcte sur les suites possibles après l'opération. Mais c'est vrai qu'on est souvent intimidé et qu'avoir une telle démarche est difficil. Pourtant, proposer et organiser un tel cadre est au contraire plus simple pour le chirurgien.
Par contre, il me semble urgent de faire le point avec plusieurs chirurgiens et médecins pour s'en sortir au mieux, ce que je te souhaite. Même si cela implique souvent de laisser un dossier au niveau de la plainte au conseil de l'ordre, même si c'est une couleuvre très difficle à avaler.